Californie : l’heure du bilan

Entre villes et grands espaces, la Californie offre bien des horizons de voyages ! Ne disposant que d’une dizaine de jours, nous nous sommes limités au nord du « Golden State ». Notre parcours nous a enchantés de bout en bout, nous ne regrettons donc pas du tout ce choix.

Les Californiens sont des gens accueillants qui discutent facilement avec les visiteurs. Dans les hôtels comme sur les sites touristiques, les locaux sont toujours prêts à aider et à répondre aux questions (c’est quand même plus simple quand on maîtrise l’anglais).

Nous avons parcouru pas mal de kilomètres pendant ce séjour, ce qui n’est guère étonnant au vu des distances dans un pays immense comme les Etats-Unis. La location d’une voiture est quasi-indispensable si on veut visiter les parcs nationaux car ceux de l’Ouest américain sont malheureusement mal desservis par les bus et les trains.

Notre coup de coeur est, sans conteste, Yosemite. Si c’était à refaire,  nous y aurions volontiers passé plus de temps (au moins une journée de plus), le parc étant parsemé de nombreux sentiers de randonnée qui ne demandent qu’à être explorés.

Un séjour en Californie revient relativement cher entre la location de voiture, le  carburant, l’hébergement et la nourriture. Difficile de s’en tirer pour moins de 1 000 euros par personne. Moralité : pour partir loin et pas cher, le meilleur plan reste sans doute l’Asie du sud-est.

A bientôt pour de nouvelles aventures (peut-être en Asie, qui sait ?) !

 

 

Yosemite

Nous voici devant l’entrée du « Yosemite National Park ». Pour accéder au parc, il faut payer 20 dollars (le ticket est valable sept jours consécutifs). Mieux vaut faire le plein d’essence car il n’y a pas de station service dans le parc (d’ailleurs, plus on approche de Yosemite, plus le carburant est cher). Sitôt entrés, nous parcourons quelques kilomètres, le cadre est sublime.

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Nous nous rendons à « Housekeeping Camp », où nous avons réservé une « tent cabin ».

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Comme à Bug, les sanitaires sont collectifs. Il faut payer un petit supplément pour les draps. Les mesures anti-ours sont drastiques : la nourriture et les produits de toilette (en fait, tout ce qui est odorant) doivent être placés dans des conteneurs en fer histoire de ne pas tenter Nounours. De même, il est vivement conseillé de ne rien laisser dans les voitures car le dénommé Nounours est capable d’ouvrir les portières avec une certaine dextérité. Partout dans le parc est rappelée la conduite à tenir en cas de rencontre avec lui (nous, en tout cas, on ne l’a pas vu).

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Après un détour par le « visitor center », on part à l’assaut des sentiers. Afin de réduire le nombre de voitures circulant dans la « Yosemite Valley », les autorités ont mis en place une navette (qui dessert notamment le « visitor center ») très pratique. On emprunte le sentier menant à « Vernal Fall » et « Nevada Fall ».

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Les chemins de randonnée sont particulièrement fréquentés mais cela n’enlève rien à la beauté des paysages.

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Le soir, on va dîner à « Curry Village ». On commande une énorme pizza (on n’arrive même pas à la finir mais il faut dire qu’elle n’est pas très bonne non plus) et des boissons. La restauration est relativement cher (comme beaucoup de choses à Yosemite).

Nous passons donc notre deuxième nuit consécutive en « tent cabin ». On dort plutôt bien mais, de bon matin, il fait très frais. Nous retirons du conteneur anti-ours des barres de céréales en guise de petit-déjeuner. On prend le sentier menant à « Mirror Lake ». Qui dit lac, dit naturellement eau sauf qu’après la période estivale, le lac des miroirs est à sec.

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C’est avec regret que nous quittons Yosemite. Dans une autre vie, nous y serions bien restés quelques jours de plus.