Milan et le lac de Côme : avant de partir

  • Y aller : le plus simple (en tout cas, en partant de la partie nord de la France) est sans doute l’avion. Il y a deux aéroports à Milan, Malpensa et Linate. Nous avons trouvé des billets pour environ 70 euros par personne aller-retour (sans bagage en soute) avec EasyJet pour rallier Roissy à Malpensa. Le vol dure 1 heure 10.

Pour aller au lac de Côme, des trains, partant de la gare centrale de Milan, desservent Côme et Varenna (les propriétaires de « smartphones » pourront télécharger les applications Trenitaliana et Trenord pour être au taquet sur les horaires). Sur le lac, rien de plus simple que de se déplacer en bateau. Des forfaits journaliers permettent de naviguer tranquillement entre les villages autour du lac.

A Milan, circulent métro, trains et bus mais, pour notre part, nous avons découvert la capitale lombarde à pied.

  • Y dormir : Entre les hôtels et les locations d’appartements, il n’est guère compliqué de se loger à Milan. Pour notre part, nous avons opté pour la seconde solution via Airbnb. A deux, nous avons payé 155 euros pour trois nuits. L’hébergement est globalement plus cher du côté du lac de Côme. Plus d’un mois avant notre départ, certains hôtels étaient déjà complets sur Bellagio. Pour une nuit (avec petit-déjeuner inclus), nous avons payé 90 euros.
  • Quand partir ? En ce qui concerne Milan, j’aurais envie de dire toute l’année même si, climat continental oblige, les températures sont assez froides en hiver. Partis à la fin du mois de mars, nous avons profité de journées ensoleillées (avec des températures maximales de 18 degrés). Pour le lac de Côme, mieux vaut, à mon sens, privilégier la période entre avril et juin. En effet, les bateaux sont moins nombreux en hiver et certaines villas (principales attractions touristiques de la région) sont fermées. En été, le lac est pris d’assaut par une foule de visiteurs (agoraphobes, s’abstenir).

La Corée du Sud pour les novices

  • nombre d’habitants : 49 millions
  • superficie : 49 994 km²
  • langue : coréen
  • monnaie : won de Corée du Sud (la Corée du Nord a aussi son won). 1 euro = 1 280 wons

La Corée pratique :

– argent : mieux vaut être prévoyant et faire du change avant de partir car si, dans les grandes villes, on trouve des distributeurs acceptant les cartes étrangères, c’est loin d’être le cas dans le reste du pays. La bonne nouvelle, c’est qu’en Corée, la vie est nettement moins chère qu’en France. Pour quinze jours, et pour deux, on a eu besoin de l’équivalent de 1400 euros, ce qui fait quelque chose comme 1 700 000  wons. Avec cette somme, on a pu tout payer sauf les vols ;

– hôtels : à moins de partir en haute saison (en Corée, cela doit correspondre aux mois de juillet-août), la réservation plusieurs mois à l’avance n’est en rien impérative. Les solutions d’hébergement sont, en effet, nombreuses. Les hôtels bon marché n’offrent pas le petit-déjeuner. Dans les « guesthouses », il est souvent compris dans le prix mais est de qualité très variable selon les établissements. Pour un lit en dortoir dans une « guesthouse » avec toilettes et douches communes, il faut compter 15 000 wons. Dans la plupart des établissements, shampoing, gel douche, serviettes et sèche-cheveux sont à disposition ;

– restaurants : la cuisine coréenne est aussi dépaysante qu’excellente. Elle est aussi épicée (palais sensibles, prenez garde à tout ce qui est rouge !). On se régale pour pas cher si on mange local. Les Coréens ne sont pas très branchés desserts, boissons non plus car, si une carafe d’eau est généralement placée sur la table, on ne vient généralement pas vous proposer d’autres breuvages. En Corée, on mange avec des baguettes et une cuillère à soupe mais, la plupart du temps, les serveurs apportent des fourchettes aux Occidentaux pas doués (parfois, ils nous montraient même comment assortir les mets) ;

– transports : le réseau de bus est excellent et permet de voyager dans tout le pays pour pas cher. Conseil : quand on arrive dans une ville par le bus, mieux vaut se renseigner, à la gare routière, sur les horaires des cars pour organiser la suite de son voyage (normalement, tout est affiché) et limiter ainsi les temps morts en mode « je ne savais pas qu’il n’y avait que deux bus dans la journée ». En effet, si on ne parle pas le coréen, la recherche des horaires des bus sur Internet est loin d’être évidente. Les trains sont nombreux (mais on n’en a pas pris) et les métros parcourent les plus grandes villes. Pour rallier l’île de Jeju, nous avons pris l’avion (on peut aussi y aller en ferry) ;

– quand partir : en été, il fait très chaud et en hiver, les températures peuvent descendre très bas. La meilleure période pour visiter le pays est sans doute septembre-octobre car le mercure ne monte pas trop haut (lors de notre voyage, au mois d’octobre, il a fait au maximum 25 degrés) et les couleurs, notamment dans les parcs naturels, sont magnifiques.