Au programme, randonnées, sauna, spa et bonne bouffe !
- Amuse-bouche : le mont Truc
Petite randonnée d’introduction où ça grimpe un peu mais pas trop (environ 500 mètres de dénivelé). La majeure partie du parcours se déroule en forêt. Le mont Truc culmine à 1811 mètres mais il ressemble davantage à une grosse motte de terre qu’à une montagne. Après l’effort, le réconfort avec une tartelette aux myrtilles engloutie à l’auberge le Truc. 7 kilomètres parcourus lors de cette mise en jambes.


- Entrée : les lacs Jovet
Les choses sérieuses commencent avec cette première randonnée à la journée. Nous reprenons un chemin bien connu puisque nous l’avions déjà arpenté lors de l’aventure TMB. On se gare près de l’église Notre-Dame-des-gorges. Une chose est sûre, la montée vers le refuge de la Balme est toujours aussi raide même si je pense avoir réalisé un meilleur chrono que la première fois (il faut dire aussi que le sac est moins lourd que sur le TMB). Au refuge de la Balme, on se ravitaille en eau parce qu’il fait chaud. Contrairement au TMB, on ne prend pas la direction du col du Bonhomme mais celle des lacs Jovet. Le premier lac se dresse devant nous et c’est sur ses rives que nous nous posons pour déjeuner et admirer le magnifique reflet des montagnes dans ses eaux claires. Le deuxième lac est par endroits recouvert de glace. Pour le retour, on emprunte une variante plus courte mais plus raide avant de rejoindre le sentier principal à mi-chemin. Bilan de séance : 16,5 kilomètres parcourus pour 1000 mètres de dénivelé et quelques coups de soleil en prime.


- Plat de résistance : le mont Joly
Cette randonnée présente un grand avantage, celui d’avoir son point départ à seulement dix minutes de route du chalet. Le mont Joly fait partie du massif du Beaufortain. Ses pentes ne sont ni particulièrement douces ni ombragées. La montée vers le sommet est assez caillouteuse et, d’après les dires de certains, plutôt vertigineuse. Quoi qu’il en soit, on arrive sans encombre à la table d’orientation qui trône à 2525 mètres d’altitude. On déjeune un peu plus bas avant de redescendre tranquillement vers notre point de départ non sans prendre une petite variante au passage. Au total, on aura parcouru un peu plus de 13 kilomètres pour 1059 mètres de dénivelé.


- Fromage : le col de la Fenêtre
Pour varier les plaisirs, nous empruntons le télécabine de la gorge puis celui du signal aux Contamines-Montjoie qui nous emmènent au point de départ de notre randonnée. Il fait chaud et, pour bien faire les choses, le sentier est peu ombragé. Après une ascension que j’ai trouvée plutôt intense, on arrive au col de la Fenêtre qui culmine à 2245 mètres d’altitude. On redescend au petit trot (petit, j’ai dit petit) pour reprendre le télécabine avec dans la bouche un bon goût de tarte aux myrtilles dévorée au Réché. Bilan du jour : 10 kilomètres pour 631 mètres de dénivelé.


- Dessert : la passerelle du glacier
Petite randonnée de 6 kilomètres pour 400 mètres de dénivelé qui nous emmène à travers les bois depuis Bionnassay. On passe devant une jolie cascade avant d’emprunter la fameuse passerelle du glacier de Bionnassay sous laquelle l’eau s’écoule abondamment.
- Fromage : la ferme des Roches Fleuries
Située sur la route du Bettex donc tout près de notre chalet, la ferme des Roches Fleuries est l’endroit idéal pour faire le plein de fromages, saucissons, confitures et autres produits locaux. En début de séjour, nous avions acheté du fromage à raclette sur le marché de Saint-Gervais qui n’était certes pas mauvais mais qui ne nous avait pas enchantés non plus. Ceux parmi nous qui ont ramené de l’Abondance, de la tomme et du fromage à raclette (qui est en plus bien moins cher que celui trouvé au marché) de la ferme des Roches Fleuries n’ont pas été déçus.
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Digestifs :
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Megève : une des stations les plus huppées des Alpes françaises, les boutiques de luxe sont là pour le rappeler aux visiteurs.
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l’Aiguille du Midi : attraction touristique majeure du pays de Chamonix, le téléphérique menant à l’Aiguille du Midi est certes un manège un peu cher (67 euros l’aller-retour pour un adulte) mais la vue à 3842 mètres d’altitude est splendide (tout du moins quand le ciel est dégagé). Le clou du spectacle est peut-être ce qu’ils appellent le pas dans le vide, à savoir une passerelle en verre qui offre aux visiteurs un panorama vertigineux sur les Alpes. Le mois d’août n’est sans doute pas la période la plus favorable pour emprunter le téléphérique tellement les files d’attente sont longues. Inutile de préciser qu’à plus de 3000 mètres d’altitude, la température extérieure en prend un coup et que la petite laine s’avère nécessaire.
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Chamonix : sans doute une des villes les plus touristiques de Haute-Savoie avec les hautes montagnes qui l’entourent et qui attirent de nombreux visiteurs été comme hiver. Ses rues sont parsemées d’un nombre impressionnant de boutiques de sport. On a dîné à la Casa Valerio, restaurant italien de bonne facture.
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