Départ aux aurores pour prendre l’avion à Orly. Le vol, opéré par Transavia, décolle à 07:20, soit exactement l’horaire prévu. Le billet aller-retour nous aura coûté 84 euros.
Arrivées à bon port, on monte dans le métro pour le centre-ville. On décide de prendre directement le tram 28, réputé pour offrir un bel aperçu de la vieille ville. Il y a déjà une belle file d’attente devant l’arrêt. Les trams étant très petits (composés d’une seule voiture), la queue ne diminue pas si vite. Là où le bât blesse, c’est qu’un fois à bord, mon amie se fait bousculer et voler son portefeuille… Autant dire que le séjour commence sur les chapeaux de roues ! Bref, c’est un peu désappointées que nous descendons de ce bon vieux tramway… Conseils : n’empruntez pas les « trams historiques » avec de gros sacs à dos car ils sont étroits et blindés, gardez un oeil (très) attentif sur vos affaires car les vols sont fréquents.
On marche jusqu’à notre auberge, le Home Lisbon Hostel, ce qui représente une belle trotte. Nos sacs déposés, on déjeune au Nicolau (rua de Sao Nicolau 17), petit restaurant très agréable situé juste à côté de l’hôtel.
On se promène ensuite dans les quartiers Est de la ville qui offrent de magnifiques points de vue.
Avec son bassin et son petit jardin, le Miradouro Santa Luzia est un endroit particulièrement agréable.
On déambule dans les charmantes ruelles du quartier de l’Alfama. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles sont étroites !
On prend la direction du poste de « police touristique » afin de déclarer le vol du portefeuille. Le policier qui nous reçoit (il parle anglais) est du genre original. Il est intarissable sur la protection des personnalités (pourquoi en arrive-t-on à ce sujet, me demanderez-vous ; parce qu’un écran diffuse des images de la formation des policiers portugais) et nous donne un conseil plutôt étonnant pour protéger son argent : le cacher dans son soutien-gorge… Evidemment, c’est moins pratique pour les pièces (et je ne vous parle pas des cartes d’identité et de crédit !) et, de surcroît, sans doute plus difficile à mettre en oeuvre pour la gent masculine…
On se pose en terrasse et on commence à discuter avec les deux Allemands de la table d’à côté. On boit plusieurs verres en leur compagnie avant de repasser à l’auberge et dîner ensuite au Stasha (rua das Gaveas 33) sur les conseils de la sympathique réceptionniste de l’auberge. Le restau est, à vrai dire, d’inspiration italienne plus que portugaise mais c’est loin d’être mauvais. Fatiguées par cette première journée, on rentre à l’hôtel.