Lisbonne : bilan

Avec le vol du portefeuille dans le tram 28 très peu de temps après notre arrivée, notre séjour a commencé sur les chapeaux de roues ! Rien de dramatique non plus mais cette histoire nous aura fait perdre pas mal de temps entre le dépôt de plainte et la visite au consulat de France pour effectuer les formalités d’usage en cas de vol de vol de papiers d’identité.

Cette petite mésaventure mise à part, nos vacances lisboètes se sont déroulées sans encombre et nous ont beaucoup plu ! Le monument qui m’a le plus impressionnée est sans doute le splendide Mosteiro dos Jerónimos mais ce que j’ai par dessus tout apprécié, ce sont les promenades dans les petites rues tortueuses. Je recommande vivement l’excursion à Sintra, ville si proche de Lisbonne et si riche en histoire.

Je garde un souvenir ému de la gentillesse et de la spontanéité des Lisboètes. Les gens sont charmants et discutent volontiers avec les touristes.

Lisbonne offre des cafés, bars et restaurants aux prix nettement moins élevés que dans les grandes villes françaises, ce qui est très appréciable. Par ailleurs, on y mange très bien (même si la plupart des plats que j’ai goûtés étaient un peu trop salés à mon goût).

Peut-être sommes-nous allées un peu tôt dans l’année à Lisbonne. S’il n’a plu qu’à Sintra, il n’a pas fait très chaud et le soleil est souvent resté caché. Persuadée que la capitale portugaise est encore plus belle sous un peu plus de lumière, je conseillerais de partir à partir du mois de mars.

Un point négatif ? Peut-être les transports publics sans doute quelque peu débordés par l’afflux de touristes car Lisbonne est, par rapport à d’autres capitales européennes, une ville relativement petite. Bus et trams sont souvent bondés et leur fréquence n’est pas toujours optimale.

Sur ce, il ne me reste plus qu’à vous dire : « à bientôt pour de nouvelles aventures ! ».

Au consulat de France et à Sintra

J’ai mieux dormi que la nuit précédente malgré le fait que nos compagnons de chambrée ne se soient pas montrés des plus discrets. Entre l’Asiatique arrivée après une heure du matin, qui, après avoir allumé la lumière, a fait rouler sa valise dans le dortoir, et le Texan, qui s’est cru obligé de se lever à quatre heures et demi du matin en faisant un boucan d’enfer, on a pris cher ! Nous prenons le petit-déjeuner et, avant dix heures, nous sommes dans les rues de Lisbonne.

Nous prenons le tram pour nous rendre au consulat de France (rua Santos-o-Velho, 5) afin que mon amie, qui s’est fait voler ses papiers, puisse se faire délivrer un laisser-passer.

Je l’attends au Heim Café (très sympa ce petit café, ils font pas mal de choses à manger), situé juste en face, car, en raison des mesures de sécurité, je ne suis pas autorisée à l’accompagner. Une bonne heure plus tard, elle sort du consulat. Au final, ils ne lui ont pas fait de laisser-passer (apparemment, c’est payant) mais un autre document certifiant qu’elle était titulaire d’un passeport qui a été volé. Je pense que le fait qu’elle puisse présenter une copie dudit passeport et la plainte déposée auprès des services de police a aidé.

Ces formalités accomplies, on marche vers la gare de Rossio pour prendre le train en direction de Sintra.

Le trajet dure quarante minutes pour la modeste somme de cinq euros par personne aller-retour. Arrivées à Sintra, on casse la croûte au Monserrate Confeitaria (av. Heliodoro Salgado 2), petit restaurant situé dans le centre.

On marche vers le Palácio nacional qui est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Palais d’origine maure, il a été agrandi par plusieurs souverains avant que l’inévitable Manuel Ier lui apporte sa touche finale au XVIe siècle. Les différentes pièces composant le palácio sont sublimes, mention spéciale pour les plafonds. Pour visiter cet endroit magnifique (ce que je vous recommande vivement), il vous faudra débourser 9.50 euros.

On prend ensuite le bus 794 pour nous rendre au Palácio nacional da Pena. Le trajet aller-retour coûte 5,50 euros et dure une vingtaine de minutes. Une chose est sûre, ce château ne laisse pas indifférent ! Juché au sommet d’une colline, il détonne avec ses dômes en forme de bulbe et ses couleurs vives.

Pour arriver à un tel résultat, Ferdinand de Saxe Cobourg-Gothat eut recours en 1840 aux services d’un architecte prussien, Ludwig von Eschwege.

Le parc, qui entoure le palais, est magnifique mais étant donné que l’heure de fermeture approche, nous ne pouvons pas l’explorer comme nous l’aurions voulu. A la sortie du domaine, nous tombons sur une longue file d’attente devant l’arrêt du bus pour rentrer à Sintra. Le problème, c’est que pendant plus d’une demi-heure, on ne voit aucun bus à l’horizon, le tout sous une pluie de moins en moins fine… Après plus d’une heure d’attente, nous parvenons à monter dans un bus (nous avons dû en laisser passer plusieurs). Coup de bol, nous sommes les deux dernières à monter… Une vingtaine de minutes plus tard, nous sommes dans le train pour Lisbonne (par chance, un train partait juste quand le bus nous a déposées).

Ce soir, on mange le délicieux dîner de l’auberge concocté par Mamma, la mère du propriétaire de l’hôtel. Le repas se compose d’une entrée, d’un plat et d’un dessert. Le vin ainsi qu’un digestif sont compris dans le prix (10 euros). L’ambiance est très sympa, on reste discuter avec les gens assis à notre table jusqu’à une heure et demi du matin.