Haute-Savoie : prologue

Une semaine de vacances en Haute-Savoie en six questions …

1. Qui ?

Neuf badistes (dont vos fidèles Panda 1 et Panda 2) et une athlète. Le beau sexe (trois contre sept) n’est pas majoritaire.

2. Où ?

A Seytroux (à une dizaine de kilomètres de Morzine), en Haute-Savoie dans un magnifique chalet fastueusement doté d’un sauna, d’un spa et d’une belle vue sur la montagne.

3. Pour quoi faire ?

Officiellement, de la randonnée (officieusement, de bons gueuletons : croissants et pains au chocolat faits maison, bières, burgers, raclette, tartiflette, pizzas, pâtes carbo, barbecue, portions généreuses de tome de Savoie et d’Abondance; je vous passe les détails…).

4. Combien ça coûte ?

A dix, la location du chalet pour une semaine revient à 300 euros par tête, somme à laquelle il faut ajouter les courses, le carburant (parce que nous y sommes allés à trois voitures) et les péages. La bonne vieille Casio indique environ 500 euros par convive en tout et pour tout.

5. Qu’ai-je emporté avec moi ?

  • Un sac de randonnée (pour des randos à la journée, un sac de vingt ou trente litres est suffisant)
  • Trois foulards « tour de cou »
  • Un collant de course à pied
  • Deux jupes de rando-trail
  • Quatre t-shirts de rando
  • Cinq paires de chaussettes de randonnée
  • Une paire de chaussures montantes de randonnée
  • De la crème solaire
  • Deux gourdes en inox
  • Une paire de lunettes de soleil
  • Un imperméable
  • Une paire de tongs
  • Quelques vêtements « de ville »
  • Des masques en tissu, Covid-19 oblige

6. Que ramener de Haute-Savoie ?

Du fromage bien évidemment (de la tomme, qu’elle soit de vache, de brebis ou de chèvre, de l’Abondance, du formage à raclette et j’en passe), de la confiture de myrtilles, du miel en plus du traditionnel magnet pour le frigo.

L’hiver canadien : guide de survie

Neige, températures négatives, vent glacial… L’hiver canadien a de quoi effrayer les plus frileux ! Certes, le mois de février au Canada n’a rien de tropical mais dédramatisons ! Pour vous donner une idée de ce que j’ai emporté, voici un inventaire à la Prévert du contenu de mon sac à dos :

  • Ce que j’avais déjà dans les placards (parfois depuis des années) et que j’ai emmené:
  1. Une polaire Décathlon de randonnée d’hiver
  2. Un pantalon Décathlon de randonnée neige
  3. Un sous-pantalon Décathlon en laine mérinos
  4. Des chaussures de randonnée (modèle haute montagne)
  5. Des chaussons (pour ne pas avoir froid aux pieds dans les appartements)
  6. Trois paires de chaussettes de randonnée
  7. Deux sous-pulls de randonnée, l’un en polaire, l’autre en laine mérinos
  8. Une paire de collants polaires
  9. L’incontournable gourde en inox
  • Ce que je n’avais pas dans les placards et que j’ai dû me procurer :
  1. Une grosse parka Décathlon (110 euros) : coup de chance, elle m’a gentiment été prêtée par une amie (allez faire un tour sur son blog de voyage, il est très réussi !)
  2. Une paire de moufles de ski Ellesse (35 euros chez Go Sport) réputées tenir plus chaud que les gants
  3. Une paire de sous-gants (10 euros chez Décathlon ; pas terribles, plusieurs trous se sont formés à la main droite)
  4. Deux paires de chaussettes Décathlon dites grand froid (environ 15 euros)
  5. Un sous-pantalon en synthétique Odlo (35 euros au Vieux Campeur)
  6. Une polaire Ragwear (50 euros au Vieux Campeur) plus chaude que respirante ; j’avais certes d’autres polaires de rando mais j’avais peur qu’elles ne soient pas assez épaisses
  7. Un sous-pull de randonnée Décathlon en laine mérinos à col montant (35 euros)
  8. Des bottes de neige Sorel. Il s’agit de mon plus gros investissement. La frileuse des pieds que je suis craignait plus que tout pour la survie de ses chers orteils et a aligné 140 euros pour une paire de bottes au Vieux Campeur. Quoiqu’un peu lourdes, elles ont parfaitement fait l’affaire, en ville comme dans les sentiers enneigés. Panda 2 avait, lui, opté pour une paire de bottes Décathlon à 35 euros, achat peu concluant car ses pieds furent souvent mouillés…

C’est à peu près tout (loin de moi l’idée de détailler le nombre de culottes ou le contenu de la trousse de toilette) car je n’avais pas de bagage en soute. Voyager avec un bagage cabine pour seul compagnon permet de partir plus léger, ce qui est d’autant plus facile quand on loue des appartements équipés d’une machine à laver et d’un sèche-linge.

Alors, ai-je survécu ? La rédaction de cet article permet de trancher par l’affirmative ! La température au Québec l’hiver est en fait très variable selon les jours. On aura ainsi expérimenté du -24 au +5. Quand il faisait vraiment froid, je portais mon pantalon de randonnée neige assorti d’un sous-pantalon. Alors que le pantalon était au lavage, j’ai porté un sous-pantalon avec le collant polaire par dessus sans sentir tant que ça le froid montréalais. Sortir en jupe à Montréal n’a donc rien d’impossible, il suffit d’avoir les bons vêtements. J’aurais même pu apporter une robe supplémentaire (moi qui ne porte presque jamais de pantalons) !

En route !

Pour nos quinze jours en Corée du Sud, nous sommes partis avec deux sacs à dos, respectivement de 60 et 70 litres. Nous avions réservé nos billets deux mois à l’avance et payé environ 500 euros par tête pour l’aller-retour. Nous avions opté pour le tarif le plus avantageux, qui était, à l’époque, celui proposé par Air China, ce qui impliquait donc un transit par Pékin.

Avant de partir, je m’étais interrogée sur la protection des sacs à dos en soute, question visiblement à la mode sur les forums de voyageurs. Les housses de protection étant, à mon sens, encombrantes, nous nous sommes contentés de bien resserrer les lanières et de faire en sorte pour que rien ou presque ne dépasse afin d’éviter qu’un élément du sac se coince dans les tapis des aéroports. Résultat positif : nos sacs étaient toujours en parfait état à la fin du voyage. J’ajoute qu’à Roissy, les sacs à dos sont placés dans un chariot et non directement sur les tapis sur lesquels glissent les bagages juste après l’enregistrement. A l’arrivée à Séoul, nos sacs avaient été déposés dans de grands bacs sur le tourniquet.

Notre vol décollait de Roissy en début d’après-midi, horaire qui nous convenait tout à fait. Pour rallier Pékin par les airs, il faut compter dix heures. C’était la première fois que nous voyagions avec Air China et ce sera sans doute la dernière. Si certains d’entre vous ont de bons souvenirs de voyages avec cette compagnie, j’en suis ravie mais ce n’est malheureusement pas notre cas. Air China est classée 93ème au classement Skytrax et, après l’avoir testée, je comprends mieux pourquoi : plateaux repas peu garnis (gros mangeurs, prévoyez un encas), écran tactile pas des plus fonctionnels (au retour, la manipulation se faisait via un vieux joystick, celui de mon ami était cassé), offre de divertissement limitée, personnel parlant peu ou mal anglais. Mon plus grand grief envers Air China concerne l’eau. En effet, la compagnie ne donne pas de bouteilles d’eau aux voyageurs pour la nuit. Les hôtesses passent, certes, de temps en temps dans les rangées mais les verres d’eau proposés sont minuscules. Il n’y a pas non plus de bouteilles et de verres à disposition des passagers au fond de l’avion, il faut demander (je me suis, d’ailleurs, fait engueuler pour avoir demandé de l’eau alors qu’il y avait soi-disant des turbulences). De plus, les lumières de la cabine ont été rallumées deux heures avant le petit-dej, ce qui fait quand même un peu tôt !

Nous avions environ deux heures de transit à Pékin (aéroport de Pékin = paradis du panda en peluche, et ça, Panda [avatar de l’auteur de ce blog], il kiffe !).

Le premier avion n’ayant pas eu de retard nous avons pu tranquillement prendre notre correspondance pour Séoul où nous sommes arrivés deux heures plus tard. C’était là-bas le début de l’après-midi, il faisait beau et l’aventure pouvait commencer !