Montréal en hiver

Neige, froid, arbres dénudés, Montréal en hiver offre un visage bien différent qu’à la belle saison mais n’ayez crainte, la ville et ses alentours vous réservent une kyrielle d’activités !

  1. Patiner dans les parcs

A Montréal en hiver, ce ne sont pas les patinoires qui manquent ! Au parc La Fontaine, au parc Jarry, au Vieux-Port ou au Mont-Royal, les patineurs affluent pour profiter des joies de la glisse. Si vous ne disposez pas de votre paire de patins, pas de panique, il est souvent possible d’en louer.

2. Se promener dans les allées du célèbre parc du Mont-Royal

Ce parc offre un grand nombre d’activités quelle que soit la saison alors foncez-y ! Patinage, ski de fond, promenade en raquette, on trouve toujours quelque chose à y faire. Pour notre part, nous nous y sommes rendus à pied en partant du parc Jarry, ce qui fait une belle trotte. Pour atteindre le parc, nous avons traversé le cimetière Notre-Dame-des-Neiges qui porte si bien son nom en hiver (le seul bémol, c’est qu’on a eu un mal de chien à en trouver la sortie à notre retour du parc du Mont-Royal). Le belvédère du Mont-Royal et son chalet sont nettement moins fréquentés qu’en été. En ce qu’il est doté de bancs, du wifi et de toilettes, le chalet est l’endroit idéal pour faire une petite pause au chaud.

3. Se gaver de bagels et de cookies

On trouve en Amérique du Nord d’excellents bagels. C’est toujours pour moi l’occasion d’en acheter pour les garnir ensuite avec de la confiture ou du Philadelphia. Saint-Viateur est une des boutiques les plus réputées pour les bagels. L’enseigne dispose de plusieurs boulangeries dont une ouverte jour et nuit (celle du 263, rue Saint-Viateur Ouest). Il y a d’autres revendeurs de bagels à Montréal néanmoins je n’ai pas goûté leurs produits.

Un séjour en Amérique du Nord rime également avec dégustation de cookies. On en trouve dans de nombreuses boulangeries (je pense notamment à celle du marché Jean Talon), cafés et supermarchés (ceux de Métro sont, de l’avis de beaucoup, les meilleurs parmi les cookies des grandes surfaces). Au supermarché, je me ravitaille en pépites de chocolat car celles que l’on trouve au Canada et aux États-Unis sont meilleures que leurs homologues européennes. En effet, elles sont bien plus grosses et il existe plusieurs parfums, à savoir chocolat noir, chocolat au lait et mon préféré légèrement sucré (semi-sweet).

4. Manger au restaurant (pour continuer dans le même registre)

Comme toutes les grandes métropoles, Montréal regorge d’endroits où manger. Si vous voulez goûter à la grande spécialité locale, il faudra vous diriger vers un restaurant de poutine. Cette fois, nous avons mis le cap sur Poutineville, enseigne qui dispose de plusieurs succursales à Montréal. A Poutineville, il y a certes, majoritairement de la poutine, néanmoins ceux qui trouvent peu ragoûtant cet incontournable de la gastronomie canadienne pourront choisir un des sandwichs chauds présentés sur la carte.

Parmi les restaurants dont nous avons franchi la porte figure le Saint-Viateur Bagel & Café (1127 avenue du Mont-Royal Est) qui sert ces célèbres petits pains ronds délicieusement garnis de saumon, poulet, bœuf et j’en passe. A chaque fois, je me régale ! Les Québécois semblent beaucoup apprécier les œufs et une chaîne de restaurants, répondant au doux nom de l’Oeufrier, semble l’avoir bien compris. A l’Oeufrier, les œufs bénédictines occupent évidemment une place de choix. Plusieurs jus de fruits ou légumes, dont le Déculpabilisateur (ainsi nommé car il contient des épinards) sont à la carte.

5. Se promener dans les différents quartiers de Montréal

Je ne vais pas faire ici un descriptif de chaque quartier de la plus grande ville du Québec mais sachez que le Plateau Mont-Royal, où vivent de nombreux Français, est très agréable.

Le Vieux-Port de Montréal est peut-être le quartier historique par excellence de Montréal. Certes, il est éminemment touristique, ce qui explique que ses bars et restaurants ne sont pas particulièrement bon marché. La basilique Notre-Dame de Montréal est un des édifices les plus remarquables du quartier. Le spectacle son et lumière Aura illumine le chœur de la basilique sous son plus beau jour. La représentation est jolie et impressionnante mais relativement chère (29 dollars).

6. Découvrir le parc national du Mont-Saint-Bruno, situé tout près de Montréal

Localisé dans la région administrative de la Montérégie, le parc national du Mont-Saint-Bruno est un haut lieu de ski, luge et randonnée. On peut aussi y louer des vélos à pneus surdimensionnés. Géré par la Sépaq, ce parc n’est certes pas très grand mais constitue une agréable mise au vert.

 

NB : cette liste n’est absolument pas exhaustive !

 

Québec : c’est tipar !

Québec, prépare-toi, on arrive ! On se met en route un peu avant huit heures pour prendre ces bons vieux RER A et B en direction de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. C’est le terminal 3 qui nous accueille aujourd’hui et force est de constater que ce n’est ni le plus moderne ni le plus agréable. Peut-être parce que presque toutes les compagnies qui l’utilisent sont des compagnies à bas prix ? Nos deux gros sacs à dos enregistrés, on passe avec succès la police aux frontières, formalités qui nous auront pris très peu de temps. Nous voilà dans la salle d’embarquement prêts à en découdre ! Alors, certes , on embarque mais le décollage, initialement prévu à 11 heures 30, n’aura pas lieu avant 12 heures en raison d’une « congestion » pour reprendre le terme employé par notre commandant de bord, dont l’accent indique que nous avons affaire à un natif de la belle province. On a d’ailleurs droit à du Roch Voisine pour se mettre dans l’ambiance !

Chez Air Transat, l’espace disponible pour les jambes est assez réduit. Conseil d’ami, n’oubliez pas vos oreillettes pour profiter de l’écran de divertissement car celles-ci sont payantes, tout comme la couverture (pour ma part, mon manteau et mon coussin pour le cou me tiendront compagnie pendant le vol). Justement, puisque j’en suis au divertissement, pas grand chose à se mettre sous la dent tant en films qu’en musique. Après, on ne va pas non plus trop se plaindre, Air Transat étant sans doute la compagnie la mois chère pour se rendre au Canada. Le déjeuner n’est pas mauvais, j’ai connu vraiment pire. Par contre, l’équipage a rencontré un problème de four, ce qui fait que certains passagers ont dû s’armer de patience avant d’être servis. Une heure avant de nous poser à Montréal, nous sommes gratifiés d’un petit sandwich chaud garni aux légumes et au fromage. Les plus gourmands pourront opter pour des repas plus haut de gamme et des en-cas plus nombreux mais évidemment il faut sortir la carte bancaire. Finalement, je n’ai pas eu froid dans l’avion et j’ai dormi au moins trois heures (pour compenser avec ma traditionnelle courte nuit de sommeil post départ).

L’Airbus A330 se pose fièrement à l’aéroport Trudeau. Les bagages récupérés, on se dirige vers les services de l’immigration. C’est très moderne, tout ou presque est dématérialisé (si bien que les puristes regretteront l’absence de tampon sur le passeport). La machine prend une photo de chaque arrivant, cliché pas toujours à leur avantage… On me demande si je n’ai rien à déclarer. Effrayée par la menace de 1300 dollars d’amende, me voici contrainte de déclarer un brave morceau de comté et une boîte de pâtes de fruits. Heureusement le passage à la douane se passe sans encombre.

Pour se rendre dans le centre-ville de Montréal, le plus simple et le moins dispendieux est de prendre le bus 747 (allusion au célèbre Boeing ?) dont le billet coûte 10 dollars. On attend le bus une vingtaine de minutes et il nous faut une heure pour atteindre la station de métro Berri-UQAM près de laquelle se trouve l’auberge de jeunesse Samesun (1586 rue Saint-Hubert) où nous avons réservé deux nuitées. Nous réglons le montant du séjour avant de déposer nos affaires dans le dortoir de quatre lits.

Il est grand temps de commencer à visiter Montréal ! On traverse le parc Lafontaine, royaume des écureuils. Les bancs sont si nombreux qu’il est difficile de ne pas trouver un endroit où s’asseoir !

Le Plateau-Mont-Royal est un des quartiers les plus emblématiques de Montréal. Il est le fief de nombreux Français installés dans la ville. Les rues sont parsemées de bars, boutiques de vêtements et disquaires, ce qui en fait un quartier très branché.

Je ne l’ai pas encore dit mais si nous avons élu le Canada comme destination de vacances cette année, c’est parce que mon frère vit à Montréal depuis plus d’un an. Muni d’un visa PVT, il a trouvé du travail là-bas. Je ne l’ai pas revu depuis qu’il a quitté la France en juin 2017 alors il y a un peu d’excitation ! On retrouve donc Frère avec qui on dîne au Hachoir (4175 rue Saint-Denis), restaurant qui, comme son nom l’indique, sert essentiellement de la viande. Amateurs de viande saignante, le Canada n’est pas un pays pour vous car la réglementation impose que les pièces soient bien cuites. Je n’ai malheureusement pas pu finir mon burger, tellement la viande était compacte.

Un peu fatigués par le voyage, on décide de rentrer à l’auberge. On descend la rue Saint-Denis, célèbre pour accueillir des concerts et toutes sortes de performances artistiques.