Turin : de la Venaria Reale au musée de l’automobile

La Venaria Reale est un des châteaux les plus célèbres du Piémont. Pour s’y rendre, plusieurs solutions s’offrent à vous : train, bus Venaria Express, bus 11. C’est sur cette dernière alternative que se porte notre choix car le bus 11 passe pas très loin de l’appartement. On monte dans ledit bus, on veut acheter des tickets sauf que le chauffeur nous explique qu’il n’en vend pas. Nous comprenons que certains bars et kiosques aux alentours en vendent mais ils sont fermés en ce dimanche matin… Le chauffeur nous laisse malgré tout monter (fort aimable de sa part) et c’est donc en bons fraudeurs que nous arrivons une bonne demi-heure plus tard à la Venaria Reale.

Plusieurs types de billets coexistent et, il faut bien le dire, nous ne saisissons pas très bien les subtilités entre les différentes options. Nous optons pour la formule dite intégrale qui a cependant un coût (25 euros). Notre visite débute par les magnifiques jardins dans lesquels semble se dérouler une compétition d’attelages de chevaux. Les gens sur les calèches sont habillés en costumes d’époque.

Pour se mettre au frais (car le soleil tape fort), on entre dans le château. Au programme : tapisseries, peintures, pièces immenses. Notre billet nous ouvre l’accès aux expositions temporaires. L’une est consacrée à la fragilité des œuvres d’art et l’autre présente une collection de meubles anciens. Ces expositions n’ont, à mon sens, pas d’intérêt majeur.

On déjeune dans l’un des cafés que compte le site. Les paninis tomate mozza sont très réussis. On poursuit la visite et après un dernier tour dans le jardin, on hisse les voiles. Les tabacs et bars auxquels on s’adresse pour acheter des tickets de bus n’en vendent pas si bien qu’on s’en procure via le distributeur de la gare. Il n’est guère aisé de s’y retrouver parmi les différentes options proposées par l’écran, ce qui fait qu’on se retrouve avec un seul ticket à 6,50 euros alors qu’on pensait obtenir plusieurs billets individuels pour ce prix. Le bus arrivant, on monte quand même dedans, conscients que ce ticket est certes valable pour plusieurs voyages mais pour une seule personne.

Après un bref passage par l’appart, on prend la direction du musée automobile de Turin. Il est situé assez loin du contre-ville, du coup on y va en métro. Turin est traversée par une seule et unique ligne de métro, pas trop compliqué donc de s’y retrouver. Le musée automobile est bien conçu et très intéressant. Des modèles de toutes marques et de toutes époques y sont exposés. Évidemment, la production nationale est à l’honneur mais pas seulement car la DS (cocorico !) et les voitures américaines y sont également célébrées. Je ne sais pas s’il est là constamment mais un écran géant diffuse la rencontre opposant l’Allemagne au Mexique. Au vu du résultat final, j’imagine une ambiance assez tendue dans les Biergarten de Munich à Berlin…

La faim se faisant ressentir, on marche jusqu’à Eataly (compter dix minutes d’effort en partant du musée). Si vous ne connaissez pas cette chaîne de magasins, sachez qu’il s’agit presque d’un incontournable pour les amateurs de gastronomie italienne. On y trouve toutes sortes de produits, essentiellement alimentaires, fabriqués dans la péninsule. Fromages, pâtes, charcuterie, biscuits…, vous y trouverez forcément votre bonheur. On peut aussi y manger ce que nous faisons et, comme à Milan, c’est délicieux. Je vous recommande vivement les spaghettis aux tomates et à la mozzarella, elles sont divinement bonnes. On achète trois paquets de pâtes, un saucisson et du chocolat (en guise de dessert) avant de rentrer dans notre logis.