De bon matin, nous prenons la direction de « Castro » (rien à voir avec Fidel), quartier célèbre pour être le coeur de la communauté gay de San Francisco. Le drapeau arc-en-ciel est, d’ailleurs, très présent dans les rues. On arrive devant la « maison bleue » chère à Maxime Le Forestier.
Elle est bien sympathique cette petite maison mais, contrairement à ce que raconte Maxime, elle n’est pas adossée à la colline. En 2011, une plaque commémorative est posée devant la maison, et ce, en présence du chanteur.
De « Castro », on marche vers « Mission », le district hispanique de San Francisco. Historiquement, c’est le tout premier quartier de la ville. Impossible de passer à côté des magnifiques peintures qui ornent de nombreux murs. Si pas mal d’entre elles évoquent l’immigration (celles des latinos vers le pays de l’oncle Sam), Michael Jackson et la vierge Marie y sont aussi représentés.
Nous déjeunons à « La Taquería ». Cet établissement de restauration rapide est très connu dans le quartier. Nous sommes arrivés sur le coup de midi et il y avait déjà une longue queue. Nous atteignons enfin le comptoir et optons pour des tacos et des burritos. Juste avant de payer, je vois qu’il y a aussi du guacamole, du coup, je demande au gars, qui est à la caisse, s’il est possible d’en prendre et là, il me répond avec son accent mexicain « but of course, it’s possible ». En prime, il m’offre une délicieuse boisson aux fruits rouges. Les mets sont particulièrement bons pour un prix plus que raisonnable. Alors qu’on s’apprête à quitter le restau, le gars de la caisse me demande si on aimé. Je lui réponds en espagnol que oui, ça le fait marrer, et il m’offre une rose rouge. Je crois que j’ai gagné ma journée !
Nous continuons à explorer « Mission » avant de reprendre la direction de l’auberge de jeunesse. Nous dînons dans un restau thaïlandais tout près de celle-ci.
Notre séjour touchant à sa fin, il est venu le temps du bilan, objet de l’article suivant !