De retour à Tokyo : Ueno-koen et Yanaka

Ce matin, c’est la dernière fois que nous prenons le train au pays du soleil levant. A 8 heures 51, on embarque pour Tokyo. De Matsumoto, le train est direct mais il s’arrête très régulièrement. Vers midi, nous sommes de retour dans la capitale.

On achète à la gare deux cartes rechargeables Pasmo pour pouvoir utiliser les transports dans cette ville immense. Nous prenons le métro pour nous rendre à notre hôtel, le Khaosan World Asakusa. Il est bien plus grand que les établissements dans lesquels nous avons précédemment séjourné. L’accueil est sympathique, le personnel, visiblement accoutumé à la clientèle internationale, parle bien anglais. Pour quatre nuits, nous payons 28 800 yens. La chambre n’est pas encore prête alors le gars de l’accueil prend nos sacs et les place dans le garde-bagages.

On déjeune dans le quartier au Daikokuya (Asakusa, 1?31?10). Les tempuras sont délicieuses. On reprend ensuite le métro jusqu’à la station Ueno. On se promène dans les larges allées du Ueno-koen. Sous des tentes, des commerçants vendent vaisselle et autres objets.

On décide de suivre la promenade proposée par le Lonely Planet à travers le quartier de Yanaka. L’itinéraire nous fait passer par de belles rues calmes bordées de temples.

Au cimetière Yanaka-reien, les chats sont rois !

Au hasard de nos pérégrinations, on tombe sur un attroupement autour d’une mystérieuse mascotte. On voit quelqu’un monter dans une limousine et des gens qui dégainent leurs appareils photo. On se demande toujours qui pouvait bien être cette célébrité qui assistait visiblement à un événement promotionnel.

Les rues japonaises réservent bien des surprises aux Occidentaux. Aujourd’hui, spéciale dédicace à cette vitrine « chats patte en l’air » et à ces bus édition panda !

Vers 18 heures, nous rentrons à l’hôtel et découvrons notre dortoir. Celui-ci est composé de cinq lits de type futons. Ils sont bien plus propres que ceux de Matsumoto, deux draps (l’un pour le futon , l’autre à glisser sous la couette sont à disposition des clients).

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On dîne dans le quartier d’Asakusa où est situé l’hôtel. Le restau, sur lequel nous jetons notre dévolu, est localisé près du grand magasin Rox. Il sert des ramen à un prix particulièrement compétitif : avec des dumplings en supplément, nous en avons pour 1250 yens. Certes, ce n’est pas non plus exceptionnel mais ça se laisse manger !

De retour à l’hôtel, on fait connaissance avec nos voisins de chambrée, une Barcelonaise et un Californien.

 

Matsumoto, la ville au château

Nos hôtes de la Neko Neko sont vraiment adorables ! Ils nous ont emmené en voiture à la gare de Shin-Osaka. De là, nous prenons à 8 heures 40 le train pour Nagoya où nous changeons pour notre destination finale, Matsumoto, que nous atteignons vers midi. Sitôt arrivés, nous marchons vers la maison d’hôte dans laquelle nous avons réservé deux nuits, la Matsumoto No Yado. Celle-ci est située tout près du château (un quart d’heure de marche depuis la gare). La porte est ouverte mais il n’y a pas un chat. Quelqu’un (mais on n’a pas compris qui) arrive et nous dit de rentrer. Il téléphone à la personne, que nous pensons être la gérante, et nous la passe. Dans un bon anglais, elle nous suggère de déposer nos sacs et de régler les formalités plus tard. Sauf que lorsque nous revenons quelques heures plus tard, nous nous trouvons visiblement face à quelqu’un d’autre qui parle très peu anglais et qui ne comprend rien à ce qu’on lui raconte sur notre première venue à midi. Mais, on ne sait trop comment, tout finit par s’arranger.

La maison d’hôte est de type traditionnel japonais. Les lits sont des futons et ce sera notre première expérience avec ce type de couchage. Le point noir, c’est la salle de bain qui est à peu près tout sauf pratique et qui dégage une odeur pas très conventionnelle (humidité x 10 ?)… On ne voit quasiment rien sur les deux miroirs à notre disposition.

Ce qui marque entre Osaka et Matsumoto, c’est la différence importante de température. Cela est peut-être dû à l’air des montagnes voisines mais on se croirait déjà en hiver ici alors que nous étions en t-shirt à Osaka.

En début d’après-midi, nous visitons le magnifique château de Matsumoto. Classé parmi les trésors nationaux du Japon, il est absolument magistral.

L’attente est longue pour pénétrer dans l’édifice néanmoins on a patienté tout en s’instruisant car un charmant « guide volontaire » est venu nous donner des explications en anglais sur l’histoire du château ! C’est donc bien renseignés que nous entamons notre visite. Le château de Mastumoto est bien plus intéressant que celui d’Osaka car, contrairement à ce dernier, il n’a pas été reconstruit au XXe siècle. Nous sommes frappés par l’étroitesse des escaliers, il faut faire attention à sa tête. Des armes, des armures et d’autres objet sont exposés dans les différentes pièces.

Une fois sortis du château, nous allons manger. On a de la chance : un festival soba se déroule dans les jardins du château ! Le problème, c’est qu’il y a la queue à tous les étals. On patiente dans la file formée devant l’un d’entre eux. Une des cuisinières vient nous dire quelque chose en japonais mais naturellement on ne comprend rien. Elle parle aussi aux gens qui attendent derrière nous et ceux-ci s’en vont de suite. On percute alors qu’elle a sans doute voulu nous dire qu’ils ne servaient plus… Tant pis, on prend le risque de rester et quelques minutes plus tard, on nous remet deux plateaux chargés de cinq petites assiettes de nouilles, d’un œuf cru, d’une petite soupe et de wasabi. On ne sait pas exactement comment ça se mange mais, une chose est sûre, c’est délicieux !

On enchaîne ensuite avec la visite de l’ancienne école Kaichi, le plus ancien établissement primaire du pays. Le musée est sans doute beaucoup plus intéressant si on lit le japonais car les explications en anglais sont assez sporadiques.

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On se pose ensuite une demi-heure à la maison d’hôte. La Taïwanaise de notre chambre (elle étudie à Kyoto) nous donne plein d’infos sur Kamikochi (notre excursion de demain). Vers 18 heures, on prend la direction du centre-ville. On y trouve un supermarché où on achète des victuailles pour demain puis on dîne au Mensho Sakura (1-20-26 Chuo). Evoquer ce restau de ramen me met l’eau à la bouche tellement c’était bon ! Ce sont peut-être là les meilleures nouilles de notre séjour. Le ventre bien rempli, nous rentrons à la maison d’hôte.