Cette première nuit carioca fut des plus reposantes. Les deux lits doubles sont certes dans la même pièce (l’appartement est en fait un grand studio) mais celle-ci est très spacieuse. On prend le petit-déjeuner à Fornalha (Rua Ministro Viveiros de Castro, 33), chaîne qui propose des gâteaux et des petits en-cas salés. Le gâteau à la mousse de fruit de la passion a été jugé délicieux.
On prend le bus 583 (3,60 réals par personne) jusqu’au terminus qui nous amène à l’embarcadère du tramway qui monte au Christ Rédempteur. Sur place, on apprend que tous les billets pour un départ avant midi sont déjà écoulés, ce qui nous laisse plus d’une heure à tuer. Il est possible d’acheter les billets en ligne, ce que nous aurions sans doute dû faire (mais hier soir, nous étions plongés dans les recherches d’hébergement pour trouver un Airbnb de substitution !). Une chose est sûre, les billets ne sont pas donnés (75 réals) et ont, selon Pedro, beaucoup augmenté ces dernières années. Quoi qu’il en soit, la montée en tram vaut le coup. On traverse une forêt et les vues plongeantes sur la ville sont absolument magnifiques.
Là-haut, il faut se frayer un chemin parmi une foule de visiteurs venus du monde entier pour approcher la célèbre statue. Tout le monde veut faire sa photo avec ce Christ haut de trente mètres donc c’est un peu la cohue. Le panorama sur Rio est splendide.
Le Maracana est peut-être le stade le plus célèbre de la planète. Les amateurs de sport que nous sommes ne pouvaient assurément pas en manquer la visite. Pour entrer dans cette arène mythique, il vous faudra débourser minimum 50 réals (60 si vous optez pour une visite guidée). Au programme : salle de presses, vestiaires, entrée des joueurs. On peut s’assoir sur le banc des remplaçants et monter dans les gradins (mais impossible de fouler la pelouse). Bilan : belle découverte mais si vous n’êtes pas fan de football, la visite n’est, à mon sens, pas forcément indispensable.
En cette fin de journée, des matchs de football se déroulent sur Copacabana. Renseignements pris auprès du gardien de but au moment où un coup-franc est en train d’être tiré de l’autre côté du terrain (coup-franc qui s’est traduit par un goooooooooooooooooool !), il s’agit d’un tournoi amical préliminaire à la saison régulière de football sur plage qui va débuter dans quelques semaines.
On assiste au coucher du soleil depuis la plage qui est malheureusement assez sale, sans doute à cause de la forte fréquentation du samedi (ce qui n’est évidemment pas une excuse pour ne pas ramasser ses déchets). Les courants sont assez forts et l’eau est un peu plus froide que sur les plages de l’Etat de São Paulo. On va ensuite boire un verre au Cantinho Cearense devant la plage.
L’heure du dîner venue, nous arpentons les rues du quartier avant de nous arrêter devant un restaurant italien, La Trattoria (Rua Fernando Mendes, 7), particulièrement fréquenté. Nos plats sont cependant loin d’être à la hauteur ! Pâtes et ravioles baignent dans l’huile et n’ont aucun goût. Par curiosité, nous avons parcouru les avis publiés sur Google et là, c’est la stupeur car ils sont dans leur grande majorité très positifs. Est-ce parce que les Brésiliens ne sont pas vraiment connaisseurs de gastronomie italienne ? En tout cas, la plupart des avis sont rédigés en portugais, ce qui, à première vue, exclurait l’attrape-touristes (dans certains commentaires, les auteurs disent manger dans ce restau à chaque fois qu’ils sont de passage à Rio). Après, les avis sont peut-être faux. La question reste ouverte mais, à mon avis, passez votre chemin !