Taïwan : bilan

Pour commencer, passons en revue les affaires que j’ai bien fait de placer dans mon sac avant de partir :

  • la serviette (car celles des hébergements étaient parfois très petites ou en papier)
  • la crème solaire
  • les lunettes de soleil
  • des vêtements d’été

Ce que j’aurais pu apporter :

  • un porte-monnaie (ardemment réclamé par Panda 2 pendant le voyage) pour rassembler toute la bigaille qu’on nous a rendue
  • de la crème pour soulager les piqûres de moustiques, ceux-ci étant particulièrement actifs

Ce que j’ai apporté mais qui ne m’a pas servi :

  • les trois paires de chaussettes de randonnée (deux auraient largement suffi)
  • le Lonely Planet (le volume consacré à Taïwan, qui n’est par ailleurs pas disponible en français, n’est pas extraordinaire ; on aurait quasiment pu s’en passer)

Venons-en au bilan à proprement parler ! Taïwan ne fait pas partie de ces pays qui viennent tout de suite à l’idée quand on cherche une destination pour ses vacances. En effet, Taïwan évoque avant tout un pays industriel coincé quelque part entre la Chine et le Japon. Pourtant, si, sur le plan touristique, ce petit territoire reste essentiellement prisé par les groupes de Chinois, les charmes de celle qu’on appelait autrefois Formose font désormais également des émules dans nos contrées.

Il faut dire que Taïwan possède des atouts indéniables. Ainsi, cette relative petite île a su conserver, malgré sa modernité et son ouverture sur le monde, son authenticité. Les gens y sont très accueillants et toujours prêts à aider les étrangers même quand ils ne maîtrisent pas très bien l’anglais. Voyager à Taïwan m’a ainsi semblé plus facile qu’en Chine. Les paysages taïwanais impressionnent par leur verdure. Aux quatre coins du pays, on a l’impression d’être entouré de vertes collines. Sans oublier la mer qui n’est jamais loin à Taïwan. Les amateurs de plongée y trouveront leur bonheur, particulièrement sur les îles.

Les îles, justement ! nous n’en avons visité qu’une, l’île verte, néanmoins elle restera dans nos mémoires tellement ses plages nous ont enchantés. Le parc d’Alishan est tout à fait remarquable avec ses arbres millénaires et les hautes montagnes qui l’entourent. Nous avons trouvé splendides les gorges de Taroko, cependant, en ce que des permis (pas évidents à obtenir) sont indispensables pour emprunter les sentiers d’un kilométrage plus conséquent et que les navettes en bus entre les différents points d’intérêt ne sont pas très nombreuses, ce site n’est pas notre plus beau souvenir. On était à la base un peu sceptique par rapport au lac Soleil Lune en ce qu’il apparaissait comme éminemment touristique. Au final, il nous a beaucoup plu et on vous recommande chaudement d’en entreprendre le tour à vélo. La journée la moins intéressante du séjour fut, à mon sens, l’étape à Taitung. Alors, c’est vrai, nous nous sommes focalisés sur le quartier du port où nous logions dans l’optique de prendre le bateau le lendemain matin pour l’île verte. Peut-être aurions-nous dû opter pour un hôtel dans le centre-ville (que nous n’avons pas visité) afin de profiter d’un quartier plus animé ?

S’il y a une chose à propos de laquelle il est impossible d’être déçu à Taïwan, c’est bien la gastronomie ! Mention spéciale à Tainan, capitale culinaire nationale, où l’on mange admirablement bien. Poisson, porc, bœuf, tofu, nouilles, riz, fruits, tout donne envie ! Les déambulations sur les marchés de nuit sont indispensables pour goûter la cuisine de rue locale.

Le coût de la vie à Taïwan n’est pas très élevé du point de vue européen. Vols compris, le voyage de quinze jours nous est revenu à 1085 euros par tête. Nous ne nous sommes pas spécialement serrés la ceinture, mangeant la plupart du temps au restaurant et n’ayant dormi que cinq nuits en dortoir. Taïwan est donc, selon moi, une destination relativement bon marché. Voici le récapitulatif de nos dépenses (il manque la catégorie « autres » qui représente cependant pas grand chose) que nous avons comptabilisées grâce à l’application Budgi :

Dépenses avec avion

Taïwan, et si c’était à refaire ? Des randonnées en montagne (ce qui impliquerait évidemment de s’organiser pour obtenir des permis), se rendre sur une autre île ? S’il est fort peu probable que je retourne dans l’immédiat à Taïwan, une chose est sûre, je porterai toujours ce pays dans mon cœur ! A bientôt pour de nouvelles aventures dans des contrées enneigées !

 

Au revoir île verte, bonjour Tainan

On a très bien dormi à la Green Island Dolphin House. La literie de notre spacieuse chambre est très confortable. Le seul bémol, comme dans les autres hébergements que nous avons connus jusqu’ici à Taïwan, est la conception de la salle de bain avec une sorte de douche à l’italienne assez peu efficace s’agissant de l’évacuation de l’eau.

On se rend en scooter au Family Mart pour acheter quelques victuailles. Il est moins bien achalandé qu’hier, sans doute parce qu’il n’a pas encore pu être ravitaillé par bateau. Le scooter rendu au loueur, on fait un petit tour sur le port où se déroule une petite fête avec musique et feu d’artifice.

On monte dans le bateau de 10 heures 30. Force est de constater que la mer est nettement moins agitée qu’à l’aller. A l’arrivée au port de Fugang, les chauffeurs de taxi démarchent les passagers. On voulait à la base prendre le bus mais on se laisse corrompre par un taxi qui nous propose de nous amener tous les deux à la gare avec un Taïwanais pour cent dollars par personne. A la gare de Taitung, on achète les billets pour Tainan (361 dollars par tête, ce n’est pas le train le moins cher mais un des plus rapides). On patiente en se partageant le bento acheté dans la petite boutique à côté du Family Mart pour 80 dollars. Produits par la compagnie nationale de chemins de fer, ces bentos sont une institution dans les gares taïwanaises où on ne trouve d’ailleurs pas grand chose à se mettre sous la dent mis à part eux et les sempiternels Family Mart et 7 Eleven. Une chose est sûre, ces boîtes sont loin d’être mauvaises.

Le train entre en gare. Il n’est pas tout récent même si l’extérieur de certains wagons a été repeint sur le thème Hello Kitty. Même s’il est censé faire partie des plus rapides, notre train est assez lent et reste longtemps stationné dans plusieurs gares. Le train est tellement plein que nous n’avons pas pu avoir de places côte à côte. A Pingtung, nous ne changeons certes pas de train mais de place dans la voiture (je crois bien que c’est la première fois que ça m’arrive).

Il est 17 heures 15 lorsque nous foulons le quai de Tainan. On sent tout de suite qu’on est dans une grande ville. On marche une bonne demi-heure pour atteindre l’auberge de jeunesse qui répond au doux nom de Hii Hub. Il s’agit de notre premier dortoir depuis le début du séjour (faut-il y voir le signe d’un embourgeoisement ? Disons qu’à Taïwan les chambres doubles restent abordables). L’établissement se veut moderne et branché. Le rez-de-chaussé est en fait un café.

Notre dortoir comprend huit lits, chacun entouré de rideaux. Les toilettes sont, pour mon plus grand bonheur, japonaises (équipées de jets !). Le lavabo pour se brosser les dents est sur le balcon. Les douches, quant à elles, trônent à l’étage du dessus.

A l’heure du dîner, on se promène dans le quartier en quête d’un endroit où ça sent bon. On se prend une galette aux oignons verts sur un étal de cuisine de rue. C’est à la fois simple et délicieux (prix : 20 dollars). On se pose ensuite dans un restaurant dont les tables sont disposées sur le trottoir. Nos nouilles et riz sont succulents pour seulement 145 dollars. On se remange une galette aux oignons verts avant de franchir les portes du centre commercial situé à proximité de l’auberge. En ce samedi soir, il est particulièrement fréquenté. On y trouve notamment une boutique Marvel (avec, dans ses rayons, des cotons-tiges Marvel !), une patinoire, un magasin Snoopy. A l’extérieur, l’animation bat son plein autour d’une installation spéciale Noël devant laquelle les passants multiplient les photos.

L’île verte, celle qui porte si bien son nom

Il fait particulièrement chaud dans cette petite chambre sans fenêtre de la Black Jue B&B. Certes, elle est équipée de climatisation et d’un ventilateur mais ces deux équipements sont bruyants (déjà qu’on a débranché le frigo…). Le petit-déjeuner est composé de délicieux buns aux différentes saveurs. Après avoir copieusement mangé, note crainte est d’être malade sur le bateau pour l’ile verte car, d’après ce que nous avons lu, de nombreux passagers se font porter pâles…

En effet, si le bateau est aujourd’hui peu rempli, force est de constater que les sacs plastiques ne sont pas là pour rien. Panda 2 en sait d’ailleurs quelque chose… Heureusement, tout rentre dans l’ordre une fois le pied posé sur la terre ferme ! Sur le port de l’île verte, les loueurs de scooters proposent leurs services. Pour nous, la priorité est cependant de trouver la maison d’hôte, la Green Island Dolphin House, dans laquelle nous avons réservé pour une nuit. On la repère, on s’adresse à la dame sur la terrasse mais celle-ci ne semble pas comprendre. On en déduit donc que c’est plus loin. Néanmoins, devant l’évidence, on y retourne et figurez-vous que c’est bien là ! Le problème, c’est qu’ils n’attendaient visiblement pas de clients aujourd’hui… En effet, la gérante nous explique (conversation menée comme hier par le biais d’un téléphone portable) qu’elle a prévu de prendre le bateau cet après-midi pour Taitung. Cela ne nous dérange pas de rester seuls donc on investit les lieux. On paye un peu moins cher (2600 dollars) que prévu car la gérante (vu qu’elle part) ne sera pas en mesure de préparer le petit-déjeuner. La chambre est spacieuse (comme ils disent ici, c’est une quadruple avec deux grands lits doubles), il s’agit de la plus grande que nous avons connue jusqu’à présent. La gérante propose de nous vendre des billets pour la célèbre source chaude, ce que nous acceptons. Nous les payons 180 dollars par personne alors que le tarif normal serait de 200 dollars.

Il est maintenant temps de nous procurer un moyen de locomotion ! J’avais lu qu’un service de bus permettait de faire facilement le tour de l’île, cependant nous n’en avons croisé aucun ! Peut-être parce que nous sommes en basse saison ? Se procurer un vélo ? Ce n’est sans doute pas infaisable même si l’île n’est pas toute plate. Un vélo électrique ? Le concept n’a pas l’air développé ici. La seule alternative semble être incarnée par le scooter électrique. La gérante de la maison d’hôte (qui doit entretenir des relations privilégiées avec un loueur) fait signe à deux types en scooter de nous emmener jusqu’à un magasin. On monte derrière chacun d’eux sans casque (ce qui a l’air d’être une coutume sur l’île verte et qui tranche avec le « continent » où tout le monde en porte un), heureusement c’est genre à deux cents mètres. La transaction étant des plus rapides, nous sommes quelques minutes plus tard heureux locataires du splendide vélomoteur électrique que voici :

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La batterie est prévue pour durer une quarantaine de kilomètres, ce qui est suffisant pour faire le tour de l’île (environ 20 kilomètres). Quand elle s’amenuise, il suffit de revenir chez le loueur pour la changer. La location coûte 600 dollars (auxquels il faut ajouter 1 000 dollars de caution), soit un peu plus cher que celle d’un scooter classique. Si le scooter électrique n’est pas neutre écologiquement, il constitue en tout cas une option crédible au bruit et à la fumée.

C’est donc parti pour un tour de l’île de folie ! Notre premier arrêt, c’est le Family Mart où nous achetons quelques victuailles pour le déjeuner. On les mange face à la mer non loin du parc national des droits de l’homme, ancienne prison réaménagée en mémorial en hommage aux victimes de la terreur blanche et de la loi martiale. Le paysage est absolument magnifique entre les collines et la superbe couleur de l’eau qui caresse les rochers. Il fait chaud aujourd’hui, le mercure doit approcher les trente degrés.

On poursuit notre route, nous arrêtant comme bon nous semble. On ne croise pas beaucoup de monde sur la route en ce vendredi mais au vu des files impressionnantes de scooters de location, il doit en être tout autrement en haute saison.

On marche le long du sentier de 1,8 kilomètre qui monte sur les hauteurs de l’île. Il est pavé et comprend un certain nombre de marches. On s’engage ensuite sur un autre chemin beaucoup plus sauvage. On entend des bestioles de partout et on touche de grandes toiles tissées par des araignées en plein milieu du sentier. Ce sont ces dernières, bien plus imposantes que leurs homologues européennes, qui nous font rebrousser chemin. En plus des araignées, on aura vu deux espèces de biches, une multitude de lézards et deux serpents. Bref, si la possibilité de rencontrer ce type de bestioles vous effraie, cette petite randonnée n’est peut-être pas faite pour vous !

On remonte sur le terrible engin pour gagner la source d’eau chaude salée (il n’en existe que trois sur la planète) de Zhaori. Les vestiaires sont un peu désuets, on se croirait dans une vieille piscine municipale.

Certains bassins sont très chauds (je n’ai pas réussi à faire trempette dans celui à 43 degrés), d’autres moins. Ils offrent une très belle vue sur l’océan. Le port du bonnet de bain étant obligatoire, nous sommes forcés d’investir (cent dollars les deux) à défaut de pouvoir en louer. Après cette sympathique baignade, on gravit l’escalier menant à la petite colline surplombant les piscines. La nuit étant presque tombée, on rentre à la maison d’hôte après une escale chez le loueur de scooters afin de changer notre batterie. Il fait faim alors on reprend notre cheval d’un jour pour nous mettre en quête d’un restaurant. Malheureusement, celui répertorié dans le Lonely Planet est fermé. On se rabat alors sur le seul dans lequel il semble y avoir un peu de monde. A mon sens, l’île verte est un peu trop touristique pour que les restaurants y soient si bons qu’ailleurs à Taïwan. Nos plats ne sont certes pas mauvais mais rien non plus d’extraordinaire. En plus, ils se sont trompés sur le plat pourtant soigneusement sélectionné par Panda 2 (qui, entre la morsure de caniche et le mal de mer, joue de malchance ces dernières vingt-quatre heures). L’addition s’élève à 700 dollars, ce qui est assez cher.

On repasse à la maison d’hôte rassembler nos vêtements sales car c’est jour ou plutôt soir de lessive ! On a repéré une laverie ouverte 24/24 située juste à côté du 7 Eleven donc on saute sur l’occasion. En plus des traditionnelles machines à pinces, d’autres distractions sont là pour débaucher le client (genre des distributeurs de produits divers et variés tels des figurines de cochons, des mini-sandales Adidas, des chiens en cuir estampillés Luis Vuitton !). On choisit la machine à laver de moyen calibre qui coûte 120 dollars (la lessive est vendue 10 dollars). Une jeune femme nous aide pour la sélection du menu car cette étape n’est pas traduite en anglais. Pour utiliser les séchoirs, il faut compter 10 dollars les quatre minutes. Tous les vêtements n’étant pas secs, on est forcé de s’y reprendre à plusieurs fois. C’est certes un peu long mais, avec un bon bouquin, ça passe bien !

Dans le port de Taitung

Il est temps pour nous de faire nos adieux à Xincheng. Non sans avoir avalé un bon gros bun et une omelette taïwanaise, on file vers la gare afin de pendre le train direction Hualien où nous attraperons une correspondance pour Taitung. Arrivés à la gare, on apprend que le train pour Hualien a une demi-heure de retard, ce qui est suffisant pour nous faire louper celui pour Taitung. Et là on a de la chance ! En effet, la dame qui vendait hier les billets (aujourd’hui elle est en « civil ») nous reconnaît et nous accompagne au guichet pour que nous changions nos titres de transport. Bref, nous devrions arriver à destination une heure plus tard que prévu. La gare de Hualien doit être toute proche de l’aéroport car les avions la survolent à basse altitude, c’est assez impressionnant.

Le train pour Taitung est assez lent (le premier qu’on avait réservé mettait une demi-heure de moins), ce qui nous permet de confirmer qu’il y a bien des bananiers à Taïwan. Il va falloir goûter cette production locale ! Il est 12 heures 10 quand nous arrivons à Taitung. On veut prendre le bus pour gagner le port de Fugang, où nous avons réservé une chambre, mais le service ne semble pas très performant car le prochain autocar ne passe pas avant une demi-heure. Ayant déjà perdu pas mal de temps avec le retard de train, on décide de monter dans un des nombreux taxis stationnant devant la gare. Le trajet, qui dure une quinzaine de minutes, nous coûte 300 dollars.

Nous voilà devant la Black Jue B&B ! Le gérant des lieux ne parlant pas anglais, c’est son téléphone portable qui sert d’interface pour la conversation. Les traductions sont parfois assez originales mais on finit par s’en sortir. La nuit coûte ici 1280 dollars. Notre chambre, dans laquelle les deux lits simples sont disposés à l’horizontale, est dépourvue de fenêtres. Le monsieur nous propose de réserver nos billets pour l’île verte, offre que nous acceptons. Le ticket aller/retour s’élève à 1120 dollars par personne.

Avant d’avancer plus loin dans l’exploration, on déjeune dans un des restaurants du port. Verdict : pas terrible. On marche en direction de la réserve naturelle de Xiayeliu qui offre une très belle vue sur l’océan. Les vagues qui s’écrasent sur les rochers sont particulièrement fortes.

On continue un kilomètre plus loin vers le point de vue de  Jialulan. Le vent n’y va pas de main morte, on se croirait à Saint-Malo !

On retourne ensuite près du port et c’est là que survient la deuxième péripétie du jour (la première, c’était le retard du train), j’ai nommé la morsure du chien ! C’est Panda 2 qui est injustement victime de ce caniche qui aboie sans discontinuer devant sa maison située dans une de rues adjacentes au port. On ne pensait pas qu’il allait planter les crocs et pourtant… Bref, il a fallu désinfecter la plaie. Heureusement, les cas de rage sont très rares à Taïwan et  ne semblent impliquer que des blaireaux-furets. Pour nous remettre de ces émotions, on achète un paquet de « faux » Digestives (préférez les originaux, ils sont nettement meilleurs) à la supérette tout près de la maison d’hôte. Au vu de la poussière qui recouvre les produits, le magasin n’inspire pas vraiment confiance… On dîne dans un restaurant de fruits de mer dont le patron est prêt à nous servir l’intégralité de la carte ! C’est en tout cas bien meilleur que ce midi.

Soyons clairs, le port de Fugang n’est pas folichon le soir venu. On aurait peut-être dû choisir un hébergement dans le centre-ville de Taitung (sans doute est-il plus vivant que le quartier du port) mais cette considération l’a emporté sur celle de la proximité avec l’embarcadère pour l’île verte.