La nuit de sommeil à la Mama Naxi’s Guesthouse s’avère réparatrice. La chambre est confortable, petit bémol cependant pour la salle de bain particulièrement mal conçue (l’eau s’évacue très mal si bien qu’il y en a partout sur le sol). On se lève assez tôt pour manger un morceau à la maison d’hôte avant de larguer les amarres. Nous optons pour le (désormais traditionnel) pancake au chocolat et un bol de céréales banane-miel-yaourt, le tout pour 30 yuans. Nous mangeons en compagnie d’un Irlandais (du Nord) qui avait pris le départ du trek avec nous. Le pauvre, il n’est pas dans la forme des grands jours ! Il s’est en fait trompé de chemin… Parti seul sur un rythme d’enfer, il a gravi une montagne pour rien avant de faire une insolation (il ne dort plus depuis deux nuits). Le problème, c’est que ses affaires ont été déposées par le bus à la Tina’s Guesthouse, du coup, il va bien falloir qu’il les récupère. Il hésite à prendre le chemin du treck ce matin (ce que la grand-mère de la maison d’hôte lui déconseille formellement, à coups de « Listen to Mamma ») ou se laisser conduire par le bus jusqu’à chez Tina et se contenter de la descente dans les gorges.
Nous filons à la gare en taxi (nous ne savons comment rejoindre la gare et le Lonely Planet ne nous aide pas beaucoup ; la course coûte 30 yuans) où nous achetons deux billets pour Dali (155 yuans pour deux). Le train de 09 heures 18, dans lequel nous montons, est un train de nuit. Contrairement à la première fois, nous sommes dans un bloc de quatre couchettes.
De la musique résonne dans les voitures. J’essaye de sortir au jeune Chinois assis à côté de nous les quelques phrases basiques du Lonely Planet et ça marche ! Nous discutons avec notre voisin grâce à une appli de son téléphone qui traduit des phrases anglaises en chinois.
On débarque à Dali sur le coup de 11 heures. Les dames du point d’informations touristiques de la gare nous indiquent comment nous rendre à l’hôtel. On nous écrit le nom du bus sur un papier, bus que nous trouvons grâce à l’aide d’un gentil monsieur. Il nous faut pas loin d’une heure pour rejoindre le Jade Emu (hôtel réservé la veille via Booking) car la gare est assez éloignée de la vieille ville. L’hôtel, doté d’un bar et d’une belle cour, est très agréable. Vous y trouverez un billard, un baby-foot ainsi qu’une table de ping-pong (le défi serait d’y affronter des Chinois !). La chambre privative avec salle de bain est spacieuse (prix : 120 yuans).
On part à la découverte de la vieille ville de Dali mais avant d’attaquer les choses sérieuses on s’arrête déjeuner au Good Panda. Je vous conseille les épinards à l’ail.
Dali est une très jolie ville, c’est sans doute la raison pour laquelle elle est particulièrement touristique. La cité est célèbre pour ses portes qui ne manquent pas d’impressionner les visiteurs.
La vieille ville regorge de cafés, restaurants (où les légumes semblent être à l’honneur si on en croit les étals installés devant de nombreux établissements) et boutiques de bijoux, vêtements, artisanat. L’église catholique vaut le détour pour son architecture.
Se promener dans Dali est un régal pour les yeux, tout du moins quand la foule n’est pas très dense (ce qui doit être le cas lors des vacances chinoises).
L’après-midi se poursuit avec la visite du site le plus célèbre de Dali, j’ai nommé les trois pagodes. L’endroit est immense : en plus des trois pagodes, on peut y admirer toute une série de temples, tous plus beaux les uns que les autres.
L’entrée coûte 99 yuans. Nous n’avons pas pu rester très longtemps car le site ferme ses portes à 19 heures mais le visiter en fin de journée va de pair avec une plus faible affluence.
Nous dînons dans un petit restau dont la carte est essentiellement composée de dumplings. Nous nous en enfilons trois paniers pour 30 yuans.