Milan et lac de Côme : bilan

Capitale économique de l’Italie, Milan est une ville riche en art et en histoire. Même si, à mon sens, elle n’atteint pas le niveau de Rome ou Florence, il y a largement assez de choses à voir et à faire pour y séjourner une petite semaine. Le musée que j’ai préféré est le Novecento. Si le Duomo et le Castello sont des monuments incontournables, Milan ne manque pas d’autres attraits. Ceux qui aiment la mode y trouveront évidemment leur compte. Par ailleurs, on y mange très bien.

Les Italiens répètent à l’envi que le lac de Côme est le plus beau du monde. Ils sont sans doute un peu chauvins, ces Italiens, ceci dit, le lac et les villages qui le bordent sont particulièrement enchanteurs. Au vu du caractère hyper touristique de l’endroit, ceux qui n’aiment pas la foule éviteront à tout prix les mois d’été ! Etant donné que nous avions prévu de rester moins de deux jours au lac de Côme, nous nous sommes focalisés sur les villages les plus célèbres au détriment de tous les autres. Nous n’avons vu ni le lac Majeur ni celui de Lugano. Si j’ai beaucoup aimé le lac de Côme et ses paysages de carte postale, j’ai eu cependant l’impression qu’à part visiter des villas et jardins, il n’y a pas énormément de choses à y faire non plus. Pour se reposer, le cadre est magnifique mais c’est, à mon avis, un peu trop tranquille. J’aurais néanmoins bien aimé passer plus de temps dans la région des lacs, notamment pour y faire de la randonnée.

Je m’arrête ici. A bientôt pour de nouvelles aventures !

 

Le lac de Côme

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt le matin, qu’ils disaient… Une chose est sûre, à 08 heures 10, nous sommes dans le train pour Côme. A deux, on en a eu pour 12 euros (les tarifs ont l’air de varier selon les heures). Quarante minutes plus tard, nous arrivons à destination. Nous prenons immédiatement le chemin du port. De Côme, nous n’avons pas vu grand chose si ce n’est le Duomo.

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A l’embarcadère, on prend un forfait journalier (27 euros par personne), sésame permettant de naviguer librement sur le lac. On nous annonce que le prochain bateau part à 10 heures. Nous profitons de ce temps d’attente pour acheter de l’eau et traîner sur les réseaux sociaux grâce au Wifi gratuit du petit parc qui jouxte l’embarcadère. Nous montons dans le bateau. Il met plus d’une heure et demi pour atteindre Lenno mais ce n’est pas grave car cette petite croisière sur le lac est loin d’être désagréable (mieux vaut prévoir la petite laine car, si on pose sur le pont, on a vite un peu froid au mois de mars).

Sitôt débarqués à Lenno, nous marchons en direction de la villa del Balbianello. Nous savions qu’elle serait fermée (les jours d’ouverture sont assez capricieux) mais nous voulions voir l’entrée. Sauf qu’on ne voit rien ! Nous déjeunons au Plinio Ristorante qui donne juste sur le lac. L’accueil est chaleureux, les pâtes ne manquent pas de goût, tout ça pour un prix raisonnable.

On repend le bateau pour Tremezzo, un des villages les plus touristiques de la région. Il faut dire que s’y trouve la très belle villa Carlotta (entrée = 9 euros), demeure construite en 1690 par un banquier milanais et offerte en 1848 à la princesse Charlotte de Prusse (c’est pour ça qu’on appelle l’endroit villa Carlotta) en guise de cadeau de mariage (bien chanceuse, cette Charlotte !). Le jardin est absolument splendide.

Absorbés par la villa et ses jardins, nous oublions l’heure du bateau et sommes donc contraints de prendre le suivant. Nous buvons un verre à la Gelateria Helvetia avant de monter dans le bateau pour visiter Menaggio. Nous nous promenons le long du lac et dans les  petites rues du village.

Une heure plus tard, nous revoilà dans le bateau pour Bellagio où nous avons réservé une chambre au Miralago B&B and Apartments (via Pescallo, 19). Il faut marcher un bon quart d’heure depuis l’embarcadère pour l’atteindre mais l’accueil est chaleureux et les chambres semblent avoir été refaites très récemment. Pour une nuit, nous payons 90 euros (c’était parmi les hôtels les moins chers, l’hébergement à Bellagio n’étant pas donné). On dîne à la Lanterna (15 salita Serbelloni), petit restau sans prétentions de pâtes et ciabatta.

On dort très bien à l’hôtel Miralogo. Cerise sur le gâteau, le petit-déjeuner, inclus dans le prix de la chambre, est délicieux !

Nous nous promenons dans Bellagio. Le village est très mignon (et paisible, tout du moins hors saison) et on comprend mieux pourquoi il fait partie des stations les plus cotées du lac de Côme.

En mars, les visiteurs ne sont pas encore très nombreux, ce qui donne au village un côté beaucoup plus intimiste. L’inconvénient (car forcément il y en a un), c’est que tous les lieux ne sont pas encore ouverts. Ainsi, à deux jours près, nous avons loupé le Giardini di villa Melzi, célèbre jardin à l’anglaise.

De Bellagio, nous prenons le bateau pour Varenna (à deux, nous payons 9,20 €) parce que de Varenna circule un train pour Milan (d’où décolle notre avion). Charmant village de pêcheurs, Varenna vaut largement le détour.

On marche de l’embarcadère au petit bourg puis on repart dans l’autre sens en direction de la gare. Le billet pour Milan nous coûte un peu plus de 7 euros par personne.

Cinquante minutes plus tard, on retrouve la gare centrale de Milan. On déjeune à l’Osteria del treno (via san Gregorio, 46), sorte de cantine (pas de service à table le midi mais le soir, le patron nous a expliqué qu’il propose un menu à la carte) en mode cuisine familiale. Les pâtes à la tomate et au basilic sont très réussies, pour un prix modique.

Nous achetons nos billets (bus Terravision car ce sont leurs rabatteurs qui nous accostent en premier…) pour l’aéroport de Malpensa où nous arrivons après une bonne heure de trajet.

Milan et le lac de Côme, c’est fini… Comme d’habitude, c’est l’heure du bilan !

Milan et le lac de Côme : avant de partir

  • Y aller : le plus simple (en tout cas, en partant de la partie nord de la France) est sans doute l’avion. Il y a deux aéroports à Milan, Malpensa et Linate. Nous avons trouvé des billets pour environ 70 euros par personne aller-retour (sans bagage en soute) avec EasyJet pour rallier Roissy à Malpensa. Le vol dure 1 heure 10.

Pour aller au lac de Côme, des trains, partant de la gare centrale de Milan, desservent Côme et Varenna (les propriétaires de « smartphones » pourront télécharger les applications Trenitaliana et Trenord pour être au taquet sur les horaires). Sur le lac, rien de plus simple que de se déplacer en bateau. Des forfaits journaliers permettent de naviguer tranquillement entre les villages autour du lac.

A Milan, circulent métro, trains et bus mais, pour notre part, nous avons découvert la capitale lombarde à pied.

  • Y dormir : Entre les hôtels et les locations d’appartements, il n’est guère compliqué de se loger à Milan. Pour notre part, nous avons opté pour la seconde solution via Airbnb. A deux, nous avons payé 155 euros pour trois nuits. L’hébergement est globalement plus cher du côté du lac de Côme. Plus d’un mois avant notre départ, certains hôtels étaient déjà complets sur Bellagio. Pour une nuit (avec petit-déjeuner inclus), nous avons payé 90 euros.
  • Quand partir ? En ce qui concerne Milan, j’aurais envie de dire toute l’année même si, climat continental oblige, les températures sont assez froides en hiver. Partis à la fin du mois de mars, nous avons profité de journées ensoleillées (avec des températures maximales de 18 degrés). Pour le lac de Côme, mieux vaut, à mon sens, privilégier la période entre avril et juin. En effet, les bateaux sont moins nombreux en hiver et certaines villas (principales attractions touristiques de la région) sont fermées. En été, le lac est pris d’assaut par une foule de visiteurs (agoraphobes, s’abstenir).