A Reykjavik

Si l’hôtel Kex est très sympa (petite touche islandaise : les douches sont communes, dans le sens où on se douche devant les autres garçons ou filles), les lits le sont moins. Vous l’aurez compris, on n’a pas super bien dormi. Malgré tout, on se lève tôt pour prendre le petit-déjeuner (plutôt copieux) à 8 heures. Je précise qu’une cuisine est à disposition des clients, ce qui est très commode dans un pays où manger au restau n’est pas donné.

La première chose qu’on fait en sortant de l’auberge, c’est d’aller mettre quelques pièces dans le parcmètre car nous sommes garés devant l’hôtel où le stationnement est payant (il y a des places gratuites à Reykjavik mais, sur le coup,on a un peu la flemme de se mettre à leur recherche).

On marche vers le Harpa, grande salle de concerts construite en bord de mer. Sur le chemin, on passe devant ce bateau viking métallique.

On remonte ensuite la principale rue commerçante et on se promène dans la vieille ville. C’est plutôt mignon, des peintures murales ornent les façades.

On se dirige vers le port. On se retrouve nez à nez avec une grande butte de gazon au sommet de laquelle trônent des poissons séchés.

Midi approchant, nos estomacs nous amènent au vieux port. Nous mangeons de délicieuses brochettes de poisson au Seabaron Sægreifinn (Tryggvagata, 101). C’est très bon mais cher (nous payons presque 40 euros pour trois brochettes).

On se promène dans un jardin qui abrite un plan d’eau avant d’entrer au musée national d’Islande. L’entrée coûte 1 500 ISK, ce qui n’est pas très élevé pour un musée qui vaut, à mon sens, largement le coup (on y apprend plein de choses sur l’histoire du pays et ses habitants). Etant donné que les musées ferment à 17 heures, nous renonçons à en visiter un autre. On entre dans un supermarché pour faire quelques emplettes (sandwichs pour le soir, pommes, yaourts aux céréales). Le dit magasin est situé en plein centre-ville, c’est peut-être la raison pour laquelle les prix sont prohibitifs.

Lentement mais sûrement, nous regagnons la voiture car il faut une bonne heure de route pour rallier le prochain lieu de villégiature. Après avoir chargé l’itinéraire sur Google Map grâce au wifi du Kex Hostel, nous mettons le cap vers ce que les Islandais appellent le cercle d’or, plus particulièrement vers l’hôtel que nous avons réservé. L’hôtel, c’est le Héraðsskólinn Boutique Hostel situé à Laugarbraut. Pour deux lits dans un dortoir de douze personnes, nous payons un peu moins de 100 euros. Il faut rajouter douze euros par tête pour prendre le petit-déjeuner sur place. L’auberge est propre et très spacieuse. Par ailleurs, la cuisine est bien équipée (vérifier l’existence de celle-ci avant notre venue nous aurait permis de nous concocter un repas chaud en lieu et place de nos sandwichs). On passe une bonne partie de la soirée à discuter avec deux Français. Ils nous racontent leur voyage qui touche à sa fin (c’est la première nuit qu’ils ne dorment pas sous la tente, chapeau !).

L’aventure commence par le Blue Lagoon

Départ de Roissy un peu après midi avec la compagnie islandaise à bas coûts Wow Air. Attention, ils pèsent les bagages à main (Ryanair et EasyJet font parfois du zèle pour la taille mais je ne les ai jamais vus contrôler le poids des bagages à main) ! Il ne faut pas que votre sac dépasse les 5 kilos (je viens de vérifier sur leur site et apparemment c’est 10 maintenant mais méfiance, ce serait bête de devoir payer un supplément). Les hôtesses ne sont pas particulièrement souriantes mais on arrive à bon port après 3 heures 15 de vol (et c’est bien là l’essentiel !). Il fait huit degrés et le vent souffle fort, bienvenue en Islande !

On se dirige vers les comptoirs des loueurs de voitures sans pour autant trouver celui de Geysir. On s’est alors rappelé qu’ils devaient nous attendre à la sortie de l’aéroport. Cependant, personne à l’horizon. Après avoir patienté un bon quart d’heure, on se renseigne au point infos où on nous donne un numéro de téléphone. On les appelle et le gars de Geysir arrive dix minutes plus tard. Il nous amène en minibus jusqu’au bureau de la compagnie. On récupère notre char et c’est parti pour le Blue Lagoon situé à une vingtaine de minutes de route de l’aéroport.

Le Blue Lagoon est un haut-lieu du tourisme islandais et attire chaque année des milliers de visiteurs. On se disait qu’au mois de mai il ne serait pas nécessaire de réserver. Erreur ! L’hôtesse d’accueil nous explique que tous les billets sont vendus jusque 19 heures mais nous conseille de regarder sur Internet (grâce au wifi de la cafétéria) s’il ne reste pas des entrées pour 18 heures. En fait, la réservation en ligne doit se faire deux heures en avance par rapport à l’horaire désiré. On choisit donc 19 heures et réglons 40 euros par personne (et dire qu’il s’agit là de la formule la moins chère… Pour ce prix, la serviette n’est pas fournie).

Pour passer le temps, on se promène sur le petit sentier qui longe le Blue Lagoon.  C’est plutôt mignon.

On mange un morceau à la cafétéria (deux sandwichs + un smoothie = 22 euros, ça fait mal quand même !).

Il est très agréable de se baigner dans une eau à 38 degrés, néanmoins, à mon sens, c’est un peu cher. Après, je me dis que je retournerai sans doute pas en Islande de sitôt. De la boue blanche à appliquer sur le visage et les épaules est à disposition des visiteurs (verdict : j’étais sceptique mais je dois bien avouer que ma peau était plus douce après ce masque). Si on veut boire quelque chose pendant la baignade, pas de problème ! Le barman scanne le bracelet qui vous a permis de fermer votre casier et vous paierez vos consos à la sortie.

Après une bonne heure passée au Blue Lagoon, on reprend la voiture pour rallier Reykjavik. Comme il est plus de 21 heures, on se rend directement à l’auberge, le Kex Hostel (à deux, nous payons dans les 90 euros, somme à laquelle il faut rajouter douze euros par tête pour le petit-déjeuner), où nous partageons une chambre avec deux autres personnes. L’endroit est très branché, le premier étage abrite un grand bar. Malheureusement, nous sommes un peu fatigués et conscients du fait que demain sera notre seule journée dans la capitale, nous ne goûtons pas les bières islandaises.