Séoul : jour 3

Cette troisième et dernière journée complète à Séoul débute avec la visite du sanctuaire de Jongmyo. La visite guidée est imposée mais nous arrivons trop tard pour celle en anglais. La prochaine n’étant programmée qu’en début d’après-midi, on nous propose de rejoindre celle en japonais, ce que nous faisons (les explications de la guide sont, pour nous, purement cosmétiques). Le sanctuaire n’est, à mon sens, pas le plus beau site de la ville mais sa taille est impressionnante.

 

Après le déjeuner dans un restau de nouilles (froides pour changer), nous franchissons la porte du mémorial des guerres de Corée. Le bâtiment est imposant par sa taille (photo en « une » de l’article). A l’intérieur du musée (dont l’entrée est gratuite) sont exposés des missiles, avions de guerre et autres chars d’assaut, le tout dans une ambiance assez patriotique (nombreux étaient les militaires à visiter le musée ; je ne sais pas si j’ai déjà eu l’occasion de le dire mais l’armée est omniprésente en Corée du Sud).

Nous prenons ensuite la direction des berges du Han et du parc de Jamwon où l’activité principale semble être le vélo. On y voit passer des dizaines de cyclistes coréens équipés de machines dernier cri.

En début de soirée, nous nous aventurons dans le quartier très animé de Myeong-dong. C’est assez fou de se retrouver au milieu de ces rues remplies de boutiques, essentiellement de cosmétiques (les Coréennes et Coréens en sont dingues) et de vêtements, avec devant chacune ou presque un rabatteur pour attirer le chaland. Nous poursuivons vers le marché de Namdaemun, l’endroit idéal pour ramener à la maison des souvenirs de Corée et des gadgets en tout genre.

Pour dîner, nous repartons vers Hongdae. Le restau, sur lequel notre choix s’est porté, n’est, à mon sens, pas franchement recommandable. C’est en fait une chaîne d’établissements qui s’appelle Yoogane et propose des plats à base de poulet. Comme pour le barbecue ou certaines soupes, les mets cuisent sous les yeux du client. Ce qui est bizarre dans cette chaîne (et qui me fait dire que ce n’est pas de la haute gastronomie), c’est que le serveur arrive avec un sachet et place le mélange encore congelé dans le wok. A intervalles réguliers, il vient remuer la mixture. Verdict : le goût n’est vraiment pas terrible et le prix très élevé pour un plat tout juste sorti du congélateur. Vous l’aurez compris, je vous conseille de passer votre chemin…

Pour la dernière fois, nous rentrons à l’auberge car nos avions (pour Pékin puis Paris) décollent le lendemain. Elle est quand même étrange cette auberge où nous avons l’impression d’être les seuls clients. C’est un peu frustrant car, ce qu’on peut attendre d’une auberge de jeunesse, c’est d’échanger avec d’autres gens et éventuellement, comme cela se fait dans de nombreux endroits, de sympathiser autour d’un verre. Mais ici, rien de tout ça, ce qui est assez étonnant car le mois d’octobre est assez prisé par les touristes.