La journée des glaciers et des icebergs 

Le petit-déjeuner servi à l’hôtel Laki n’est pas mauvais et ce n’est pas un mal au vu du prix de la chambre.

C’est donc le ventre bien rempli que nous prenons la direction du plus grand parc naturel d’Europe, j’ai nommé le le parc national de Skaftafell. On commence par suivre un sentier qui nous mène au plus grand glacier islandais, le Vatnajökull. L’endroit où on s’arrête pour pique-niquer offre une vue plongeante sur le glacier.

On prend ensuite un autre chemin qui nous fait passer devant une très belle cascade.

En fin d’après-midi, on reprend la route pour nous rendre au lac de Jökulsárlón, célèbre pour ses blocs de glace aux reflets noirs et bleus. Le site est absolument magnifique (et donc particulièrement fréquenté). En plus, on a la chance d’assister à plusieurs retournements d’icebergs.

Nous faisons route vers Höfn et la guesthouse Hvammur. Notre chambre est située dans une maison dotée d’une cuisine super bien équipée. C’est une bonne surprise car, à la lecture des commentaires sur Internet, je ne pensais pas qu’il serait possible de se faire à manger (mais l’auberge est en fait composée de deux maisons et je crois que l’autre bâtiment ne dispose d’aucune cuisine). Pour une nuit, on paye 81 euros auxquels il faut rajouter 28 euros (pour deux) pour le petit-déjeuner (qui est cependant loin d’être le meilleur du séjour).

Où l’on approche la carcasse d’un avion

Le petit-déjeuner étant en supplément à l’hôtel Welcome Edinborg, nous mangeons du Skyr, des fruits et du pain dans la chambre.

Première étape de la journée : la Skógafoss (ou chute de Skógar).

Le débit de cette chute d’eau est impressionnant. Ca fait du bruit et ça mouille ! Un escalier permet aux visiteurs d’observer la cascade d’en haut. De là, on voit le sentier emprunté par les randonneurs marchant vers Landmannalaugar. J’aimerais pouvoir un jour faire ce trek !

On continue notre route vers l’Est. On s’arrête pour admirer de plus près le Sólheimajökull (c’est un glacier !). On entend la glace fondre dans la rivière mais contrairement à l’idée que l’on pourrait s’en faire, la couleur dominante n’est pas le blanc immaculé.

J’en arrive à ce qui est peut-être la parenthèse la plus originale du séjour. Nous sommes, en effet, allés voir la carlingue d’un avion accidenté. Aucun panneau n’indique la présence de l’engin (ou plutôt de ce qu’il en reste) mais je suppose, au vu du nombre de badauds, que sa localisation est précisée par certains guides touristiques (mais pas par le Routard).

D’après ce que j’ai lu (on a appris l’existence de l’épave par la lecture de blogs), il s’agit d’un avion de l’armée américaine qui s’est échoué en 1973 sur cette plage islandaise. L’accident, dû à une panne sèche, n’a heureusement pas fait de victime. Pour y accéder, il faut marcher pas moins de quatre kilomètres (la promenade, toute en ligne droite, semble interminable). Comme je le disais, cette carcasse d’avion est certes singulière mais ce n’est pas, à mon sens, un site incontournable.

On reprend la route direction Dyrhólaey, petite péninsule de 120 mètres de haut, située sur la côte sud de l’Islande à proximité de Vík. Avec ses imposantes falaises et sa plage de sable noir, l’endroit est magnifique.  Les oiseaux y sont particulièrement nombreux.

On poursuit ensuite notre chemin vers Reynishverfi et sa vaste plage de sable noir.

On roule une heure avant d’atteindre Kirkjubæjarklaustur (rassurez-vous, on peut dire Klaustur). On suit un sentier de randonnée menant aux hauteurs du village.

C’est à Klaustur que se trouve notre hôtel du soir, l’hôtel Laki. La chambre est très impersonnelle et aurait, en outre, besoin d’un bon coup de peinture. La ventilation dans la salle de bain fait un bruit d’enfer, le jet de la douche est tout sauf agréable, il y a des trous dans les draps. Le tout pour 130 euros la nuit, ce qui fait de cet hôtel le plus cher de notre séjour. Vous l’aurez compris, je ne vous recommande pas cet établissement.