Une fois n’est pas coutume, commençons par faire la liste de ce que j’aurais pu emporter et ce de que j’ai transporté dans mon sac mais qui, tout compte fait, m’a été inutile !
Ce que j’aurais pu emporter :
- des tongs car c’est toujours pratique dans les auberges et au sortir de la douche au camping ;
- un sous-pull à manches longues parce qu’en Gaspésie, il a fait froid ;
- un pyjama plus chaud, pour la même raison.
Ce que j’ai emporté mais dont je ne me suis au final pas servi :
- les répulsifs anti-moustiques (peut-être ces bestioles sont-elles moins présentes en septembre ?) ;
- le rouleau de papier toilette (les sanitaires des hôtels de plein air en sont pourvus) ;
- mon short en jean (températures trop froides pour le porter) ;
- les médicaments (pas de malades heureusement, mais on ne sait jamais, mieux vaut avoir quelques trucs avec soi) ;
- le masque de sommeil (la tente était suffisamment opaque et, réflexion faite, je ne suis pas certaine de pouvoir supporter cet accessoire autour de ma tête).
Passons au bilan à proprement parler !
Cette petite virée dans la belle province fut fort sympathique. Comme d’autres avant moi, j’ai été marquée par la gentillesse et la spontanéité des Québécois. J’en oublierais presque leur accent et leurs expressions du type « c’est mon plaisir », « présentement » et j’en passe.
Si Montréal est sans doute une métropole agréable à vivre, je ne pense pas que ce soit vraiment mon style de ville. En tant que touriste, je ne trouve pas qu’il y ait beaucoup de choses à y voir. Riche en histoire, Québec est une cité, à mon sens, plus intéressante.
Bien plus que les villes, les parcs nationaux m’ont enchantée. Les trois que nous avons visités sont absolument splendides avec peut-être une petite préférence pour celui de la Gaspésie où je serais volontiers restée un jour supplémentaire. Camper dans ces parcs fut une superbe expérience que je recommande vivement. En effet, les emplacements sont très bien aménagés, ce qui est idéal pour des novices en la matière. La Gaspésie m’a beaucoup plu, découvrir cette partie du Québec vaut vraiment le coup. Mon cœur préfère néanmoins le nord de cette région, la Baie des Chaleurs et la vallée de la Matapédia étant, selon moi, un peu moins attrayantes.
Entre les taxes et les pourboires, manger au restaurant est assez onéreux pour une qualité pas toujours au rendez-vous. Les cuisines équipées des auberges de jeunesse (et de certains motels, paraît-il) permettent de se concocter son repas et de réduire ainsi les frais.
Québec, de tes paysages, je me souviens ! J’espère te retrouver un jour, pourquoi pas en hiver pour te voir revêtu de ton manteau blanc même si, dans le cas où je serais amenée à retourner au Canada dans les années à venir, un de mes souhaits les plus chers serait de découvrir la Colombie Britannique.
A bientôt pour de nouvelles aventures !