Nous restons deux jours à Busan. C’est une très grosse ville (la deuxième de Corée du Sud), ça change de ce qu’on a vu jusqu’à présent !
Le premier jour, nous nous promenons du côté des plages de Gwangalli et Haeundae, beaucoup trop bétonnées à mon goût. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le dire mais il y partout en Corée des appareils de musculation à disposition de tous. On les trouve principalement dans les parcs ou le long d’esplanades (à Busan, on en a vu le long des plages).
Nous faisons un tour dans ce qui est présenté comme le plus grand centre commercial d’Asie, à savoir le « Shinsegae Centum City » (nous n’y avons rien acheté pour éviter d’alourdir les sacs à dos avant la fin du voyage). A l’heure du déjeuner, nous goûtons une sorte de burger de riz. A nous deux, nous en avons pour 3 euros, ce qui en fait un repas particulièrement bon marché (à défaut d’être gastronomique).
Notre venue à Busan coïncide avec le festival international du film, principal événement culturel de la ville.
Pour la deuxième nuit à Busan, nous migrons dans un dortoir que nous partageons avec un Malaisien (surnommé la tronçonneuse malaisienne en raison de son ronflement assourdissant). Nous débutons notre deuxième journée par une promenade dans le quartier chinois (dans lequel sont implantés nombre de magasins russes) avant de prendre la direction du musée historique de la ville (qui est assez intéressant).
Le midi, nous voulons innover et essayer le Mac Do coréen, qui répond au doux nom de Lotteria (impossible de passer à côté, il y en a plein le pays). Nous optons pour ce qui nous semble être l’équivalent du Big Mac. Ce n’est pas qu’on s’attendait à quelque chose d’extraordinaire mais nous étions tous les deux d’accord pour dire que ce n’était pas spécialement goûtu (je suppose que la sauce n’est pas vraiment du goût des Européens).
Nous poursuivons notre déambulation dans les rues de la ville en passant notamment par la tour de Busan et par les étals du célèbre marché au poisson (on peut d’ailleurs s’y restaurer, ce qui nous a fait encore plus regretter notre expérience Lotteria car l’odeur de poisson grillé n’en finissait pas de nous chatouiller les narines…).
En ce qui me concerne, je n’ai pas trop aimé Busan. Je trouve que cette ville, très moderne et très étendue, n’a pas beaucoup de charme. D’après ce que j’ai entendu dire, les environs valent largement le détour. Si c’était à refaire, nous nous serions donc davantage éloignés du centre-ville. J’ajoute que, pour Busan, les informations données par le Lonely Planet sont assez sporadiques (et je ne suis pas la seule à avoir cette impression).
En fin d’après-midi, nous retournons à l’Hojo Café pour chercher les sacs puis nous nous mettons en route pour un hôtel situé plus près de l’aéroport, que nous avons réservé la veille dans l’optique du départ pour Jeju, notre avion décollant à 07 heures 30. Le « May Hotel », c’est l’établissement le moins cher que nous avons trouvé sur Booking. En fait, je pense qu’il s’agit plutôt d’un « love motel », c’est à dire un hôtel, que l’on peut réserver à l’heure ou à la nuit, censé offrir aux couples (légitimes ou non) à la fois intimité et discrétion. A notre arrivée, on nous remet la fameuse trousse contenant notamment des préservatifs (ce qui me laisse penser que notre premier hôtel coréen était également un « love motel »). La télé de la chambre est branchée sur la chaîne Playboy ;). La chambre est petite mais très propre. L’inconvénient de l’hôtel, c’est qu’il est implanté juste au-dessus d’une route très passante de jour comme de nuit (malgré tout, nous dormons plutôt bien).
Tôt le matin, nous nous faisons donc violence pour rallier l’aéroport de Busan. La ligne de métro y menant fait l’objet d’une tarification spéciale (les premières rames partent sur le coup de 5 heures). Le vol est complet (nombreux sont les Coréens qui viennent passer le week-end à Jeju) et surtout très court (moins de 55 minutes).