Pandi panda, petit ourson de Chine

La nuit au Mrs Panda Hostel fut plutôt agréable même si les lits grincent un peu (je dis les car la chambre est équipée de deux lits simples). Nous nous levons aux aurores car il paraît qu’il faut se rendre le plus tôt possible au centre de recherche sur le panda géant, et ce pour deux raisons : c’est le matin que les pandas sont les plus actifs et le parc est moins fréquenté.

146 pandas géants sont pensionnaires du centre. Pour aller leur rendre visite, il faut emprunter deux bus, le 49 puis le 87. Pour quelqu’un qui écrit son blog sous le nom de « Panda », le passage par le centre de recherche sur le panda géant était évidemment incontournable ! En bons touristes, nous photographions les pandas qui montent aux arbres, dégustent du bambou à une cadence impressionnante et dorment (cette dernière activité a l’air particulièrement en vogue chez ces animaux).

Les plus jeunes d’entre eux, pourtant réputés plus dynamiques, dorment sur leurs deux oreilles. Les plus petits (cf. photo de droite), qui ne quittent pas la pouponnière à pandas, sont visibles à travers la vitre. Pour les apercevoir, il faut faire la queue et, selon l’horaire, ça peut être long. Les visiteurs n’ont pas le droit de contempler longtemps les petites merveilles et ne doivent pas faire de bruit (paradoxe à la chinoise, des ouvriers creusent au marteau-piqueur juste à côté de la chambre des oursons !).

Les pandas roux ne sont pas en reste. Très agiles dans les arbres, ils sont surtout plus actifs.

Les boutiques de souvenirs ne manquent pas, tout comme les vendeurs ambulants à l’extérieur du parc. Il vous faudra débourser 58 yuans pour admirer le trésor national de Chine. J’ai appris qu’il existait d’autres réserves de pandas dans le Sichuan. Si celle de Chengdu est facilement accessible et accueille de nombreux spécimens, elle est aussi sans doute la plus touristique.

On revient en centre ville pour déjeuner au Chen Mapo Doufu, sur les conseils du Lonely Planet. Nous demandons à la serveuse quels sont les plats les moins épicés, elle nous en montre plusieurs sur la carte illustrée. Sur les deux plats que nous avons commandés, un ne nous plaît pas vraiment (beaucoup de graisse de viande, c’est un peu bizarre). Heureusement, nous avons aussi choisi des dumplings.

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Que serait l’Asie sans ses temples bouddhiques ? Situé au cœur de Chengdu, le temple Wenshu vaut bien une petite visite d’autant que l’entrée est gratuite.

Le centre de Chengdu abrite d’agréables espaces verts, dont le parc du peuple et le Baihuatan.

Il est 18 heures passées et l’estomac se creuse, alors on entre dans un excellent petit restau de nouilles (un peu moins rustique celui de hier soir). On a un peu de mal à se faire comprendre mais heureusement deux lycéennes en uniforme viennent à notre secours !

Au niveau du mercure, il fait maximum 20 degrés mais il ne pleut pas alors que Chendgu est réputée être une ville très humide.

Premiers pas sur le sol chinois

A six heures du matin, nous avons rendez-vous dans le hall de l’hôtel pour partir à l’aéroport. Nous sommes une petite dizaine à prendre place à bord de deux voitures. Comme beaucoup de gens à Abou Dabi, notre chauffeur n’est pas Emirati mais Pakistanais. Il est charmant et me parle d’Abou Dabi (j’occupe le siège passager). Nous enregistrons nos sacs avant de nous diriger vers la porte d’embarquement. Nous embarquons ! Force est de constater que les passagers sont dans leur immense majorité des Chinois. Poussé par les vents, l’Airbus A330 met 40 minutes de moins que prévu pour atteindre sa destination.

Dès l’arrivée à l’aéroport de Chengdu, on tombe nez à nez avec une grande affiche de panda, l’ursidé étant sans doute le meilleur ambassadeur de la ville. Le passage devant les services de l’immigration ne traîne pas, vingt minutes d’attente tout au plus. Direction le métro pour rallier le Mrs Panda Hostel ! On veut acheter des titres de transport au distributeur mais le plus gros billet accepté est celui de 20 yuans. Problème : nous n’avons en poche que des billets de 100… On marche vers le kiosque d’informations pour demander où on peut faire du change, c’est alors qu’un couple de Chinois et leur petite fille viennent vers nous et nous payent les billets ! On est un peu gênés mais on nous dit que c’est pour nous souhaiter la bienvenue en Chine ! Le Monsieur parle anglais et a en fait voyagé sur le même vol que nous.

Pour atteindre l’hôtel, nous devons faire trois changements mais le trajet ne dure en tout qu’une demi-heure. Pour trouver le Mrs Panda, on se sert de la carte du Lonely Planet. On s’assure auprès d’une passante que nous sommes dans la bonne direction et, en effet, nous le sommes ! Arrivés à l’hôtel, on paye notre dû (138 yuans par nuit), on pose les affaires dans la chambre (pas très chaleureuse, un peu spartiate) avant de sortir dîner. On entre au hasard dans un tout petit restau. Les deux dames ne parlent pas anglais mais, grâce à l’aide d’un client, elles comprennent qu’on ne souhaite pas quelque chose de trop épicé. On se retrouve avec deux bols de nouilles au bouillon avec des légumes et des cacahuètes pour la modique somme de 16 yuans (en tout !). Et en plus, c’est bon !

On achète ensuite de l’eau, des yaourts et des gâteaux dans deux supérettes afin d’avoir un truc à se mettre sous la dent demain matin avant d’aller rendre visite à ces chers pandas !