Dans son quartier du vieux Québec…

Au revoir Montréal, nous partons pour Québec ! On prend le petit-déjeuner et grâce aux ordinateurs installés dans le bar, on fait de la place sur la carte graphique de l’appareil photo. La gare routière se trouve tout près de l’auberge et cela tombe bien car on se rend en car à Québec. Le billet, acheté quelques semaines à l’avance sur Internet, coûte 25 dollars. A dix heures pile, l’engin de la compagnie Orléans Express démarre. Les trois heures de trajet se passent paisiblement ; petit plus, les autocars sont pourvus du wifi. La route, essentiellement une longue ligne droite, est assez monotone.

Une fois arrivés dans le centre-ville de Québec, nous marchons vers l’auberge Maeva (671 rue Saint-François Est) où nous avons réservé pour deux nuits. Petite frayeur quand on lit sur la porte que la réception n’est ouverte qu’entre 15 et 21 heures… Malgré tout, on sonne et, miracle, la porte s’ouvre, ce qui nous permet de déposer nos sacs.

On mange à la Boîte à pain (289 rue Saint-Joseph Est), boulangerie proposant pains, sandwichs et pâtisseries. C’est pas mauvais, moins cher et aussi plus rapide qu’un restaurant traditionnel. On traverse ensuite la haute ville parsemée de jolies maisons.

On entre dans un magasin de vieux disques et de livres installé dans ce qui semble être une église désacralisée. Notre région natale n’étant jamais bien loin, on tombe sur un guide touristique consacré à la Bretagne paru aux éditions Ouest-France.

Le parc des Champs-de-Bataille fait partie des plus grands espaces verts urbains au monde. Ce dimanche doit être un jour spécial car des gens habillés en costumes d’époque sillonnent le parc. On assiste à une séance de tir au fusil et à des démonstrations de vieux métiers.

Nos déambulations se poursuivent avec la promenade des gouverneurs, ainsi nommée en hommage à ces administrateurs en chef du Canada. La promenade prend fin sur le parvis du célèbre château Frontenac, construit en l’honneur de Louis de Buade (1622-1698), comte de Frontenac, gouverneur de la Nouvelle-France. Sachez que vous pouvez dormir dans cet imposant édifice inauguré en 1893 car il s’agit d’un hôtel !

La rue Saint-Jean est l’artère principale du vieux Québec. Très animée, elle regorge de boutiques en tous genres.

On entre dans la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec mais notre progression dans l’édifice est mise à mal par la messe qui s’y déroule. On marche le long des remparts cependant, en raison de travaux sur certaines portions, nous ne pouvons pas aller très loin. On se promène dans la vieille ville passant notamment par le quartier du petit Champlain qui est très mignon mais très touristique.

On se promène le long des berges du Saint-Laurent, particulièrement agréables en cette fin d’après-midi. Pour remonter vers le parc des Champs-de-Bataille, on emprunte un grand escalier de bois qui doit frôler les 300 marches. Après nous être inclinés devant la statue du Général de Gaulle (« Vive le Québec libre ! »), nous regagnons l’auberge Maeva. Notre chambre est un dortoir de six lits plutôt bien décoré mais, une chose est sûre, l’extérieur de l’auberge ne paye pas de mine. On dîne chez Sapristi (1001 rue Saint-Jean), restaurant d’inspiration italienne où les pâtes et pizzas sont reines. La petite taille de ces dernières peut surprendre, néanmoins leur pâte épaisse est vraiment bonne.

L’Andalousie pour les novices

  • Comment s’y rendre ?

A l’heure des compagnies à bas coûts, la manière la plus simple et la plus rapide de poser le pied sur le sol andalous est sans doute de prendre l’avion. Nous (c’est à dire, une copine et moi = voyage entre filles) avons acheté nos billets environ deux mois avant de partir, pour environ cent euros. A l’aller, c’est EasyJet qui a eu l’honneur de nous voir embarquer direction Malaga. Pour le retour, il s’est avéré que Ryanair était la compagnie la moins chère au départ de Séville.

  • Quand y aller ?

A mon sens, l’été est à éviter en raison des fortes chaleurs et de l’afflux de touristes. Partir en basse saison (de novembre à février) permet de bénéficier de prix plus bas et de températures bien plus élevées que dans le reste de l’Europe (l’Andalousie est de ces régions où il fait beau toute l’année). En ce qui nous concerne, nous sommes parties en mai, qui est, de l’avis de beaucoup, la période idéale pour voyager dans le sud de l’Espagne (climat chaud mais pas trop non plus).

  • Comment circuler

Train, bus ou voiture, c’est à vous de choisir ! Les cars de la compagnie Alsa ont assuré tous nos déplacements. Les billets ne sont pas chers et la fréquence est excellente. Il paraît que le réseau ferroviaire est également très efficace en Andalousie. Louer un voiture est sans doute intéressant pour se rendre dans des régions plus rurales (dans les grandes villes, le stationnement est, d’après ce que nous avons entendu dire, loin d’être aisé).

  • Où loger ?

Entre les auberges de jeunesse, les hôtels et les appartements, les solutions d’hébergement ne manquent pas. Pour un séjour à petit prix (comme le nôtre), les premières seront privilégiées. Les « paradores », hôtels de luxe installés sur des sites d’exception, auront la faveur des porte-feuilles les mieux garnis.