L’Andalousie pour les novices

  • Comment s’y rendre ?

A l’heure des compagnies à bas coûts, la manière la plus simple et la plus rapide de poser le pied sur le sol andalous est sans doute de prendre l’avion. Nous (c’est à dire, une copine et moi = voyage entre filles) avons acheté nos billets environ deux mois avant de partir, pour environ cent euros. A l’aller, c’est EasyJet qui a eu l’honneur de nous voir embarquer direction Malaga. Pour le retour, il s’est avéré que Ryanair était la compagnie la moins chère au départ de Séville.

  • Quand y aller ?

A mon sens, l’été est à éviter en raison des fortes chaleurs et de l’afflux de touristes. Partir en basse saison (de novembre à février) permet de bénéficier de prix plus bas et de températures bien plus élevées que dans le reste de l’Europe (l’Andalousie est de ces régions où il fait beau toute l’année). En ce qui nous concerne, nous sommes parties en mai, qui est, de l’avis de beaucoup, la période idéale pour voyager dans le sud de l’Espagne (climat chaud mais pas trop non plus).

  • Comment circuler

Train, bus ou voiture, c’est à vous de choisir ! Les cars de la compagnie Alsa ont assuré tous nos déplacements. Les billets ne sont pas chers et la fréquence est excellente. Il paraît que le réseau ferroviaire est également très efficace en Andalousie. Louer un voiture est sans doute intéressant pour se rendre dans des régions plus rurales (dans les grandes villes, le stationnement est, d’après ce que nous avons entendu dire, loin d’être aisé).

  • Où loger ?

Entre les auberges de jeunesse, les hôtels et les appartements, les solutions d’hébergement ne manquent pas. Pour un séjour à petit prix (comme le nôtre), les premières seront privilégiées. Les « paradores », hôtels de luxe installés sur des sites d’exception, auront la faveur des porte-feuilles les mieux garnis.

 

Californie : c’est parti !

L’idée de partir en Californie en septembre nous est venue en début d’été. Nous achetons assez vite nos billets pour profiter des meilleurs tarifs. Nous en avons pour 730 euros par personne aller-retour. Si on peut trouver des vols à des prix très intéressants pour New-York, je crois que cela est globalement moins vrai pour l’Ouest américain.

Notre avion pour Seattle décolle sur le coup de dix heures, ce qui nous oblige à prendre le RER à une heure matinale. Nous arrivons dans les temps et embarquons dans le 767 de Delta Airlines. Le vol de onze heures se passe bien, les repas servis ne sont pas extraordinaires mais l’offre de divertissement est tout à fait satisfaisante.

A l’arrivée à Seattle, il faut passer par les services de l’immigration. Comme tous les Européens voulant se rendre aux Etats-Unis, nous avions fait, avant de partir, notre demande de formulaire ESTA. Quand vient mon tour, la fonctionnaire me demande, de manière insistante, si je compte me marier. Peut-être pense-t-elle que Las Vegas fait partie de notre parcours ? Elle me pose encore deux-trois questions et me laisse, au bout du compte, débarquer sur le sol américain.

Il nous faut maintenant prendre notre correspondance pour San Francisco, toujours avec Delta Airlines. Le vol est secoué, de bout en bout, par des turbulences (l’hôtesse a toutes les peines du monde pour servir les rafraîchissements). Nous arrivons à destination en fin d’après-midi.

Après avoir récupéré nos valises, nous nous dirigeons vers les comptoirs des loueurs de voitures. Avant de partir, nous avions réservé un véhicule via le site Auto Escape moyennant une centaine d’euros. La voiture était en fait louée auprès de Dollar, c’est donc devant ce comptoir que nous faisons la queue. Le truc, c’est que c’est justement le seul où il y a la queue ; il n’y a, pour ainsi dire, pas un chat chez les autres loueurs. Les Américains disent que Dollar est la compagnie la moins chère. C’est peut-être pour ça que leur comptoir est pris d’assaut. Nous, en tout cas, on n’en est pas très satisfaits de Dollar. Déjà la voiture, dont on nous a remis les clés, n’était pas le modèle pour lequel nous nous étions décidés. On s’est retrouvé avec une Toyota Yaris alors que l’offre sélectionnée correspondait à un véhicule un peu plus grand, ce qui, je vous l’accorde, n’est pas bien grave. Ce qui nous a un peu énervés, c’est que le gars a lourdement insisté pour qu’on prenne des options supplémentaires. Par exemple, il voulait nous faire signer pour la garantie « la vache, j’ai laissé mes clés dans la caisse et celle-ci s’est fermée » à coups de « si cela venait à vous arriver, ça pourrait ruiner vos vacances ». Malheureusement pour lui, on a résisté ! Notre dernière doléance vis à vis de Dollar concerne l’état du véhicule. Il s’est, en effet, vite avéré que le pot d’échappement tremblait tout ce qu’il pouvait. Evidemment, ça faisait un boucan d’enfer et on s’est demandé si on n’allait pas perdre le dit pot sur la route (il a finalement tenu bon).

Allez, c’est parti pour les premiers kilomètres (pardon, miles) avec Poubelle (surnom de notre pauvre voiture) en direction d’Oakland où nous avons réservé notre premier motel. Grâce au GPS (qu’on a amené de France), on y arrive facilement. C’est typiquement le motel à l’américaine, j’aurai l’occasion d’y revenir (ce message est déjà bien assez long). L’établissement répond au doux nom de « Bay Bridge Inn ». Les chambres sont tout à fait confortables.

Pour dîner, nous reprenons la voiture pour rallier le centre-ville. Nous dégustons nos premiers burritos (ils sont énormes) dans un tex-mex.