Ecosse : mode d’emploi

  • Y aller

Le plus simple pour se rendre en Ecosse est sans doute de prendre l’avion direction Edimbourg ou Glasgow. Nous avons choisi un vol aller-retour Paris/Edimbourg opéré par Air France (prix : 130 euros). Si vous êtes plutôt train, rien ne vous empêche de monter dans l’Eurostar et de continuer votre périple ferroviaire vers l’Ecosse depuis Londres. Si vous voulez disposer de votre propre véhicule sur place, vous privilégierez alors le tunnel sous la Manche.

  • Se déplacer

Voiture, train et bus semblent les moyens les plus sûrs pour se déplacer en Ecosse. Afin de gagner en indépendance, nous avons choisi de louer une Toyoto Aygo pour sept jours sur le site d’Enterprise pour environ 130 euros. Le carburant coûte un peu plus cher qu’en France. Qui dit Royaume-Uni, dit conduite à gauche (et au début, ça fait quand même bizarre ; à la sortie des attractions touristiques, un panneau en plusieurs langues rappelle d’ailleurs aux touristes qu’il vaut mieux rouler à gauche). Dans les Highlands, les routes peuvent être particulièrement étroites. Pour dépasser ou laisser passer un autre véhicule, il vous faudra utiliser ces fameux « passing places ».

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  • Dormir

On entend parfois dire qu’un des passe-temps (ou gagne-pain) favori de nos amis britanniques est de monter chez eux un « bed&breakfast » et, en effet, devant les maisons, pullulent les panneaux indiquant que les propriétaires des lieux proposent une chambre. A certaines périodes de l’année, mieux vaut réserver mais la difficulté, c’est que les réservations en ligne ne sont pas toujours possibles. Peut-être alors faut-il téléphoner comme on faisait dans le temps avec ma famille pour les chambres d’hôte ? En tout cas, quand on passait devant ces fameux panneaux, un nombre important indique « no vacancies ». La question est donc la suivante : ces informations sont-elles à jour ? Je n’ai malheureusement pas la réponse !

A côté des « bed&breakfast », il y a bien sûr les hôtels, les campings (ce n’est sans doute pas le type d’hébergement à privilégier en Ecosse en dehors de l’été) et les auberges de jeunesse. Pour notre part, nous n’avons séjourné que dans ces dernières, à l’exception d’une excellente nuit dans un « bed&breakfast ». Pour une nuit en dortoir, il faut compter environ 25 euros par personne contre 80 euros (généralement entre 60 et 80 livres) pour une chambre double en « bed&breakfast ».

  • Manger

Si le Royaume-Uni n’est pas le pays au monde le plus réputé pour sa gastronomie, il offre néanmoins un choix important de restaurants et évidemment de bars (dont beaucoup servent à manger). Vous en trouverez pour tous les goûts, surtout dans les grandes villes.

  • Visiter

Ce ne sont pas les châteaux qui manquent en Ecosse ! En ruine ou reconstruits, ils font le bonheur des touristes. Si dans les grandes métropoles que sont Edimbourg et Glasgow les musées ne manquent pas, de nombreuses villes de taille plus modeste abritent également des musées consacrés à l’histoire locale.

Amateurs de randonnée, vous allez être servis ! Les nombreux sentiers pédestres offrent des possibilités de promenades plus ou moins longues selon le temps dont vous disposez. Les golfeurs trouveront en Ecosse de très beaux terrains de golf (il paraît que certains sont même gratuits).

Japon : c’est parti !

L’aventure japonaise commence à 10 heures 45 sur une des quatre pistes de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle à bord d’un Airbus A340-600 d’Etihad Airways. C’est mon premier vol avec cette compagnie et il faut reconnaître que c’est pas mal du tout. Le personnel de bord est charmant et les sièges sont confortables. L’espace pour les jambes est tout à fait convenable pour une classe économique. Etihad offre le choix entre trois menus. J’ai apprécié le fait que les couverts ne soient pas en plastique. Question divertissement, entre films, musique, jeux et même Coran, chacun trouvera son bonheur.

L’escale à Abu Dabi est courte : une petite heure de battement avant d’embarquer dans un autre A340-600 pour Tokyo. Afin de me mettre dans l’ambiance, j’opte pour le petit-déjeuner japonais.

Nos premiers pas sur le sol japonais nous mènent vers les services de l’immigration. C’est très rapide, nous sommes déclarés admis en moins de dix minutes. On récupère les sacs à dos qui arrivent dans de grands bacs sur le tourniquet. Le passage à la douane est des plus brefs.

Vient le moment d’échanger les Japan Rail Pass. Rien de plus simple car une agence Japan Rail se trouve dans le terminal ! Dix minutes plus tard, nous sommes en possession des précieux sésames qui nous permettent de monter à bord du Narita Express qui part immédiatement. Une chose est sûre, on n’aura pas perdu de temps !

Arrivés à la gare de Tokyo, nous marchons vers notre hôtel, le Mystay Kanda (1-2-2 Iwamotocho). Le personnel, qui parle anglais, est très accueillant. Bien que très petite (je crois que c’est souvent ainsi au Japon), la chambre est bien équipée (réfrigérateur, four à micro-ondes, télévision, coffre-fort, évier). Pour une nuit, nous payons 7600 yens.

Après un brin de toilette, on part faire un tour dans le quartier. Jusqu’à la gare, les rues ne sont qu’une juxtaposition de grands immeubles modernes. Certains d’entre eux affichent les couleurs des Jeux Olympiques de 2020.

On entre dans le centre commercial situé en-dessous de la gare. Il est immense et particulièrement fréquenté. Les boutiques consacrées à la culture manga sont légion. Vers 18 heures 30, fatigués par les vols, on choisit un restaurant de ramen parmi les nombreux établissements implantés dans la gare. Les commandes se font via un automate situé à l’extérieur du restau.

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On choisit nos plats puis on insère des yens mais cette étonnante machine recrache tout. Heureusement, un couple de Japonais derrière nous fait comprendre qu’il faut d’abord payer avant de sélectionner les mets. L’automate nous donne deux tickets que nous tendons à un serveur une fois dans le restau. On nous apporte rapidement nos premières ramen qui sont excellentes.

On retourne à l’hôtel, mettant ainsi un terme à cette première journée japonaise (les choses sérieuses commenceront demain !). Sur le chemin, on trouve un Family Mart (supérette omniprésente au Japon) dans lequel on achète quelques victuailles pour le petit-déjeuner. Puisse le sommeil être salvateur car la fatigue se fait sérieusement sentir…

 

Le Japon pour les novices

  • Y aller

On ne va pas se voiler la face, la voie des airs est la plus sûre et la plus simple pour rallier le pays du soleil levant. La bonne nouvelle, c’est que les billets sont beaucoup moins chers qu’il y a dix ou vingt ans. Nous avons payé 456 euros par tête aller/retour pour faire Paris/Tokyo (via Abou Dabi) avec la compagnie Etihad Airways. Au retour, l’escale aux Emirats était certes un peu longue (cinq heures ; prenez garde à votre gorge, la climatisation de l’aéroport est réglée sur le mode glaçon) mais, ceci étant, nous étions satisfaits du service : personnel affable, pas mal de place pour les jambes,  couverture, coussin de nuque (mon coussin personnel était cependant bien plus confortable), trois choix de menus. Evidemment, c’est plus long qu’un vol direct (compter sept heures jusque Abou Dabi puis onze heures jusqu’à Tokyo). La qualité du service nous a néanmoins semblé meilleure pour les vols entre Paris et Abou Dabi (équipages visiblement mieux rodés).

  • Se déplacer

Japan Rail Pass ou pas, si oui pour combien de temps ? C’est la question que se posent (au vu des messages postés sur les forums de voyages !) nombre de routards désireux de partir à la découverte du Japon. Votre calculatrice promet d’être un allier de choix dans votre prise de décision.

En ce qui nous concerne, nous avons opté pour le JR Pass de quinze jours en seconde classe. Evidemment, cela a un coût (386 euros par personne) mais en additionnant les prix des trajets donnés par le site Hyperdia, il est apparu que notre JR Pass serait rentabilisé pour au moins cinquante euros. Je précise que nous avons pas mal bougé pendant ces quinze jours (Tokyo, Kyoto, Nara, Hiroshima, Miyashima, Osaka, Matsumoto).

Il ne faut cependant pas perdre de vue que le JR Pass n’est pas valable pour tous les trains. Ainsi, l’accès au Nozomi (les plus rapides des Shinkansen) vous sera refusé. De même, le JR Pass ne vous permet pas d’emprunter les métros et de monter dans les trains gérés par des compagnies privées.

Avec le JR Pass, réserver un siège n’est pas obligatoire (mais on peut le faire gratuitement), il faut alors prendre place à bord des voitures dédiées aux passagers non munis de réservation. On y a toujours trouvé de la place mais je ne sais pas si c’est tout le temps le cas selon les périodes de l’année. Les trains japonais, sont par ailleurs, très confortables et des plus ponctuels.

Le Japon est également doté de réseaux de bus inter-urbains très développés. Il me semble qu’ils sont moins chers que les trains mais aussi moins rapides. Pour louer une voiture, il faut pouvoir présenter une traduction  en japonais de son permis de conduire.

  • Climat

Quelle est la saison idéale pour se rendre au Japon ? Il paraît que l’été, il y fait particulièrement chaud et humide. L’hiver aura les faveurs des skieurs. Avril (avis aux amateurs de cerisiers en fleurs) et mai sont sans doute les mois les plus prisés pour découvrir le Japon (il ne faut pas hésiter à réserver les hébergements bien à l’avance). En juin, il ne fait pas encore trop chaud. En septembre, les vagues de chaleur estivales battent en retraite. En ce qui nous concerne, nous avions choisi le mois d’octobre. Il a fait relativement chaud (en moyenne, 25 degrés ; jusqu’à 28 à Osaka) et nous n’avons eu que deux jours de pluie. Enfin, novembre est peut-être la période idéale pour profiter des couleurs de l’automne.

  • Se faire comprendre

La plupart des gens venant en vacances au Japon ne parlent pas japonais. Même si l’anglais n’est pas très pratiqué au pays du soleil levant, nous n’avons jamais rencontré de gros problèmes pour nous faire comprendre. Dans les lieux touristiques, les panneaux d’information sont traduits dans la langue de Shakespeare. De nombreux restaurants disposent d’une carte en anglais (et si tel n’est pas le cas, la plupart des établissements exposent les plats en vitrine et les menus comportent souvent des photos). Je vous conseille d’apprendre quelques mots en japonais, ça fait toujours sourire les locaux !

  • Budget

Le yen ayant pas mal baissé ces dernières années, le Japon est devenu une destination nettement moins onéreuse que par le passé. Cependant, il ne faut pas non plus se voiler la face, le niveau de vie étant élevé, les prix ne seront pas aussi attractifs qu’en Asie du Sud-Est ou qu’en Corée du Sud. En tout (billets d’avion et JR Pass compris), nous avons dépensé environ 1 800 euros par personne. Les hôtels, dans lesquels nous avons séjourné, étaient, à l’exception de la première nuit à Tokyo, des auberges de jeunesse et maisons d’hôte. Nous avons, la plupart du temps, mangé au restaurant. Nous ne nous sommes pas limités au niveau des visites et nous avons ramené quelques souvenirs pour nous et nos proches. Bref, nous ne nous sommes pas privés.

  • Yens

Non, ce n’est pas une légende urbaine, les Japonais ont un fort penchant pour les espèces sonnantes et trébuchantes ! Payer par carte n’est pas possible dans nombre de commerces, hôtels et restaurants. Il faudra donc vous procurer rapidement des yens. Pour notre part, nous avions changé l’équivalent de 800 euros via le bureau « Yes Change ». Nous avons ensuite retiré environ 1 500 euros à deux.

L’Islande pour les novices

  • Y aller : Le plus simple est évidemment de prendre l’avion. Plusieurs compagnies assurent des vols entre Paris et Keflavik (l’aéroport international situé à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik). Si j’ai bien suivi, en partant de France, vous avez le choix entre Icelandair (la compagnie nationale islandaise), Wow Air (compagnie islandaise à bas coûts) et Transavia (filiale à bas coûts d’Air France – KLM). En ce qui nous concerne, nous avions opté pour Wow Air à l’aller et Transavia au retour. Transavia proposait certes les meilleurs prix mais l’horaire d’arrivée n’était pas terrible (minuit). Wow Air et Transavia étant des compagnies à bas coûts, le bagage en soute est en supplément (nous en avions pris un pour deux). Sachez qu’il est également possible de vous rendre en Islande en bateau en partant du Danemark !
  • Climat : Je ne vous apprends rien, l’Islande n’est pas réputée pour son climat tropical. Au mois de mai, les températures dépassent rarement les quinze degrés. Pour faire de la randonnée et profiter de longues journées, les mois les plus agréables s’étalent de mai à septembre. La saison phare, c’est juillet-août (les pistes intérieures sont alors ouvertes) mais l’activité touristique bat son plein. Nous sommes partis en Islande en mai. Si la pluie a régulièrement fait son apparition, le soleil a globalement été de la partie. Quant à l’hiver, c’est la saison idéale pour voir des aurores boréales, l’inconvénient étant cependant la très faible durée du jour.
  • Argent : L’Islande est (malheureusement pour les touristes) un pays très cher… Pour réduire les coûts, l’idéal est de camper et d’acheter toutes ses victuailles dans les supermarchés. Pas de nuits sous la tente pour nous mais des visites régulières au supermarché pour nous procurer des sandwichs ou de quoi les faire. Avant de partir, nous avions changé l’équivalent de 600 euros en couronnes islandaises par l’intermédiaire de CEN CHANGE. Le taux n’était cependant pas si intéressant.
  • Hébergement : Comme je le disais, la solution la plus économique est la tente. Pour une chambre double en hôtel ou en « guesthouse », il faut compter minimum 80 euros (le petit-déjeuner n’est pas toujours inclus dans le prix). Pour un lit dans un dortoir, les prix descendent rarement en dessous de 50 euros. Certains établissements offrent la possibilité aux voyageurs de dormir dans leur sac de couchage en échange d’une réduction de 20 %. Quand il est en supplément, le petit-déjeuner coûte généralement entre 12 et 14 euros (dans les hôtels les moins chers). Sa qualité est variable mais, une chose est sûre, vous ne mourez pas de faim car il est servi sous la forme d’un buffet. D’après ce que j’ai compris, mieux vaut réserver les hôtels en avance pour tout séjour estival.
  • Transports : Des bus desservent les principaux points touristiques mais leur fréquence n’est pas optimale au mois de mai. C’est la raison pour laquelle nous avons loué une voiture. Sur Internet, le prix le plus avantageux était celui proposé par le loueur islandais Geysir : 342 euros pour une Hyundai i10 pendant dix jours (si vous souhaitez ajouter un deuxième conducteur, il vous faudra payer un supplément). Ce type de véhicule ne permet pas d’emprunter toutes les routes, le 4*4 étant nécessaire pour rouler sur les pistes. Pour un litre d’essence, il faut compter 1,50 euro. Quelques temps avant notre départ, nous avions acheté une carte routière de l’Islande pour éviter de louer un GPS. On s’en est pour ainsi dire pas servi. Les routes et les directions sont, en effet, très bien indiquées. Par ailleurs, si, comme nous, vous n’avez pas de GPS, il vous suffit d’utiliser votre portable et l’application Google Maps (le pré-requis étant de profiter du réseau wifi disponible dans les hôtels et restaurants pour charger la carte) pour savoir où vous êtes.
  • Gastronomie : En Islande, on mange bien évidemment du poisson. Il est super bon, dommage que les restaurants soient si chers. Vous constaterez vite qu’il y a plus de moutons que d’habitants, rien d’étonnant donc à ce que certaines bestioles finissent dans les assiettes… Les restaus et bars proposent souvent des burgers et du fish and chips.

Milan et le lac de Côme : avant de partir

  • Y aller : le plus simple (en tout cas, en partant de la partie nord de la France) est sans doute l’avion. Il y a deux aéroports à Milan, Malpensa et Linate. Nous avons trouvé des billets pour environ 70 euros par personne aller-retour (sans bagage en soute) avec EasyJet pour rallier Roissy à Malpensa. Le vol dure 1 heure 10.

Pour aller au lac de Côme, des trains, partant de la gare centrale de Milan, desservent Côme et Varenna (les propriétaires de « smartphones » pourront télécharger les applications Trenitaliana et Trenord pour être au taquet sur les horaires). Sur le lac, rien de plus simple que de se déplacer en bateau. Des forfaits journaliers permettent de naviguer tranquillement entre les villages autour du lac.

A Milan, circulent métro, trains et bus mais, pour notre part, nous avons découvert la capitale lombarde à pied.

  • Y dormir : Entre les hôtels et les locations d’appartements, il n’est guère compliqué de se loger à Milan. Pour notre part, nous avons opté pour la seconde solution via Airbnb. A deux, nous avons payé 155 euros pour trois nuits. L’hébergement est globalement plus cher du côté du lac de Côme. Plus d’un mois avant notre départ, certains hôtels étaient déjà complets sur Bellagio. Pour une nuit (avec petit-déjeuner inclus), nous avons payé 90 euros.
  • Quand partir ? En ce qui concerne Milan, j’aurais envie de dire toute l’année même si, climat continental oblige, les températures sont assez froides en hiver. Partis à la fin du mois de mars, nous avons profité de journées ensoleillées (avec des températures maximales de 18 degrés). Pour le lac de Côme, mieux vaut, à mon sens, privilégier la période entre avril et juin. En effet, les bateaux sont moins nombreux en hiver et certaines villas (principales attractions touristiques de la région) sont fermées. En été, le lac est pris d’assaut par une foule de visiteurs (agoraphobes, s’abstenir).

Un nouvel an barcelonais

Innover et fêter le nouvel an dans une grande métropole européenne ! C’est en tout cas ce nous voulions faire avec des amis et Barcelone fut l’heureuse élue.

Commençons par l’organisation ! Nous réservons les billets Paris/Barcelone (vols avec Vueling) un mois et demi à l’avance pour 190 euros par personne, ce qui est évidemment bien plus cher qu’à d’autres périodes de l’année. Sur la question du logement, c’est Airbnb qui l’emporte. Nous louons donc, à quatre, un appartement situé à une quinzaine de minutes à pied de la « Sagrada Familia ».

Nos premiers pas dans la capitale catalane nous mènent vers l' »Arc de Triomf » et le « Parc de la Ciutadella », dans lequel est implanté un zoo (nous ne le visitons pas).

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Nous entrons dans le « nouveau Born centre culturel », grande halle toute de fer, de brique rouge et de verre construite en 1876. Sa rénovation a permis de mettre au jour des vestiges archéologiques.

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On marche le long du « Passeig del Born » qui nous mène à la basilique « Santa María del Mar », emblématique du style gothique catalan. Pour cinq euros par personne, on la visite.

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Nous poursuivons nos pérégrinations dans le « Barri Gòtic ». Nous tombons nez à nez avec sa magnifique cathédrale. La longue file devant l’entrée a malheureusement raison de notre envie de la visiter…

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On fait un tour dans le quartier puis on se pose au « Bliss », agréable salon de thé situé place « Sant Just ». Un peu fatigués, nous rentrons à pied à l’appart.

On arpente de nouveau les rues barcelonaises pour trouver des tapas. Le truc, c’est qu’on marche pendant un bon moment car, parmi les restaus que nous avions repérés sur nos guides, beaucoup sont déjà plein à craquer. On entre finalement chez « Tapas 24 » (Diputació, 269) où, après avoir pas mal attendu, nous nous asseyons à une table. Les tapas sont plutôt chères mais très bonnes.

Le lendemain matin, nous visitons la « Casa Milà », qui est peut-être la maison de Gaudí la plus célèbre.

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L’entrée est chère, on a payé pas moins de 21 euros chacun pour une visite avec audio-guide. Le toit de la maison, où les sorties d’escaliers, les cheminées et les tours de ventilation forment une sorte de jardin de sculptures à l’air libre, est particulièrement original.

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Nous prenons la direction de la « plaça de Catalunya » pour descendre la « Rambla », l’avenue la plus connue de Barcelone. On tombe sur une sorte d’office du tourisme où nous achetons nos entrées pour la « Sagrada Famila » (visiblement, l’édifice est pris d’assaut car beaucoup de plages horaires sont déjà complètes). On achète de quoi manger au « Mercat de la Boquería ». Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a l’embarras du choix ! Les étals foisonnent de fruits, viandes et petits sandwichs en tous genres. Pour ma part, je passe une bonne partie de l’après-midi attablée avec une amie résidant à Barcelone tandis que mes trois compères continuent vers la plage et le port (ayant déjà eu l’occasion de séjourner dans la capitale catalane, je connais ces endroits).

Pour le dîner, nous choisissons un restaurant végétarien, le « Sesamo » (Sant Antoni Abat, 52). C’est vraiment pas mal, les mets proposés sont savoureux et originaux (mais les carnivores s’abstiendront).

Nous entamons notre dernière journée complète à Barcelone ! Tôt le matin, on prend le métro direction le « Park Güell ». Depuis maintenant quelques années, seule une partie du parc est en accès libre, pour l’autre (celle qui regroupe les édifices de Gaudí), il faut sortir le porte-monnaie. Le problème, c’est que le personnel de la billetterie nous fait savoir que tout est déjà vendu, le seul créneau disponible étant en fin d’après-midi, heure à laquelle nous avons acheté nos entrées pour la « Sagrada Familia »… Bref, la visite du parc est quelque peu amputée. Pour se consoler, on visite la « casa-museu Gaudí », pour 5,50 euros par personne, dans laquelle le célèbre architecte a passé vingt ans de sa vie.

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La promenade dans les parties publiques du parc est très agréable. L’inconvénient, c’est que l’endroit est hyperfréquenté, sauf peut-être les jours de pluie.

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Nous déjeunons dans un très bon restaurant, dont le nom m’échappe (mea culpa)…

La visite de la « Sagrada Familia » est programmée en fin d’après-midi. Avant de pénétrer dans l’oeuvre phare de Gaudí, nous repassons à l’appart pour nous changer avant le réveillon.

On aime ou on déteste mais la « Sagrada Familia » ne laisse personne indifférent ! Bien qu’elle ne soit pas encore achevée (les travaux ont pourtant commencé en 1882), elle a été consacrée par le pape Benoît XVI en 2010. De l’intérieur comme de l’extérieur, elle ne ressemble à aucune autre église.

Situé au sous-sol, le musée-crypte est particulièrement intéressant. A travers une vitre, on aperçoit le tombeau de Gaudí (être enterré dans un édifice, dont on a soi-même élaboré les plans, n’est pas donné à tout le monde).

Quelques semaines avant le départ, nous avions réservé un restaurant, l' »Adagio Tapas » (Calle Ferran, 21) pour le soir du 31. Verdict : plutôt pas mal et correct niveau prix pour un repas de réveillon. Une bonne demi-heure avant 2016, nous nous mettons en quête d’un bar. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y a pas tant de choix que ça autour du restau. Nous entrons finalement dans une sorte de pub irlandais dans lequel s’entassent surtout des Français et des Anglais. C’est là que nous comptons les douze coups de minuit (sans manger de raisin contrairement à la tradition espagnole). Après quelques verres, nous poursuivons la soirée dans une boîte latino.

Pour cause de réveil tardif, la dernière matinée barcelonaise est tranquille. On déjeune à la « Cervecería Catalana » (Carrer de Mallorca, 236). Les tapas sont bonnes quoiqu’un peu grasses à mon goût. On les avale vite car il faut filer à l’aéroport.

Alors, quel est le bilan de ce nouvel an à Barcelone ? Pour ma part (mais ce n’est que mon avis), je ne suis pas particulièrement enthousiasmée par cette ville à laquelle je préfère des cités comme Londres, Berlin ou Rome. Il faut dire que je ne suis pas très réceptive au style de Gaudí. Cela étant, Barcelone vaut largement le détour. La douceur du climat permet de profiter de la ville toute l’année. Si le tourisme bat son plein entre juin et septembre, nous étions étonnés par le nombre de visiteurs étrangers pour une fin de mois de décembre. Avec sa réputation de capitale européenne de la fête, Barcelone remporte définitivement pas mal de suffrages dans le championnat des villes du vieux continent où il est bon de passer le nouvel an !

 

 

 

 

 

 

Séoul : jour 1

Après une courte nuit à Jeju-si, nous nous rendons à l’aéroport, situé à dix minutes en bus de notre hôtel. Le vol de Jeju Air (compagnie coréenne à bas coûts, service minimal) a une dizaine de minutes de retard.

Une heure plus tard, nous voici à l’aéroport de Séoul Gimpo. On prend le métro pour aller à notre auberge (la « Hi Guesthouse »), il n’y a qu’un seul changement. On pose nos sacs dans la chambre et on discute avec le gars de l’accueil, qui nous offre des cartes rechargeables pour les transports.

Premiers pas à Séoul ! Histoire d’avoir le ventre plein avant de passer aux choses sérieuses (à savoir, les premières visites), on déjeune au « Joseon Gimbap », un tout petit restaurant situé derrière le musée d’art contemporain. Nous y mangeons deux délicieux gimbaps.

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A côté de nous était assise une Française, arrivée le matin même pour passer trois semaines en Corée du Sud. On commence à discuter et c’est ensemble que nous explorons Séoul l’après-midi.

Nous prenons, tout d’abord, la direction du magnifique palais de Gyeongbokgung. Nous tombons pile-poil sur la traditionnelle relève de la garde avant d’approcher les différents bâtiments composant le site.

 

 

Nous poursuivons avec la visite du musée national folklorique où on apprend une foule de choses sur l’histoire du peuple coréen (en plus, l’entrée est gratuite). Nous arpentons ensuite les allées du parc Samcheong. L’endroit est calme et reposant, idéal pour un moment de détente dans la trépidante Séoul ! Nous empruntons un chemin menant aux hauteurs du parc, qui offrent une belle vue sur la ville.

Après ça, nous passons par le village de « hanok », quartier dans lequel se concentrent de belles maisons traditionnelles coréennes. Certaines font, d’ailleurs, chambre d’hôte et j’avoue, ça donne bien envie de s’y arrêter pour une nuit.

L’heure du dîner approchant, nous décidons de rallier le quartier de Hongdae. L’ambiance y est festive, bars et restaurant sont légion. Après avoir fait le tour des forces en présence, nous optons pour un petit restaurant plutôt branché (malheureusement, je ne me souviens plus du nom). Nous commandons des gimbaps (oui, on aime bien ça !) ainsi qu’une soupe légumes-nouilles et un plat composé de riz et de boeuf. Les mets nous ont régalés et ce pour la modique somme de 16 100 wons.

Fatigués par cette première journée séoulite, nous rentrons nous poser à l’auberge. Nous sommes seuls dans une chambre de six, qui est assez petite. Les lits ont l’air de grincer mais le prix est tout à fait convenable (22 000 wons par personne et par nuit).

Busan

Nous restons deux jours à Busan. C’est une très grosse ville (la deuxième de Corée du Sud), ça change de ce qu’on a vu jusqu’à présent !

Le premier jour, nous nous promenons du côté des plages de Gwangalli et Haeundae, beaucoup trop bétonnées à mon goût. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le dire mais il y partout en Corée des appareils de musculation à disposition de tous. On les trouve principalement dans les parcs ou le long d’esplanades (à Busan, on en a vu le long des plages).

Nous faisons un tour dans ce qui est présenté comme le plus grand centre commercial d’Asie, à savoir le « Shinsegae Centum City » (nous n’y avons rien acheté pour éviter d’alourdir les sacs à dos avant la fin du voyage). A l’heure du déjeuner, nous goûtons une sorte de burger de riz. A nous deux, nous en avons pour 3 euros, ce qui en fait un repas particulièrement bon marché (à défaut d’être gastronomique).

Notre venue à Busan coïncide avec le festival international du film, principal événement culturel de la ville.

 

Pour la deuxième nuit à Busan, nous migrons dans un dortoir que nous partageons avec un Malaisien (surnommé la tronçonneuse malaisienne en raison de son ronflement assourdissant). Nous débutons notre deuxième journée par une promenade dans le quartier chinois (dans lequel sont implantés nombre de magasins russes) avant de prendre la direction du musée historique de la ville (qui est assez intéressant).

 

Le midi, nous  voulons innover et essayer le Mac Do coréen, qui répond au doux nom de Lotteria (impossible de passer à côté, il y en a plein le pays). Nous optons pour ce qui nous semble être l’équivalent du Big Mac. Ce n’est pas qu’on s’attendait à quelque chose d’extraordinaire mais nous étions tous les deux d’accord pour dire que ce n’était pas spécialement goûtu (je suppose que la sauce n’est pas vraiment du goût des Européens).

Nous poursuivons notre déambulation dans les rues de la ville en passant notamment par la tour de Busan et par les étals du célèbre marché au poisson (on peut d’ailleurs s’y restaurer, ce qui nous a fait encore plus regretter notre expérience Lotteria car l’odeur de poisson grillé n’en finissait pas de nous chatouiller les narines…).

 

En ce qui me concerne, je n’ai pas trop aimé Busan. Je trouve que cette ville, très moderne et très étendue, n’a pas beaucoup de charme. D’après ce que j’ai entendu dire, les environs valent largement le détour. Si c’était à refaire, nous nous serions donc davantage éloignés du centre-ville. J’ajoute que, pour Busan, les informations données par le Lonely Planet sont assez sporadiques (et je ne suis pas la seule à avoir cette impression).

En fin d’après-midi, nous retournons à l’Hojo Café pour chercher les sacs puis nous nous mettons en route pour un hôtel situé plus près de l’aéroport, que nous avons réservé la veille dans l’optique du départ pour Jeju, notre avion décollant à 07 heures 30. Le « May Hotel », c’est l’établissement le moins cher que nous avons trouvé sur Booking. En fait, je pense qu’il s’agit plutôt d’un « love motel », c’est à dire un hôtel, que l’on peut réserver à l’heure ou à la nuit, censé offrir aux couples (légitimes ou non) à la fois intimité et discrétion. A notre arrivée, on nous remet la fameuse trousse contenant notamment des préservatifs (ce qui me laisse penser que notre premier hôtel coréen était également un « love motel »). La télé de la chambre est branchée sur la chaîne Playboy ;). La chambre est petite mais très propre. L’inconvénient de l’hôtel, c’est qu’il est implanté juste au-dessus d’une route très passante de jour comme de nuit (malgré tout, nous dormons plutôt bien).

Tôt le matin, nous nous faisons donc violence pour rallier l’aéroport de Busan. La ligne de métro y menant fait l’objet d’une tarification spéciale (les premières rames partent sur le coup de 5 heures). Le vol est complet (nombreux sont les Coréens qui viennent passer le week-end à Jeju) et surtout très court (moins de 55 minutes).

Le jour où on loupe le bus pour Andong, du coup, on visite Sokcho

Nous nous levons assez tôt pour nous rendre à la gare routière de Sokcho, notre objectif étant de rallier Andong. Il faut dire que, sur Internet, les informations sur le trajet Sokcho/Andong divergent. Renseignements pris, nous sommes en mesure de vous confirmer l’existence d’un bus direct entre les deux villes, l’ennui, c’est que le trajet dure cinq heures et qu’il n’y a que deux bus par jour (à 08 heures 20 et 15 heures 35) ! Malheureusement, nous arrivons trop tard pour prendre le premier bus, du coup, on tue le temps à Sokcho ! Nous nous promenons sur la côte et autour de la zone portuaire, c’est plutôt joli.

On mange dans un délicieux restaurant avec, au menu, une excellente soupe de poisson et, en prime, un savoureux petit sushi.

 

Lentement mais sûrement arrive l’heure du bus. Un peu avant 20 heures, on débarque à Andong où nous n’avions pas réservé d’hôtel. Il a donc fallu en trouver un et ce ne fut pas une mince affaire ! Il faut dire que la toute nouvelle gare routière d’Andong n’est pas située en centre ville et qu’il n’y a pas grand chose autour… Nous avions repéré un hôtel tout près mais là, surprise, pas moyen d’y entrer. Nous marchons une demi-heure dans les environs de la gare urbaine sans rien trouver. En rebroussant chemin pour poursuivre nos recherches dans une autre direction (en fait, nous pensions prendre un bus pour le centre ville), nous tombons nez à nez sur un panneau indiquant « guest house ». Environ 700 mètres plus loin, délivrance, l’hôtel apparaît devant nous. Heureusement, il y a de la place ! Nous payons 50 000 wons pour deux lits dans un dortoir en contenant six (nous sommes les seuls dans la chambre). L’auberge est toute récente et des plus accueillantes avec, en prime, le petit-déjeuner inclus ! C’est justement en allant demander si celui-ci est compris dans le prix que nous rencontrons un jeune couple coréen fort sympathique avec lequel nous échangeons longuement sur la Corée et notamment sur l’île de Jeju où nous prévoyons de nous rendre quelques jours plus tard. Amusé de nous voir ainsi discuter, le maître d’hôtel nous apporte un superbe plateau de fruits (NB : il a aussi pris des photos de nous quatre, photos visibles sur le site de l’hôtel !) !

De retour dans la chambre, nous réservons, suivant les conseils du couple coréen, un vol Busan/Jeju-Si. En France, nous avions déjà acheté, via Skyscanner, des billets pour rallier Jeju-Si à Séoul (prix : 50 euros par personne) mais nous comptions rejoindre Jeju en ferry. Cependant, nous avions, entre temps, appris que la liaison maritime entre Busan et Jeju n’existait plus et que pour prendre le bateau, il fallait embarquer dans une autre ville de la côte. Au final, les vols Busan/Jeju-Si n’étant pas si chers, nous achetons, directement sur le site de Korean Air, deux allers simples pour une soixantaine d’euros par tête.

En route !

Pour nos quinze jours en Corée du Sud, nous sommes partis avec deux sacs à dos, respectivement de 60 et 70 litres. Nous avions réservé nos billets deux mois à l’avance et payé environ 500 euros par tête pour l’aller-retour. Nous avions opté pour le tarif le plus avantageux, qui était, à l’époque, celui proposé par Air China, ce qui impliquait donc un transit par Pékin.

Avant de partir, je m’étais interrogée sur la protection des sacs à dos en soute, question visiblement à la mode sur les forums de voyageurs. Les housses de protection étant, à mon sens, encombrantes, nous nous sommes contentés de bien resserrer les lanières et de faire en sorte pour que rien ou presque ne dépasse afin d’éviter qu’un élément du sac se coince dans les tapis des aéroports. Résultat positif : nos sacs étaient toujours en parfait état à la fin du voyage. J’ajoute qu’à Roissy, les sacs à dos sont placés dans un chariot et non directement sur les tapis sur lesquels glissent les bagages juste après l’enregistrement. A l’arrivée à Séoul, nos sacs avaient été déposés dans de grands bacs sur le tourniquet.

Notre vol décollait de Roissy en début d’après-midi, horaire qui nous convenait tout à fait. Pour rallier Pékin par les airs, il faut compter dix heures. C’était la première fois que nous voyagions avec Air China et ce sera sans doute la dernière. Si certains d’entre vous ont de bons souvenirs de voyages avec cette compagnie, j’en suis ravie mais ce n’est malheureusement pas notre cas. Air China est classée 93ème au classement Skytrax et, après l’avoir testée, je comprends mieux pourquoi : plateaux repas peu garnis (gros mangeurs, prévoyez un encas), écran tactile pas des plus fonctionnels (au retour, la manipulation se faisait via un vieux joystick, celui de mon ami était cassé), offre de divertissement limitée, personnel parlant peu ou mal anglais. Mon plus grand grief envers Air China concerne l’eau. En effet, la compagnie ne donne pas de bouteilles d’eau aux voyageurs pour la nuit. Les hôtesses passent, certes, de temps en temps dans les rangées mais les verres d’eau proposés sont minuscules. Il n’y a pas non plus de bouteilles et de verres à disposition des passagers au fond de l’avion, il faut demander (je me suis, d’ailleurs, fait engueuler pour avoir demandé de l’eau alors qu’il y avait soi-disant des turbulences). De plus, les lumières de la cabine ont été rallumées deux heures avant le petit-dej, ce qui fait quand même un peu tôt !

Nous avions environ deux heures de transit à Pékin (aéroport de Pékin = paradis du panda en peluche, et ça, Panda [avatar de l’auteur de ce blog], il kiffe !).

Le premier avion n’ayant pas eu de retard nous avons pu tranquillement prendre notre correspondance pour Séoul où nous sommes arrivés deux heures plus tard. C’était là-bas le début de l’après-midi, il faisait beau et l’aventure pouvait commencer !