Où l’on découvre le métro pauliste

Après un petit sandwich avalé à la boulangerie St. Chico, nous mettons le cap, comme hier soir, sur le quartier japonais. Pour la première fois depuis le début du séjour, nous empruntons le métro. Celui de São Paulo est moderne et fonctionnel. Un billet coûte 4 réals. On s’arrête à Liberdade, épicentre du quartier japonais. On se promène dans les rues alentours (il y a notamment un tout petit jardin aux influences asiatiques) avant de rejoindre Vicente, un de mes anciens colocataires de l’époque où j’étais étudiante à Strasbourg. Il était alors en stage au CHU (il est maintenant médecin) et nous ne nous étions jamais revus depuis. Je parviens à le reconnaître parmi les nombreux passants et nous nous attablons ensemble dans un restaurant japonais qui répond au nom d’Aska (Rua Galvão Bueno, 466). Les ramen sont très bonnes, on les accompagne de gyoza et de bière du pays du soleil levant.

Avec Vicente dans le rôle du guide, on reprend ensuite le métro vers l’avenue Paulista. On y visite la Japan House, pavillon construit tout récemment qui abrite des expositions sur la culture nippone. L’entrée est gratuite mais, soyons objectifs, il n’y a pas beaucoup de choses à voir. On s’arrête au Rei do Mate pour boire un jus de fruits. Toujours avec Vicente, nous reprenons le métro pour nous rendre au Museu do Ipiranga. Le problème, c’est qu’il pleut des cordes et qu’il faut marcher une quinzaine de minutes depuis la station de métro pour rejoindre le musée (et je suis la seule munie d’un parapluie…). Solution de repli : on prend un Uber. Sous une pluie battante, on arrive au musée, un imposant palais de couleur jaune. Malheureusement, nous apprenons que celui-ci est fermé… Avec l’orage et les nombreux éclairs, nous ne nous risquons pas à arpenter les allées du parc… Nous reprenons un Uber qui nous amène à la station de métro Santos-Imigrantes. Nous quittons Vicente (qui prend bientôt sa garde) et rentrons à l’appartement d’Adèle et Pedro. Là, nous glandons un peu avant de nous diriger vers deux restaurants : le Gardênia (Praça dos Omaguás, 110) pour les filles et le NB Steack (Avenida Brg. Faria Lima, 140) pour les garçons. Le premier est un restaurant d’inspiration sud-européenne tandis que le second est un barbecue brésilien (végétariens, passez votre chemin !). Les convives sortent ravis de leurs restaurants respectifs. Après ça, on entre dans un bar le 4 Eat Burger, situé dans la rue Guaicuí pour boire des caïpirinhas. Chance : l’établissement diffuse le match du championnat de l’Etat de São Paulo oppossant São Paulo FC  à São Caetano. Les Paulistes (qui ont changé d’entraîneur la semaine passée) s’en sortent 2-0 mais ils ont eu chaud aux fesses (ils s’étaient inclinés 1-0 lors du match aller). Heureusement car le gardien de la résidence paraissait, tout comme le serveur du bar, très préoccupé par l’issue de la rencontre !


São Paulo : du musée du football au parc d’Ibirapuera en passant par l’avenue Paulista

Nous sommes réveillés d’assez bonne heure par les rayons du soleil car, oui, il fait très beau en mars au Brésil même si l’été touche à sa fin. La journée commence par la découverte d’une boulangerie française, qui répond au doux nom de St. Chico (461, Rua Fernão Dias), et qui se situe tout près de la résidence de nos amis. L’établissement vient de se monter, il propose des pains, viennoiseries et petits sandwichs à la mode française. Le personnel est super sympa, alors si vous êtes de passage dans le quartier, n’hésitez pas à vous y arrêter !

Même si São Paulo n’est pas considérée comme la ville la plus touristique du Brésil, il y a malgré tout pas mal de choses à y faire et, en ce premier jour, on se décide pour le musée du football. Nous nous y rendons en voiture avec Pedro car ce haut lieu n’est apparemment pas très bien desservi par les transports en commun. Le musée, qui se situe dans le Estádio Municipal Paulo Machado de Carvalho, rend hommage à la légende nationale Pelé et au football brésilien dans son ensemble.

Les visiteurs pourront écouter des commentaires radiophoniques de buts mythiques dans les conditions du direct et deviendront incollables sur les statistiques du football brésilien (on apprend notamment que le championnat carioca de 1909 a vu Botafogo écraser Mangueira 24 buts à 0…). On peut aussi faire des parties de baby-foot, tester ses connaissances sur le football ou encore s’entraîner aux tirs au but.

Pedro nous dépose ensuite avec Adèle sur l’avenue Paulista, longue artère considérée comme les Champs-Elysées de la capitale économique du Brésil. La librairie Cultura est immense et très joliment agencée. On y trouve toutes sortes de produits culturels, notamment des livres étrangers en version originale. Les restaurants en libre service où on paye au poids de l’assiette ont pignon sur rue au Brésil. Attirés par une bonne odeur, on entre dans un de ces établissements situé dans une rue attenante à la Paulista. On s’en tire pour moins de dix euros par personne pour une qualité tout à fait correcte.

En guise de promenade digestive, nous marchons le long de l’avenue Paulista.

Comme toutes les grandes avenues du monde, elle est parsemée de boutiques qui sont souvent des succursales de grandes chaînes internationales. Le parc du Trianon est accessible depuis l’avenue Paulista. Son calme contraste avec l’agitation régnant sur l’avenue. Sa végétation est luxuriante en comparaison avec celle des parcs urbains en Europe.

Le MASP, le musée d’art de São Paulo, est le plus célèbre de la ville. Y sont exposées des œuvres de Boticelli, Rembrandt ou encore Monet, sans oublier des peintures d’artistes brésiliens et latino-américains. L’exposition temporaire, consacrée à Maria Auxiliadora, vaut le détour.

De retour de son rendez-vous professionnel, Pedro vient nous chercher. Il n’a pas eu le temps de manger, du coup, on s’arrête au centre commercial Eldorado où il se prend quelques sushis ainsi qu’une glace Ovomaltine (on trouve ça au Mac Do et apparemment ce type de produit n’existe qu’au Brésil).

On reprend la voiture pour se rendre au parc d’Ibirapuera, endroit des plus agréables que cela soit pour se promener ou pour faire du sport.

Après presque deux heures de déambulation dans les allées du parc, nous rentrons à l’appartement. Le trajet prend beaucoup de temps tellement les bouchons s’enchaînent et se ressemblent. On dîne à la Pizzeria 1900 (Rua Barão de Capanema, 348), où l’on sert, comme son nom l’indique, des pizzas. Cela faisait longtemps que je n’en avais pas mangé une si bonne !

Niveau météo, nous avons été gâtés aujourd’hui car il a fait un temps absolument magnifique avec des températures supérieures à trente degrés.