On s’était dit la veille qu’il ne faudrait pas arriver trop tard au musée national de Tokyo et on s’y tient ! Les portes de l’auguste bâtiment ouvrent à 9 heures 30. Grâce aux caisses automatiques, les visiteurs peuvent se procurer des billets rapidement et simplement. L’entrée n’est pas très chère (elle ne coûte que 620 yens) alors que les collections sont des plus intéressantes : art traditionnel japonais, céramiques, sculptures…
A part ces costumes traditionnels (j’adore ces kimonos), je n’ai pas pris beaucoup de photos. Il faut dire qu’elles ne sont pas autorisées partout au musée national.
A la base, on ne comptait pas visiter le zoo de Ueno mais vu qu’on était tout près et que l’entrée ne coûte que 600 yens, on s’est laissé tenter ! L’attraction principale de ce zoo est, sans aucun doute, la présence de deux pandas géants prêtés par la Chine. Pour être honnête, à part dormir et manger du bambou, l’activité de ces bestioles blanches et noires reste limitée (au point qu’un simple changement de position entraîne un crépitement général de flashs).
Le zoo a également pour pensionnaires des félins (des petits et des grands), des ours blancs, des tortues, des éléphants (j’en oublie sans doute).
Les groupes d’enfants sont nombreux à visiter le zoo. Ils sont aisément identifiables grâce à leurs casquettes !
L’après-midi est déjà bien entamé quand nous entrons dans un petit restau de ramen aux prix très compétitifs (moins de 1 000 yens à deux, ce qui fait de ce repas le moins cher de notre séjour). On descend ensuite vers le quartier Akihabara, qui est en quelque sorte l’épicentre de la culture « geek ». Les magasins d’électronique, de mangas et compagnie y sont omniprésents. Tous ont pour point commun un niveau sonore (essentiellement musical) particulièrement élevé. Les arcades ne sont pas en reste (fans de jeux vidéo, c’est à vous que je m’adresse).
Pour nous donner le temps de sortir de cette effervescence, on rentre à pied à l’hôtel. On s’y pose un peu avant de sortir dîner dans le quartier. On opte pour un izakaya, l’équivalent japonais du bistrot. L’établissement dans lequel nous entrons ne brille pas par la cordialité du service (un des employés pourrait même recevoir la qualification de porte de prison) mais les petits plats, surtout ceux à base de poisson, sont excellents.