Glencoe, Stirling, retour à Edimbourg

Je n’ai pas très bien dormi dans le dortoir du Glencoe Independent Hostel, la faute aux lits qui grincent et aux portes qui claquent. La météo n’était pas particulièrement optimiste, à raison car il pleut des cordes. Par conséquent, nous choisissons des sentiers abrités par les arbres. On commence avec les Lochan trails avant de se lancer sur le sentier Signal Rock. Ce sont davantage des promenades que des randonnées à proprement parler.

Le « visitor centre » de Glencoe est un passage quasi incontournable pour les (nombreux) touristes. Il abrite une exposition consacrée à la géologie et à l’histoire de Glencoe, marquée par le massacre perpétré le 13 février 1692 (difficile à résumer en quelques lignes mais c’est encore une histoire de Jacobites). L’entrée coûte 6,50 livres et, soyons honnêtes, c’est un peu cher payé par rapport au contenu.

Il est midi, nous n’avons plus qu’une demi-journée devant nous avant de rendre la voiture à l’aéroport d’Edimbourg et les points d’intérêt touristiques entre Glencoe et la capitale écossaise ne manquent pas. On choisit de faire une halte au château de Stirling. L’entrée n’est pas donnée (15 livres, auxquelles il faut ajouter 4 livres pour le stationnement si on vient en voiture) cependant le lieu, chargé d’histoire, vaut largement la visite. Selon les historiens, les premières mentions du château remontent au début du XIIe siècle mais les bâtiments que l’on peut voir aujourd’hui ont majoritairement été construits entre 1490 et 1600. La vue est très jolie du haut des remparts. C’est dans ce château que fut couronnée Marie Ière d’Ecosse le 9 septembre 1543.

La voiture rendue, on prend le tram en direction du centre ville d’Edimbourg. On se présente à l’auberge de jeunesse, que nous avons réservée quelques semaines plus tôt via Booking, j’ai nommé la St Christopher’s Inn. A notre arrivée, nous faisons face à un imbroglio sur une somme qu’il nous resterait à payer. Nous sommes persuadés avoir réglé l’ensemble des trois nuits, toutefois, ce n’est pas l’avis du gars de l’accueil qui nous demande l’équivalent de 15 euros. Pour prouver notre bonne foi, nous montrons le prélèvement sur le compte bancaire grâce à l’application mobile. Le gars a l’air sceptique mais se dit qu’on a peut-être raison. Il nous explique alors le fonctionnement de l’auberge et notamment la possibilité de prendre le petit-déjeuner moyennant 3 livres. Là encore, surprise, car nous pensions avoir déjà payé les petits-déjeuners lors de l’enregistrement sur le site de l’auberge. On insiste si bien que lui et son collègue se rendent finalement compte que ce qu’indique le logiciel est faux… Bref, on n’a rien eu à payer en plus. Je vous conseille donc d’être vigilants si vous réservez cette auberge par l’intermédiaire de Booking. Si vous effectuez votre réservation directement sur le site de St Christopher’s Inn, le petit-déjeuner est gratuit (ce qui, soit dit en passant, est, à mon sens, aberrant). Notre chambre peut accueillir six personnes, elle abrite deux lits superposés de trois étages (attention à la tête, l’espace entre les matelas est restreint !).

Une chose est sûre, les bars et restaurants ne sont pas des denrées rares dans la capitale écossaise (le plus dur est peut-être de faire un choix). Pour ce soir, l’élu est l’Arcade Bar (48 Cockburn Street). Pas mal de haggis à la carte mais pas que ! Le décor du restaurant est très agréable et les plats sont d’un bon rapport qualité prix.