Nous arrivons, de bon matin, à Malaga. Sans tarder, nous nous dirigeons vers la gare routière pour monter dans le bus assurant la liaison entre l’aéroport et Grenade, première étape de notre aventure andalouse. Nous avions réservé, pour une douzaine d’euros par personne, les billets sur le site de la compagnie Alsa quelques jours avant le départ. Le car est confortable. Cerise sur le gâteau, le chauffeur remet aux passagers un sac contenant une bouteille d’eau et une sorte de brioche.
Deux heures et demi plus tard, nous sommes à Grenade. Nous prenons aussitôt un bus pour rallier le centre-ville, où se trouve notre auberge de jeunesse, la « Granada Inn Backpackers » (Calle Padre Alcover, 10). Nous y déposons nos sacs à dos et partons à la recherche d’un restaurant. Celui conseillé par les employées (françaises !) de l’hôtel étant blindé (il faut dire que 14 heures, c’est l’heure de pointe andalouse), nous en choisissons un autre dans la même rue. Les tapas sont délicieuses et le serveur très sympa (et un peu dragueur, comme c’est souvent le cas en Andalousie).
Nous partons nous promener dans le quartier de l’Albaicín. Quel plaisir de déambuler dans ces petites rues étroites qui offrent une vue magnifique sur l’Alhambra !
Nous nous dirigeons vers le centre-ville, on passe notamment par la fac de droit et un petit jardin botanique.
On fait un tour dans l’Alcaicería, ancien marché maure de la soie reconverti en échoppes pour les touristes, avant de pénétrer dans le Corral del Carbón, le caravansérail, par sa célèbre porte.
Après le dîner, nous achetons quelques victuailles pour avoir quelque chose à nous mettre sous la dent, en guise de petit-déjeuner, avant ce que nous souhaitons plus que tout : visiter de l’Alhambra. Le hic, c’est qu’il va falloir se lever aux aurores parce que, plus d’un mois avant notre venue, les billets étaient déjà épuisés… Heureusement, des sésames supplémentaires sont mis en vente chaque jour. Pour espérer être en mesure d’en acheter un, il faut arriver très tôt devant les grilles de l’Alhambra. C’est la raison pour laquelle nous nous réveillons à cinq heures quinze du matin. Une vingtaine de minutes plus tard, nous sortons de l’auberge. C’est parti pour une bonne demi-heure de marche. Arrivées devant l’entrée, la première chose qui nous frappe est la longueur de la file d’attente. Des gens ont carrément apporté des couvertures, à croire qu’ils ont passé la nuit sur place ! Nous attendons plus de deux heures (et sympathisons avec pas mal de monde). A huit heures et demi, les portes s’ouvrent, on entrevoit la billetterie. Notre attente est écourtée de quelques minutes car un gars, qui a acheté des tickets pour des gens qu’il ne retrouve plus dans la file, nous les revend (prix d’un billet : 14 euros). Ca y est, NOUS Y SOMMES !!!
Nous commençons par la Alcazaba qui était une citadelle hébergeant des soldats. Elle offre une vue imparable sur Grenade.
La visite se poursuit par le splendide Palacio de Carlos V, qui tranche avec le reste de par son style renaissance.
Nous achetons des sandwichs (un peu chers et de piètre qualité, comme dans la plupart des lieux très touristiques) que nous mangeons sur une petite place tout près des Palais Nasrides.
Nous faisons ensuite la queue (attention, on ne peut visiter les palais qu’à l’heure indiquée sur son billet) pour entrer dans ces Palacios Nazaríes, joyaux de l’art et de l’architecture mauresque en Europe.
On arrive au Generalife, palais d’été des princes Nasrides. Le jardin n’est pas d’époque (il date du début du XXe siècle) mais est remarquable.
Nous quittons l’Alhambra avec des images plein la tête tant cette visite nous a ravies. Nous passons à l’auberge récupérer nos sacs à dos avant de prendre le chemin de la gare routière pour poursuivre notre périple vers Cordoue.