Située à seulement une heure et demi de vol de la partie Nord de la France (un peu plus en décollant du Sud), l’Ecosse offre de nombreuses possibilités d’évasion. Vous tomberez, à coup sûr, sous le charme des paysages, châteaux (entiers ou en ruine), lochs, moutons et whiskys. Contrairement aux idées reçues, il ne pleut pas continuellement en Ecosse (même s’il ne faut pas non plus s’attendre à des températures tropicales) : en dix jours, nous n’avons eu que deux jours de pluie (et encore, il n’a pas plu toute la journée).
Si l’Ecosse reste une destination relativement chère (l’hébergement tout comme les visites ne sont pas donnés), on oublie le coût du voyage en contemplant les magnifiques paysages des Highlands. Adeptes du voyage économique, nous avons privilégié les auberges de jeunesse aux hôtels et maisons d’hôte mais je dois bien admettre que je n’en garde pas un excellent souvenir. Confrontés à des ronfleurs intempestifs pendant plusieurs nuits du séjour, nous avons pris conscience des limites de ce type d’hébergement, tout du moins du point de vue sonore (parce que pour rencontrer du monde, il n’y a sans doute pas mieux que les auberges de jeunesse).
Si c’était à refaire ? Parcourir moins de kilomètres ? Avec pas loin de 1 700 kilomètres au compteur en huit jours, nous avons beaucoup roulé, un peu trop à mon goût. Certaines étapes (je pense à Tongue et Durness) n’étaient peut-être pas absolument indispensables. Je ne sais pas exactement si faire le même parcours en utilisant exclusivement les transports en commun est possible mais, d’après ce que j’ai vu, des bus et des trains sillonnent l’Ecosse (même s’il faut évidemment se poser la question des villes desservies et des fréquences). Si la location d’une voiture apporte plus de flexibilité et d’indépendance, elle peut aussi se révéler une redoutable avaleuse de kilomètres, dans le sens où on est souvent tenté d’allonger le parcours sur place en se disant qu’avec son propre véhicule, on peut toujours aller plus loin qu’envisagé ! Je ne recommande pas forcément l’île d’Handa (certes très belle mais, à mon sens, pas plus que le littoral qui la jouxte) sauf pour les passionnés d’ornithologie qui apprécieront à leur juste valeur les oiseaux nichés dans les falaises.
Nous avons passé dix jours sur place. C’est déjà pas mal mais j’aurais bien aimé rester quelques jours de plus pour faire davantage de rando, notamment sur la magnifique île de Skye. Tout ça pour dire que je retournerai volontiers en Ecosse tellement cette région m’a enchantée ! A bientôt pour de nouvelles aventures dans l’Empire du Milieu !