Corée du Sud : l’heure du bilan

La Corée du Sud étant un pays plutôt méconnu sur le plan touristique, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Résultat des courses : nous avons adoré notre voyage et ne regrettons en aucun cas le choix de la destination.

Tout d’abord, la Corée du Sud est un pays particulièrement accueillant. Les Coréens, même s’ils ne parlent pas toujours anglais, sont toujours prêts à faire tout ce qu’ils peuvent pour aider les étrangers.

Nous avons découvert de magnifiques sites naturels et historiques. Certes, la Corée du Sud n’est peut-être pas le plus beau pays d’Asie (c’est en tout cas l’avis de nombreux voyageurs) mais il vaut, selon nous, largement le détour.

Grâce aux réseaux très développés de bus et de trains, voyager à travers la Corée est simple et bon marché. On peut tranquillement visiter le pays en sac à dos sans trop se soucier du « où va-t-on dormir » tellement l’offre hôtelière est foisonnante.

Pour un Européen, la Corée du Sud n’est pas un pays trop cher, surtout pour la nourriture (par ailleurs, excellente) et l’hébergement.

Si vraiment c’était à refaire ? Nous aurions peut-être commencé par Jeju et fait notre itinéraire en sens inverse. Nous passerions volontiers une nuit chez l’habitant. Si nous avions su que cela était faisable avant de réserver nos billets, nous aurions profité de l’escale à Pékin pour visiter la capitale chinoise (il est désormais possible de bénéficier d’un transit de 72 heures sans visa). Accessoirement, nous aurions choisi une autre compagnie aérienne qu’Air China.

Le chapitre coréen s’arrête ici. En espérant que sa lecture ne fut pas trop fastidieuse ! A  bientôt pour de nouvelles aventures !

Séoul : dernières heures

C’est la fin de notre séjour en Corée du Sud. L’avion pour Pékin décollant en début d’après-midi, nous décidons de consacrer cette dernière matinée aux achats.

Nous allons faire un tour à l’I’Parkmall, grand magasin jouxtant la station de métro de Yongsan. Plusieurs étages sont consacrés aux produits électroniques mais il y a aussi des vêtements (je profite des soldes coréennes pour m’acheter une robe). Le dernier étage abrite un terrain de football ainsi qu’un « stade de e-sport » (dans lequel il est impossible de pénétrer). Tout près de l’I’Parkmall se trouve un E-Mart, autre grand magasin. Nous y mangeons nos derniers dumplings avant de reprendre le chemin de l’auberge pour y récupérer nos sacs.

Lentement mais sûrement, on se dirige vers l’aéroport d’Incheon. Je ne m’en étais pas trop rendue compte à l’aller mais il est très grand et plutôt bien conçu. Principale attraction : une sorte de scène sur laquelle des chanteurs reprennent les classiques de Disney. Comme dans tous les aéroports internationaux, les boutiques y sont omniprésentes.

C’est toujours triste de quitter un pays, surtout quand on sait que ce n’est pas demain la veille qu’on va y retourner. Il est donc venu l’heure du bilan de ces vacances sud-coréennes (objet de l’article suivant).

Séoul : jour 3

Cette troisième et dernière journée complète à Séoul débute avec la visite du sanctuaire de Jongmyo. La visite guidée est imposée mais nous arrivons trop tard pour celle en anglais. La prochaine n’étant programmée qu’en début d’après-midi, on nous propose de rejoindre celle en japonais, ce que nous faisons (les explications de la guide sont, pour nous, purement cosmétiques). Le sanctuaire n’est, à mon sens, pas le plus beau site de la ville mais sa taille est impressionnante.

 

Après le déjeuner dans un restau de nouilles (froides pour changer), nous franchissons la porte du mémorial des guerres de Corée. Le bâtiment est imposant par sa taille (photo en « une » de l’article). A l’intérieur du musée (dont l’entrée est gratuite) sont exposés des missiles, avions de guerre et autres chars d’assaut, le tout dans une ambiance assez patriotique (nombreux étaient les militaires à visiter le musée ; je ne sais pas si j’ai déjà eu l’occasion de le dire mais l’armée est omniprésente en Corée du Sud).

Nous prenons ensuite la direction des berges du Han et du parc de Jamwon où l’activité principale semble être le vélo. On y voit passer des dizaines de cyclistes coréens équipés de machines dernier cri.

En début de soirée, nous nous aventurons dans le quartier très animé de Myeong-dong. C’est assez fou de se retrouver au milieu de ces rues remplies de boutiques, essentiellement de cosmétiques (les Coréennes et Coréens en sont dingues) et de vêtements, avec devant chacune ou presque un rabatteur pour attirer le chaland. Nous poursuivons vers le marché de Namdaemun, l’endroit idéal pour ramener à la maison des souvenirs de Corée et des gadgets en tout genre.

Pour dîner, nous repartons vers Hongdae. Le restau, sur lequel notre choix s’est porté, n’est, à mon sens, pas franchement recommandable. C’est en fait une chaîne d’établissements qui s’appelle Yoogane et propose des plats à base de poulet. Comme pour le barbecue ou certaines soupes, les mets cuisent sous les yeux du client. Ce qui est bizarre dans cette chaîne (et qui me fait dire que ce n’est pas de la haute gastronomie), c’est que le serveur arrive avec un sachet et place le mélange encore congelé dans le wok. A intervalles réguliers, il vient remuer la mixture. Verdict : le goût n’est vraiment pas terrible et le prix très élevé pour un plat tout juste sorti du congélateur. Vous l’aurez compris, je vous conseille de passer votre chemin…

Pour la dernière fois, nous rentrons à l’auberge car nos avions (pour Pékin puis Paris) décollent le lendemain. Elle est quand même étrange cette auberge où nous avons l’impression d’être les seuls clients. C’est un peu frustrant car, ce qu’on peut attendre d’une auberge de jeunesse, c’est d’échanger avec d’autres gens et éventuellement, comme cela se fait dans de nombreux endroits, de sympathiser autour d’un verre. Mais ici, rien de tout ça, ce qui est assez étonnant car le mois d’octobre est assez prisé par les touristes.

Séoul : jour 2

Confirmation : les lits de la « Hi Guesthouse » grincent bel et bien… Je suis réveillée de bon matin par la musique du jeu vidéo du gars de l’accueil (horrible, cette musique !). Heureusement, notre ami finit par s’écrouler sur le canapé de la pièce où trônent la télé et la fameuse console. Le problème, c’est qu’il se met à ronfler (après la tronçonneuse malaisienne, voici son homologue coréenne !). Allez, j’arrête de me plaindre, c’est parti pour les visites du jour !

Avant d’arpenter les rues de Séoul, nous profitons du petit-déjeuner de l’auberge composé de tartines et d’oeufs à faire cuire soi-même. C’est un peu sommaire mais ça permet de ne pas partir le ventre vide.

Nous prenons le métro afin de nous rendre au palais de Changdeokgung.

 

Cet ancien palais royal est splendide mais, à mon sens, ce sont ses magnifiques jardins qui valent le plus le coup. Pour parcourir leurs allées, il faut impérativement passer par une visite guidée.

 

Nous déjeunons dans un restaurant, situé rue Insa-dong 8-gil, réputé pour ses ravioles. Après ça, on va faire un tour dans le quartier de Dongdaemun, notamment du côté du Dongdaemun Design Plaza. Le bâtiment est futuriste, impossible de le louper. Nous entrons dans le mémorial du stade de Dongdaemun. Mémorial parce qu’avant la construction du Design Plaza, il y avait, à sa place, un stade, qui a accueilli nombre d’événements sportifs (matchs de football, de baseball mais pas les Jeux Olympiques de 1988) et extra-sportifs (notamment des élections de Miss Corée dans les années soixante et des funérailles). Le mémorial retrace l’histoire du stade.

Pour poursuivre dans cette veine sportive, nous nous rendons en pèlerinage au stade olympique (je me dois de préciser que nous sommes tous deux passionnés de sport). Les cinq anneaux  y siègent toujours tout comme divers vestiges de 1988.

 

On passe devant un ensemble de monuments dédiés aux Jeux de Séoul, aux champions olympiques et aux performances nationales aux JO d’été (d’ailleurs, le mur spécial Jeux de Rio est déjà prêt).

Nous reprenons le métro pour atteindre le parc olympique. Là aussi, il y a tout un mémorial consacré aux Jeux séoulites. Le parc est des plus agréables. La nuit commençant à tomber, nous revenons vers Hongdae pour dîner. Après quelques emplettes dans ce quartier, qui en plus d’être festif, est très commerçant, nous rentrons à l’auberge.

Séoul : jour 1

Après une courte nuit à Jeju-si, nous nous rendons à l’aéroport, situé à dix minutes en bus de notre hôtel. Le vol de Jeju Air (compagnie coréenne à bas coûts, service minimal) a une dizaine de minutes de retard.

Une heure plus tard, nous voici à l’aéroport de Séoul Gimpo. On prend le métro pour aller à notre auberge (la « Hi Guesthouse »), il n’y a qu’un seul changement. On pose nos sacs dans la chambre et on discute avec le gars de l’accueil, qui nous offre des cartes rechargeables pour les transports.

Premiers pas à Séoul ! Histoire d’avoir le ventre plein avant de passer aux choses sérieuses (à savoir, les premières visites), on déjeune au « Joseon Gimbap », un tout petit restaurant situé derrière le musée d’art contemporain. Nous y mangeons deux délicieux gimbaps.

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A côté de nous était assise une Française, arrivée le matin même pour passer trois semaines en Corée du Sud. On commence à discuter et c’est ensemble que nous explorons Séoul l’après-midi.

Nous prenons, tout d’abord, la direction du magnifique palais de Gyeongbokgung. Nous tombons pile-poil sur la traditionnelle relève de la garde avant d’approcher les différents bâtiments composant le site.

 

 

Nous poursuivons avec la visite du musée national folklorique où on apprend une foule de choses sur l’histoire du peuple coréen (en plus, l’entrée est gratuite). Nous arpentons ensuite les allées du parc Samcheong. L’endroit est calme et reposant, idéal pour un moment de détente dans la trépidante Séoul ! Nous empruntons un chemin menant aux hauteurs du parc, qui offrent une belle vue sur la ville.

Après ça, nous passons par le village de « hanok », quartier dans lequel se concentrent de belles maisons traditionnelles coréennes. Certaines font, d’ailleurs, chambre d’hôte et j’avoue, ça donne bien envie de s’y arrêter pour une nuit.

L’heure du dîner approchant, nous décidons de rallier le quartier de Hongdae. L’ambiance y est festive, bars et restaurant sont légion. Après avoir fait le tour des forces en présence, nous optons pour un petit restaurant plutôt branché (malheureusement, je ne me souviens plus du nom). Nous commandons des gimbaps (oui, on aime bien ça !) ainsi qu’une soupe légumes-nouilles et un plat composé de riz et de boeuf. Les mets nous ont régalés et ce pour la modique somme de 16 100 wons.

Fatigués par cette première journée séoulite, nous rentrons nous poser à l’auberge. Nous sommes seuls dans une chambre de six, qui est assez petite. Les lits ont l’air de grincer mais le prix est tout à fait convenable (22 000 wons par personne et par nuit).

Jeju-do

Ca y est, nous voici sur l’île de Jeju ! A la sortie de l’aéroport, nous montons directement dans le bus limousine qui traverse l’île du Nord au Sud. Nous descendons à un des arrêts de Seogwipo, le plus proche de l’hôtel que nous avions réservé la veille. Après y avoir déposé nos sacs, nous partons visiter les environs.

Nous commençons par les cascades, à savoir Cheonjiyeon Pokpo (photo en haut de l’article) et Jeongbang Pokpo.

Pour pouvoir approcher chaque chute d’eau, il faut payer 2 000 wons. Nous déjeunons ensuite dans un restaurant qui propose exclusivement des plats à base de poisson. C’est pas mauvais mais un peu cher (il n’y a, au final, que très peu de poisson dans la soupe) par rapport aux standards coréens.

L’après-midi, nous suivons un chemin qui longe notamment la côte et qui nous fait découvrir de paisibles jardins. On peut aussi y voir le haut de la cascade de Jeongbang Pokpo.

 

Pour le dîner, nous faisons confiance au Lonely Planet et optons pour le « Meokbo Bunsik », où les ravioles et les gimbaps sont délicieux.

Nous passons donc la nuit à l’hôtel « Minjoonggak ». Les chambres sont un peu vétustes mais le patron, qui parle anglais, est très sympa et donne volontiers des infos sur Jeju.

On se lève à l’aube pour se rendre au parc national d’Hallasan. De Seogwipo, il faut prendre le bus n° 780 qui dépose les randonneurs juste devant la piste Seongpanak. C’est celle-ci que nous avons suivie et elle est tout simplement géniale !

Pour monter au sommet et en redescendre, il faut compter sept heures de marche. Avec ses 1950 mètres d’altitude, le mont Hallasan, volcan endormi, est le point culminant de Corée du Sud. Quand on arrive en haut, le ciel est très brumeux et on ne voit, pour ainsi dire, rien. On était sur le point de repartir quand, tout à coup, le ciel s’est dégagé ! Tout le monde s’est rapproché de la barrière en courant et en poussant de grands cris.

 

Cela valait le coup de se bouger, d’une part, parce que le phénomène n’a pas duré plus deux minutes, d’autre part, parce que la vue était absolument splendide. NB : penser à emporter la petite laine car le vent souffle très fort en haut du mont Hallasan. Lors de la descente, nous prenons l’embranchement menant à l’observatoire du Sara-oreum, qui est, en fait, un lac volcanique.

 

Après avoir marché pas loin de 20 kilomètres, nous rentrons à l’hôtel récupérer nos affaires. Nous prenons ensuite le même bus que pour aller à Hallasan mais pour remonter, cette fois-ci, à Jeju-si.

Nous y avions réservé un hôtel quelques jours plus tôt, établissement sélectionné en raison de sa proximité avec l’aéroport. Pour une nuit en dortoir (qu’une fois de plus, nous occupions seuls), le prix est de 15 000 wons par personne.

Busan

Nous restons deux jours à Busan. C’est une très grosse ville (la deuxième de Corée du Sud), ça change de ce qu’on a vu jusqu’à présent !

Le premier jour, nous nous promenons du côté des plages de Gwangalli et Haeundae, beaucoup trop bétonnées à mon goût. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le dire mais il y partout en Corée des appareils de musculation à disposition de tous. On les trouve principalement dans les parcs ou le long d’esplanades (à Busan, on en a vu le long des plages).

Nous faisons un tour dans ce qui est présenté comme le plus grand centre commercial d’Asie, à savoir le « Shinsegae Centum City » (nous n’y avons rien acheté pour éviter d’alourdir les sacs à dos avant la fin du voyage). A l’heure du déjeuner, nous goûtons une sorte de burger de riz. A nous deux, nous en avons pour 3 euros, ce qui en fait un repas particulièrement bon marché (à défaut d’être gastronomique).

Notre venue à Busan coïncide avec le festival international du film, principal événement culturel de la ville.

 

Pour la deuxième nuit à Busan, nous migrons dans un dortoir que nous partageons avec un Malaisien (surnommé la tronçonneuse malaisienne en raison de son ronflement assourdissant). Nous débutons notre deuxième journée par une promenade dans le quartier chinois (dans lequel sont implantés nombre de magasins russes) avant de prendre la direction du musée historique de la ville (qui est assez intéressant).

 

Le midi, nous  voulons innover et essayer le Mac Do coréen, qui répond au doux nom de Lotteria (impossible de passer à côté, il y en a plein le pays). Nous optons pour ce qui nous semble être l’équivalent du Big Mac. Ce n’est pas qu’on s’attendait à quelque chose d’extraordinaire mais nous étions tous les deux d’accord pour dire que ce n’était pas spécialement goûtu (je suppose que la sauce n’est pas vraiment du goût des Européens).

Nous poursuivons notre déambulation dans les rues de la ville en passant notamment par la tour de Busan et par les étals du célèbre marché au poisson (on peut d’ailleurs s’y restaurer, ce qui nous a fait encore plus regretter notre expérience Lotteria car l’odeur de poisson grillé n’en finissait pas de nous chatouiller les narines…).

 

En ce qui me concerne, je n’ai pas trop aimé Busan. Je trouve que cette ville, très moderne et très étendue, n’a pas beaucoup de charme. D’après ce que j’ai entendu dire, les environs valent largement le détour. Si c’était à refaire, nous nous serions donc davantage éloignés du centre-ville. J’ajoute que, pour Busan, les informations données par le Lonely Planet sont assez sporadiques (et je ne suis pas la seule à avoir cette impression).

En fin d’après-midi, nous retournons à l’Hojo Café pour chercher les sacs puis nous nous mettons en route pour un hôtel situé plus près de l’aéroport, que nous avons réservé la veille dans l’optique du départ pour Jeju, notre avion décollant à 07 heures 30. Le « May Hotel », c’est l’établissement le moins cher que nous avons trouvé sur Booking. En fait, je pense qu’il s’agit plutôt d’un « love motel », c’est à dire un hôtel, que l’on peut réserver à l’heure ou à la nuit, censé offrir aux couples (légitimes ou non) à la fois intimité et discrétion. A notre arrivée, on nous remet la fameuse trousse contenant notamment des préservatifs (ce qui me laisse penser que notre premier hôtel coréen était également un « love motel »). La télé de la chambre est branchée sur la chaîne Playboy ;). La chambre est petite mais très propre. L’inconvénient de l’hôtel, c’est qu’il est implanté juste au-dessus d’une route très passante de jour comme de nuit (malgré tout, nous dormons plutôt bien).

Tôt le matin, nous nous faisons donc violence pour rallier l’aéroport de Busan. La ligne de métro y menant fait l’objet d’une tarification spéciale (les premières rames partent sur le coup de 5 heures). Le vol est complet (nombreux sont les Coréens qui viennent passer le week-end à Jeju) et surtout très court (moins de 55 minutes).

Gyeongju

Avec son statut de capitale de l’ancien royaume de Silla, Gyeongju est une des villes les plus célèbres de Corée du Sud. La cité abrite de nombreux tombeaux royaux (notamment dans le parc des Tumuli), devant lesquels se pressent des écoliers venus de toute la Corée (qui saluent les touristes occidentaux de « hello! », peut-être pour pratiquer leur anglais). A Gyeongju, les sépultures royales sont en fait des monticules recouverts d’herbe, comme sur la photo.

Le musée national de Gyeongju est remarquable et… gratuit ! Il rassemble des collections d’armes, bijoux et autres objets de la dynastie Silla.

Nous nous promenons dans plusieurs parcs, notamment celui-ci, dont je ne parviens pas à retrouver le nom.

 

L’après-midi, nous prenons le bus pour Bulguk-Sa (les bus 10 et 11 y mènent, compter vint minutes de trajet), un célèbre temple bouddhique (un des plus renommés de Corée). L’architecture et le cadre sont magnifiques. Cette pagode, située juste à côté du temple principal, est très célèbre.

 

Nous faisons la visite avec un Biélorusse rencontré dans le bus. Ayant vécu tous les deux en Allemagne, la langue de Goethe devient notre langue officielle .

 

Nous repassons ensuite par l’auberge pour y récupérer les sacs à dos avant de rallier Busan. Rallier Gyeongju à Busan ne prend qu’une heure, il y a des bus tous les quinze minutes.

Nous n’avions pas réservé d’hôtel à Busan mais, sur les conseils d’un Américain recontré à « Homo Nomad », nous passons la porte d’une auberge appelée « Hojo Café ». Verdict : accueil chaleureux, chambres propres et bien équipées (restés deux nuits, nous avons testé deux chambres car la première, chambre de deux personnes, était ensuite réservée). Le petit-déjeuner, composé d’oeufs (il faut les cuire soi-même), de tartines et de jus d’orange, est inclus dans le prix. L’auberge n’est située qu’à une station de métro de la gare routière mais est éloignée du centre-ville (ceci dit, à Busan, ce n’est pas trop embêtant car les points à voir sont assez éloignés les uns des autres). Pour le dîner, le gars de l’auberge nous accompagne jusqu’à un restaurant de nouilles à deux pas de la « guest house » où nous mangeons super bien pour 14 000 wons.

Hahoe

Après un excellent petit-déjeuner (avec notamment des céréales et des morceaux de pommes, le plus complet de notre aventure coréenne), nous quittons notre auberge (oups, j’ai oublié de vous dire son nom dans le précédent article, il s’agit de la « Guest House Andong Poong Gyeong & Book Cafe ») pour nous rendre au village de Hahoe. Je ne l’ai pas dit non plus mais, si nous avions décidé de faire étape à Andong, c’était pour visiter ce village classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pour accéder au village, il faut prendre le bus 46 qui part de la gare routière de Andong mais qui dessert apparemment aussi le centre-ville. Le bus a, certes, pas mal de retard mais mais n’a pas besoin des 50 minutes annoncées par le Lonely Planet pour atteindre le site.

Le village est magnifique et paisible. S’y succèdent maisons traditionnelles et petits jardins. Il est toujours habité, certains résidents proposent, d’ailleurs, des chambres.

 

Comme beaucoup d’autres visiteurs, nous montons sur le petit bateau à moteur pour traverser la rivière et monter sur la petite colline qui offre une belle vue sur le village. Pour faciliter la vie des touristes, les gens de l’accueil offrent des plans du site sur lesquels les principaux points sont numérotés.

 

Après trois heures passées à Hahoe, nous reprenons le bus pour la gare routière d’Andong. Nous y achetons des billets pour Gyeongju (12 000 wons par personne), notre étape suivante. Le trajet durant un peu moins de deux heures, nous y arrivons en fin d’après-midi.

Nous avions repéré deux auberges dans le Lonely Planet. Malheureusement, nous n’avons pas eu de chance :

  • la première, la « Nahbi Guest House » n’existe plus bien que l’enseigne soit toujours perchée sur l’immeuble (c’est le centre dentaire situé au premier étage du bâtiment qui nous informe de sa disparition) ;
  • à la deuxième « Sarangchae », il y a un « problème » selon les dires de la gérante si bien qu’ils ne reçoivent personne. On lui demande si elle ne connaît pas une autre adresse. Elle appelle une jeune femme qui est justement propriétaire d’une guest house (à coup sûr, nous avons débarqué en pleine réunion du cartel des propriétaires d’auberges ;)) où il y a de la place.

La jeune femme nous amène donc à « Homo Nomad », auberge située à cinq minutes de marche de « Sarangchae ». L’endroit est à la fois chaleureux (pièce commune avec table basse et fauteuils, livres, cuisine) et rustique (toilettes et salles de bain à l’extérieur, la bonne vieille cabane au fond du jardin). Le prix est très abordable : nous payons 15 000 wons par tête. Nous sommes dans une chambre de quatre mais seuls nos deux lits sont occupés.

Nous sortons marcher dans les environs, puis nous dînons dans un restaurant où on nous sert une multitude de petits plats (c’était même beaucoup trop, on a laissé plein de mets sur la table…) pour 20 000 wons.

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Le jour où on loupe le bus pour Andong, du coup, on visite Sokcho

Nous nous levons assez tôt pour nous rendre à la gare routière de Sokcho, notre objectif étant de rallier Andong. Il faut dire que, sur Internet, les informations sur le trajet Sokcho/Andong divergent. Renseignements pris, nous sommes en mesure de vous confirmer l’existence d’un bus direct entre les deux villes, l’ennui, c’est que le trajet dure cinq heures et qu’il n’y a que deux bus par jour (à 08 heures 20 et 15 heures 35) ! Malheureusement, nous arrivons trop tard pour prendre le premier bus, du coup, on tue le temps à Sokcho ! Nous nous promenons sur la côte et autour de la zone portuaire, c’est plutôt joli.

On mange dans un délicieux restaurant avec, au menu, une excellente soupe de poisson et, en prime, un savoureux petit sushi.

 

Lentement mais sûrement arrive l’heure du bus. Un peu avant 20 heures, on débarque à Andong où nous n’avions pas réservé d’hôtel. Il a donc fallu en trouver un et ce ne fut pas une mince affaire ! Il faut dire que la toute nouvelle gare routière d’Andong n’est pas située en centre ville et qu’il n’y a pas grand chose autour… Nous avions repéré un hôtel tout près mais là, surprise, pas moyen d’y entrer. Nous marchons une demi-heure dans les environs de la gare urbaine sans rien trouver. En rebroussant chemin pour poursuivre nos recherches dans une autre direction (en fait, nous pensions prendre un bus pour le centre ville), nous tombons nez à nez sur un panneau indiquant « guest house ». Environ 700 mètres plus loin, délivrance, l’hôtel apparaît devant nous. Heureusement, il y a de la place ! Nous payons 50 000 wons pour deux lits dans un dortoir en contenant six (nous sommes les seuls dans la chambre). L’auberge est toute récente et des plus accueillantes avec, en prime, le petit-déjeuner inclus ! C’est justement en allant demander si celui-ci est compris dans le prix que nous rencontrons un jeune couple coréen fort sympathique avec lequel nous échangeons longuement sur la Corée et notamment sur l’île de Jeju où nous prévoyons de nous rendre quelques jours plus tard. Amusé de nous voir ainsi discuter, le maître d’hôtel nous apporte un superbe plateau de fruits (NB : il a aussi pris des photos de nous quatre, photos visibles sur le site de l’hôtel !) !

De retour dans la chambre, nous réservons, suivant les conseils du couple coréen, un vol Busan/Jeju-Si. En France, nous avions déjà acheté, via Skyscanner, des billets pour rallier Jeju-Si à Séoul (prix : 50 euros par personne) mais nous comptions rejoindre Jeju en ferry. Cependant, nous avions, entre temps, appris que la liaison maritime entre Busan et Jeju n’existait plus et que pour prendre le bateau, il fallait embarquer dans une autre ville de la côte. Au final, les vols Busan/Jeju-Si n’étant pas si chers, nous achetons, directement sur le site de Korean Air, deux allers simples pour une soixantaine d’euros par tête.