1. Y aller
Je ne vous apprends rien si je vous dis que la manière la plus sûre de rallier le territoire chinois est de prendre l’avion. Bonne nouvelle, les billets pour l’Asie sont loin d’être les plus chers. Pour faire Paris / Chengdu et Hong Kong / Paris (les deux via Abou Dabi) avec Etihad, nous avons payé un peu plus de 500 euros par personne. Les vols directs sont un peu plus onéreux.
2. Visa
Pour séjourner en Chine, le visa est obligatoire et force est de constater qu’il n’est pas vraiment bon marché (126 euros). Pour l’obtenir, il faut se rapprocher, entre un et trois mois avant la date de départ, du « centre de visa » ou passer par un prestataire (au pris du visa s’ajoute alors celui du service). Afin d’obtenir le précieux sésame, nous (loin de moi l’idée de donner une liste exhaustives des formalités à remplir) :
- avons pré-rempli les dossiers sur la page dédiée du site de l’Ambassade de Chine.
- avons pris rendez-vous au centre de visa de Paris (nous habitons en Ile-de-France).
- avons rassemblé les documents nécessaires (billets d’avion, lettre d’invitation rédigée par ma cousine, réservation de la première nuit d’hôtel, passeports, attestation d’assurance). A noter que la lettre d’invitation n’est nécessaire que si vous séjournez chez un résident chinois. En ce qui nous concerne, la personne du centre de visa l’a à peine regardée (elle semblait bien plus intéressée par notre réservation de l’hôtel de Chengdu ; peut-être parce que c’était notre ville d’arrivée ?).
- nous sommes rendus au centre de visa. Pour l’assurance, ils nous ont demandé de montrer une carte Gold. Par contre, ils nous ont fait revenir car nous n’avions pas compris qu’il fallait un justificatif de revenus (ce n’est pas très clair sur le site Internet). Par conséquent, j’ai dû y retourner pour apporter nos avis d’imposition.
- avons récupéré et payé les précieux visas dix jours plus tard.
Tout s’est bien passé donc, même si la procédure peut paraître assez lourde. Si vous ne pouvez pas vous rendre personnellement au centre de visa (celui de Paris n’est cependant pas le seul de France), je suppose qu’il est possible d’expédier les passeports.
Étant donné que le vol retour partait de Hong Kong, un visa à double entrée nous a été proposé (utile si une fois à Hong Kong, vous voulez pénétrer à nouveau sur le territoire chinois).
3. Transports
L’application Ctrip est un précieux allié pour les touristes. Elle permet de réserver des billets de train (moyennant une petite commission) dans toute la Chine. Une fois à la gare, il faut se rendre au guichet, présenter la réservation et son passeport pour obtenir son billet.
Pour les trajets en car, les billets doivent être achetés à la gare routière du lieu de départ. On a toujours réussi à se faire comprendre ! N’hésitez pas à montrer le nom de la ville écrit en caractères chinois.
4. Hébergement
A part lors des vacances chinoises et du nouvel an chinois, je ne pense pas qu’il soit indispensable de réserver tous les hébergements avant le départ (sauf le premier car il faut présenter une réservation en vue de l’obtention du visa). Nous avons réservé quasiment tous les hôtels via Booking vingt quatre heures avant chaque étape. Nous avons toujours opté pour des établissements bon marché, type maisons d’hôte, qui nous ont tout à fait convenus.
5. Argent
Nous avions changé en France 1 000 euros en yuans et 150 euros en dollars hongkongais. En Chine, nous avons utilisé exclusivement du liquide pour régler nos dépenses. Il nous restait environ 800 yuans (si ma mémoire est bonne) que nous avons changé en dollars hongkongais, la vie à Hong Kong étant beaucoup plus chère qu’en Chine. Apparemment, la fausse monnaie est quelque chose d’assez courant en Chine et les billets de 100 yuans seraient particulièrement concernés (c’est la raison pour laquelle les gens « inspectent » souvent les billets).
6. Langue
Les Chinois maîtrisent globalement assez mal l’anglais. Ceci dit, on a (presque) toujours réussi à se faire comprendre. Quand on est perdu, mieux vaut s’adresser à des jeunes car ils sont davantage susceptibles de pouvoir vous aider dans la langue de Shakespeare. A part ça, beaucoup de Chinois ne semblent pas très à l’aise avec les cartes, mieux vaut donc leur montrer les adresses écrites dans leur langue.
7. Santé
Aucune vaccination n’est obligatoire pour être admis sur le territoire chinois. D’après ce que j’ai lu, le paludisme est présent dans certaines provinces de Chine, dont le Yunnan. Nous avons pris de la Malarone en prévision du trek des gorges du saut du tigre. Honnêtement, je ne sais pas si c’est absolument nécessaire car les recommandations ne vont pas toutes dans le même sens mais, une chose est sûre, je me suis fait défoncée par les moustiques (je suis généralement une bonne cliente). Pensez à prendre une assurance santé si celle-ci n’est pas incluse dans votre carte bancaire.