Sacramento

Après une nuit de sommeil réparateur (décalage horaire oblige), on prend la route pour Sacramento. Le trajet nous prend environ une heure trente.

Pourquoi faire étape par Sacramento ? Principalement parce que la ville est située à mi-distance entre San Francisco et South Lake Tahoe, où nous avons prévu de nous rendre demain.

Sitôt arrivés, on entre dans un restau car le petit-déjeuner (il n’était pas possible de le prendre au motel) a été très sommaire. Nous optons, respectivement, pour une salade Caesar et une grosse assiette avec du boeuf, du poulet et des frites (rien que ça !).

P1000698

Sacramento est la capitale de la Californie, on passe donc devant le Capitole et le jardin le jouxtant, dans lequel gambadent d’adorables petits écureuils.

P1000701

Nous nous dirigeons ensuite vers le « California State Railroad Museum ». Ce musée est génial (si on aime les trains, bien évidemment), il retrace l’histoire de la Californie au travers de son chemin de fer. Y sont exposés de nombreux trains dans lesquels on peut monter. Des retraités (des chemins de fer californiens, peut-être ?) sont là pour répondre aux questions des visiteurs. On discute un peu avec eux, ils sont très sympas.

On va faire un tour dans le Old Sacramento où ont été restaurés des bâtiments tels qu’ils étaient en 1850. Effet Far West garanti !

P1000720

Nous entrons dans la boutique officielle des Kings de Sacramento, franchise de basket-ball avant de reprendre la voiture pour rejoindre l’hôtel. Sur la route, nous nous arrêtons dans un supermarché pour acheter quelques victuailles. Nous arrivons au « Days Inn Sacramento Downtown ». Le lit est un « king size » et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fait vraiment grand quand on n’est pas habitué à cette taille. En ouvrant le tiroir de la table de nuit, je tombe sur une Bible (en fait, rien d’étonnant dans un pays religieux comme les Etats-Unis).

 

Californie : c’est parti !

L’idée de partir en Californie en septembre nous est venue en début d’été. Nous achetons assez vite nos billets pour profiter des meilleurs tarifs. Nous en avons pour 730 euros par personne aller-retour. Si on peut trouver des vols à des prix très intéressants pour New-York, je crois que cela est globalement moins vrai pour l’Ouest américain.

Notre avion pour Seattle décolle sur le coup de dix heures, ce qui nous oblige à prendre le RER à une heure matinale. Nous arrivons dans les temps et embarquons dans le 767 de Delta Airlines. Le vol de onze heures se passe bien, les repas servis ne sont pas extraordinaires mais l’offre de divertissement est tout à fait satisfaisante.

A l’arrivée à Seattle, il faut passer par les services de l’immigration. Comme tous les Européens voulant se rendre aux Etats-Unis, nous avions fait, avant de partir, notre demande de formulaire ESTA. Quand vient mon tour, la fonctionnaire me demande, de manière insistante, si je compte me marier. Peut-être pense-t-elle que Las Vegas fait partie de notre parcours ? Elle me pose encore deux-trois questions et me laisse, au bout du compte, débarquer sur le sol américain.

Il nous faut maintenant prendre notre correspondance pour San Francisco, toujours avec Delta Airlines. Le vol est secoué, de bout en bout, par des turbulences (l’hôtesse a toutes les peines du monde pour servir les rafraîchissements). Nous arrivons à destination en fin d’après-midi.

Après avoir récupéré nos valises, nous nous dirigeons vers les comptoirs des loueurs de voitures. Avant de partir, nous avions réservé un véhicule via le site Auto Escape moyennant une centaine d’euros. La voiture était en fait louée auprès de Dollar, c’est donc devant ce comptoir que nous faisons la queue. Le truc, c’est que c’est justement le seul où il y a la queue ; il n’y a, pour ainsi dire, pas un chat chez les autres loueurs. Les Américains disent que Dollar est la compagnie la moins chère. C’est peut-être pour ça que leur comptoir est pris d’assaut. Nous, en tout cas, on n’en est pas très satisfaits de Dollar. Déjà la voiture, dont on nous a remis les clés, n’était pas le modèle pour lequel nous nous étions décidés. On s’est retrouvé avec une Toyota Yaris alors que l’offre sélectionnée correspondait à un véhicule un peu plus grand, ce qui, je vous l’accorde, n’est pas bien grave. Ce qui nous a un peu énervés, c’est que le gars a lourdement insisté pour qu’on prenne des options supplémentaires. Par exemple, il voulait nous faire signer pour la garantie « la vache, j’ai laissé mes clés dans la caisse et celle-ci s’est fermée » à coups de « si cela venait à vous arriver, ça pourrait ruiner vos vacances ». Malheureusement pour lui, on a résisté ! Notre dernière doléance vis à vis de Dollar concerne l’état du véhicule. Il s’est, en effet, vite avéré que le pot d’échappement tremblait tout ce qu’il pouvait. Evidemment, ça faisait un boucan d’enfer et on s’est demandé si on n’allait pas perdre le dit pot sur la route (il a finalement tenu bon).

Allez, c’est parti pour les premiers kilomètres (pardon, miles) avec Poubelle (surnom de notre pauvre voiture) en direction d’Oakland où nous avons réservé notre premier motel. Grâce au GPS (qu’on a amené de France), on y arrive facilement. C’est typiquement le motel à l’américaine, j’aurai l’occasion d’y revenir (ce message est déjà bien assez long). L’établissement répond au doux nom de « Bay Bridge Inn ». Les chambres sont tout à fait confortables.

Pour dîner, nous reprenons la voiture pour rallier le centre-ville. Nous dégustons nos premiers burritos (ils sont énormes) dans un tex-mex.

Pourquoi la Californie ?

  • Parce que l’Amérique du Nord est une destination sympa au mois de septembre.
  • Pour la diversité des paysages.
  • Parce que, maintenant qu’on travaille, on peut se permettre de voyager hors Europe.
  • Pour poser devant la maison bleue adossée à la colline chère à Maxime Le Forestier.
  • Pour trouver de l’or.
  • Pour voyager dans une région sismique.
  • Pour manger du tex-mex.
  • Pour rouler sur des huit voies.