São Paulo bohème puis départ pour la plage

Comme hier, la journée commence par un détour par la boulangerie St. Chico avant de prendre la direction de Beco de Batman, quartier d’artistes célèbre pour ses boutiques d’artisanat. J’y achète des boucles d’oreille en tissu. On y trouve également des magasins de maroquinerie et de vêtements.

Vingt minutes de marche plus tard, nous voilà dans le quartier de Pinheiros. Les murs recouverts de peintures aux mille couleurs détonnent. Il paraît qu’ils revêtent régulièrement de nouveaux ornements.

Une chose est sûre, cette partie du quartier de Pinheiros semble bien plus calme que le reste de la ville. Comme hier, il fait chaud alors on s’arrête dans un petit bar acheter des bouteilles d’eau et un Guaraná, le plus populaire des sodas brésiliens (assez amère mais je ne suis sans doute pas la plus apte à juger, ne buvant jamais de sodas).

On repasse par le centre commercial Eldorado pour faire quelques emplettes avant le départ pour la plage. On achète notamment un ballon de beach-volley et des tongs Havaianas chez Carrefour (où elles sont moins chères que dans les boutiques de la marque ; cependant les grandes surfaces ne vendent pas tous les modèles). On mange un morceau au dernier étage du centre commercial avant de rentrer à l’appartement mettre un peu d’ordre dans nos affaires.

Quatre heures et demi de route sont nécessaires pour rejoindre Toque Toque Grande, notre lieu de villégiature. Les bouchons à la sortie de São Paulo sont à la hauteur de leur réputation… Les paysages des deux côtés de l’autoroute sont des plus variés : forêt atlantique et complexes pétrochimiques avec pas mal de pluie et de brume en invitées surprise. On passe également devant des favelas qui nous rappellent que le Brésil est un pays marqué par les inégalités sociales. En effet, dans les grandes villes, quartiers riches et quartiers pauvres se suivent mais ne se ressemblent pas, les uns avec leurs belles résidences tout confort avec gardiens, les autres caractérisés par un type d’habitat nettement plus précaire. Si les politiques sociales menées ces quinze dernières années ont permis à des millions de Brésiliens de sortir de la grande pauvreté, la récession que traverse le pays depuis plus de trois ans touche en premier lieu les couches les moins favorisées de la société.

Les conducteurs brésiliens sont pour le moins indisciplinés. Théoriquement, la vitesse est limitée à 110 kilomètres heure sur les autoroutes mais force est de constater que cette règle est assez peu respectée. Entre les dépassements dangereux et les gens qui vous traitent de fils de pute en vous doublant sur la bande d’arrêt d’urgence alors que votre seul tort est de respecter la limitation de vitesse, mieux vaut avoir les nerfs solides ! On s’arrête dans un restaurant gastronomique américain (il paraît que ça s’appelle Mac Do et que cette chaîne a particulièrement bien réussi son implantation au Brésil) pour dîner car il n’y a pas grand chose d’autre sur la route.

Arrivés à destination, nous découvrons le gîte loué via Airbnb moyennant 1300 réals pour un séjour de trois nuits. Il est plutôt grand et bien équipé. Nous voilà donc bien installés, le seul bémol, c’est que nous n’avons plus d’eau en bouteille, or il est déconseillé de boire l’eau du robinet non filtrée au Brésil. Seule solution, faire bouillir l’eau et c’est ce à quoi nous nous employons car il fait très chaud dans l’appart.

São Paulo : du musée du football au parc d’Ibirapuera en passant par l’avenue Paulista

Nous sommes réveillés d’assez bonne heure par les rayons du soleil car, oui, il fait très beau en mars au Brésil même si l’été touche à sa fin. La journée commence par la découverte d’une boulangerie française, qui répond au doux nom de St. Chico (461, Rua Fernão Dias), et qui se situe tout près de la résidence de nos amis. L’établissement vient de se monter, il propose des pains, viennoiseries et petits sandwichs à la mode française. Le personnel est super sympa, alors si vous êtes de passage dans le quartier, n’hésitez pas à vous y arrêter !

Même si São Paulo n’est pas considérée comme la ville la plus touristique du Brésil, il y a malgré tout pas mal de choses à y faire et, en ce premier jour, on se décide pour le musée du football. Nous nous y rendons en voiture avec Pedro car ce haut lieu n’est apparemment pas très bien desservi par les transports en commun. Le musée, qui se situe dans le Estádio Municipal Paulo Machado de Carvalho, rend hommage à la légende nationale Pelé et au football brésilien dans son ensemble.

Les visiteurs pourront écouter des commentaires radiophoniques de buts mythiques dans les conditions du direct et deviendront incollables sur les statistiques du football brésilien (on apprend notamment que le championnat carioca de 1909 a vu Botafogo écraser Mangueira 24 buts à 0…). On peut aussi faire des parties de baby-foot, tester ses connaissances sur le football ou encore s’entraîner aux tirs au but.

Pedro nous dépose ensuite avec Adèle sur l’avenue Paulista, longue artère considérée comme les Champs-Elysées de la capitale économique du Brésil. La librairie Cultura est immense et très joliment agencée. On y trouve toutes sortes de produits culturels, notamment des livres étrangers en version originale. Les restaurants en libre service où on paye au poids de l’assiette ont pignon sur rue au Brésil. Attirés par une bonne odeur, on entre dans un de ces établissements situé dans une rue attenante à la Paulista. On s’en tire pour moins de dix euros par personne pour une qualité tout à fait correcte.

En guise de promenade digestive, nous marchons le long de l’avenue Paulista.

Comme toutes les grandes avenues du monde, elle est parsemée de boutiques qui sont souvent des succursales de grandes chaînes internationales. Le parc du Trianon est accessible depuis l’avenue Paulista. Son calme contraste avec l’agitation régnant sur l’avenue. Sa végétation est luxuriante en comparaison avec celle des parcs urbains en Europe.

Le MASP, le musée d’art de São Paulo, est le plus célèbre de la ville. Y sont exposées des œuvres de Boticelli, Rembrandt ou encore Monet, sans oublier des peintures d’artistes brésiliens et latino-américains. L’exposition temporaire, consacrée à Maria Auxiliadora, vaut le détour.

De retour de son rendez-vous professionnel, Pedro vient nous chercher. Il n’a pas eu le temps de manger, du coup, on s’arrête au centre commercial Eldorado où il se prend quelques sushis ainsi qu’une glace Ovomaltine (on trouve ça au Mac Do et apparemment ce type de produit n’existe qu’au Brésil).

On reprend la voiture pour se rendre au parc d’Ibirapuera, endroit des plus agréables que cela soit pour se promener ou pour faire du sport.

Après presque deux heures de déambulation dans les allées du parc, nous rentrons à l’appartement. Le trajet prend beaucoup de temps tellement les bouchons s’enchaînent et se ressemblent. On dîne à la Pizzeria 1900 (Rua Barão de Capanema, 348), où l’on sert, comme son nom l’indique, des pizzas. Cela faisait longtemps que je n’en avais pas mangé une si bonne !

Niveau météo, nous avons été gâtés aujourd’hui car il a fait un temps absolument magnifique avec des températures supérieures à trente degrés.

 

L’aventure commence … à Zurich

Pour la première fois de ma vie, je m’apprête à voyager avec Swiss mais force est de constater que mon histoire avec cette compagnie ne débute pas de la meilleure des manières. En effet, la veille du départ, nous recevons un courriel de Swiss nous informant de notre enregistrement automatique sur les vols. Le problème, c’est que le vol Zurich / São Paulo n’est plus le même que celui choisi lors de la réservation… Nous étions censés partir le mardi soir et voilà, sans plus d’explication, le vol reporté au mercredi matin. J’ai essayé de joindre la compagnie pour obtenir plus d’informations mais dix minutes passées à attendre sur le standard ont eu raison de ma patience (inutile de préciser que l’appel est surtaxé). Bref, niveau service client, on aura connu mieux !

A Roissy, on nous annonce que Swiss prendra en charge la nuit d’hôtel. Le vol pour Zurich décolle avec quelques minutes de retard. L’avion un Bombardier C 100/300 (première fois que je monte dans un appareil de l’avionneur canadien) est très récent. On nous sert un petit sandwich au fromage ou au salami ainsi qu’une boisson et, pour finir en beauté, un petit chocolat suisse. Arrivés à Zurich, on récupère les sacs, conformément à ce qu’on nous avait dit à Paris, avant de se diriger vers le comptoir Swiss. Les employés semblent étonnés de nous voir et ne comprennent visiblement pas pourquoi nous n’avons pas été informés plus tôt de l’annulation du vol… Notre situation s’arrange, on nous remet un bon pour une chambre d’hôtel. Le « bus des hôtels » nous dépose devant l’Allegra. Pour le dîner, nous avons droit à 20 francs suisses par tête au restaurant de l’hôtel, autant dire pas grand chose car le plat le moins cher au menu est déjà à ce prix. Nous payons la différence en euros, l’hôtel acceptant cette devise. Au niveau gustatif, les pâtes au pesto et le burger n’ont rien d’exceptionnel. La chambre est impersonnelle, comme souvent dans ce genre d’établissement, mais spacieuse. On regarde la fin du match de Ligue des Champions opposant Manchester United au FC Séville. Trop courte pour visiter Zurich, cette petite escale m’aura cependant permis de parler la langue de Goethe et de me rappeler que les Suisses germanophones ont un accent bien à eux !

Nous nous levons un peu après sept heures après une bonne nuit de sommeil. Le petit-déjeuner est minimaliste (boisson, croissant, pomme) et donc vite avalé. Le même type de minibus qu’hier nous dépose à l’aéroport. La sécurité et la douane passés, nous nous postons devant la porte d’embarquement où nous attend un triple 7. De ma « carrière aéronautique », je n’avais encore jamais voyagé dans un avion si vide ! Visiblement, certains passagers se plaignent du manque d’information sur ce vol. Il s’agit apparemment d’un vol spécial, dans le sens où les Zurich / São Paulo partent d’ordinaire le soir et non le matin.

Comme à chaque voyage, l’heure est venue de la désormais traditionnelle « critique aérienne ». Les plus grands d’entre vous seront plutôt à leur aise en classe économique chez Swiss car la place réservée aux jambes est, à mon sens, très correcte. Les repas sont satisfaisants (j’ai opté pour des pâtes au fromage et aux pommes ; recette helvétique ? accompagnées d’une petite salade, d’un morceau de fromage suisse et d’un gâteau de type germanique). Les hôtesses proposent régulièrement des boissons (on nous a également servi une crème glacée). Cerise sur le gâteau, à côté des toilettes, on trouve des en-cas en libre service (aussi bien des boissons que des pommes, barres chocolatées et même petits sandwichs). L’offre de divertissement n’est pas aussi foisonnante que celle des compagnies du Golfe (par exemple, on ne peut pas écouter d’albums mais seulement des sélections de titres) mais le mieux, sur ce vol, c’est que l’avion est quasi désert, ce qui permet :

  • de ne pas attendre son tour pour aller aux toilettes ;
  • de profiter de toilettes propres en toutes circonstances ;
  • de se lever sans déranger personne ;
  • de s’étaler sur une banquette de trois ou quatre sièges.

Ce qui reste cependant compliqué, c’est de s’occuper pendant un vol de 11 heures 30 (ce qui constitue mon plus long à ce jour !). Pour ma part, si regarder un film me va bien (en l’occurrence, Anna Karénine), j’ai du mal à en enchaîner plusieurs. Vu qu’il n’y a pas grand monde pour taper la discut’, j’écris et je lis la Bible du voyageur francophone, à savoir le guide du Routard, entre deux parties de Tetris, qui reste mon passe-temps favori dans un avion. L’objectif est de ne pas trop dormir pour se caler au plus vite sur le fuseau horaire d’arrivée (car l’avion arrive à São Paulo en fin de journée).

11 heures 27 plus tard, nous foulons le sol brésilien. Les formalités liées à l’immigration sont des plus rapides (avant ça, au sortir de l’avion, on nous pose quelques questions sur notre séjour en vérifiant nos passeports ; le gars qui m’interroge le fait en français, il est Ivoirien !). Le tampon brésilien n’est pas des plus jolis mais qu’importe ! Nous récupérons nos sacs et nous nous dirigeons vers la sortie où nous attendent nos chers amis, Adèle et Pedro, coupe franco-brésilien. Avec Pedro, on s’est connu à Strasbourg il y a de cela (déjà) huit ans. Après sept années passées en France, il est retourné au Brésil accompagné de sa femme française et c’est sur leur invitation que nous avons entrepris ce long voyage.

Nous quittons l’aéroport en voiture, celle que nos amis ont louée pour une dizaine de jours. Le trajet dure une bonne heure et le moins que l’on puisse dire c’est que la circulation est dense. Les deux-roues déboulent de partout et les automobilistes forcent souvent le passage aux intersections. On arrive chez nos amis qui habitent le quartier de  Pinheiros. On se pose un peu avant de sortir dîner dans un restaurant péruvien, le Riconcito Peruano (832, Rua dos Pinheiros). Les portions sont particulièrement généreuses. N’hésitez pas à commander du ceviche, il est excellent. En France, on n’est pas très familier avec la cuisine péruvienne et c’est dommage car elle a plein de bonnes choses à offrir. Revenus du restau, on allume la télé et on tombe sur le match de la coupe Libertadores entre les Corinthians (club de São Paulo) et le Deportivo Lara (je viens d’apprendre qu’il s’agit d’une équipe vénézuélienne). La fatigue commençant à produire ses effets, on ne tarde pas trop à se coucher. J’allais oublier : en ce premier jour brésilien, on aura essuyé un bel orage avec une succession d’éclairs assez impressionnante, le tout sous une pluie battante.

Les péripéties dues à l’annulation du vol Zurich / São Paulo nous auront permis de récolter 600 euros chacun, somme supérieure à celle déboursée pour acheter les billets d’avion (530 euros). Autant dire que ce voyage ne nous aura pas coûté trop cher !

Brésil : les dix commandements

1. Du moustique brésilien ton ennemi intime, tu feras

En plus de provoquer d’horribles démangeaisons, le moustique brésilien est particulièrement fourbe car tu ne l’entends pas. Pourtant, il rôde autour de toi, prêt à se jeter sur le moindre centimètre carré de peau (pensée spéciale à celui qui a osé s’attaquer au petit doigt de ma main gauche…). De répulsif anti-moustiques, tu te muniras !

2. Ton assiette tant bien que mal, tu finiras

Si la gastronomie brésilienne n’est pas la plus raffinée au monde, elle présente cependant l’avantage certain d’être généreuse. Ton estomac européen éprouvera peut-être (mais qui sait ?) quelques difficultés à terminer ces grosses portions servies pour une personne (je te laisse imaginer la taille des plats à partager entre deux convives) dans les restaurants. Bref, tu en auras pour ton argent !

3. Sur tes gardes, tu resteras

Si le Brésil n’est pas le coupe-gorge qu’on décrit parfois, néanmoins tu ne sortiras pas avec beaucoup d’argent sur toi, tu laisseras au placard tes vêtements et baskets de marque et tu tâcheras de rester vigilant lors de tes déplacements dans les rues (bien regarder autour de toi, entrer dans une boutique ou changer de trottoir si tu croises des gens un peu louches). Les chiffres de la criminalité au Brésil sont, en effet, bien plus élevés qu’en Europe (la lecture des conseils aux voyageurs des ministères des affaires étrangères français ou canadien sur l’aspect sécurité peut d’ailleurs être source d’angoisse) mais en respectant quelques consignes simples de sécurité, il n’y a pas non plus péril dans la demeure. Évidemment, en cas d’agression, tu ne résistes pas et tu donnes ce qu’on te demande…

4. De ton pouce, tu te serviras

Au Brésil, tu remarqueras que les gens sont généralement très souriants. Si tu parles quelques mots de portugais, il te sera très facile d’engager la conversation. Les Brésiliens communiquent également par les gestes, parmi lesquels le pouce levé figure en bonne place. Tu te feras aux usages locaux et sortiras ton pouce en toutes circonstances, que cela soit pour remercier quelqu’un qui vient de te céder le passage ou le gardien qui t’a ouvert la porte ou encore au restaurant pour faire savoir que tu t’es régalé avec les plats servis.

5. De tongs, tu te chausseras

A la plage, à la maison comme à la ville, tu constateras que les pieds sont constamment chaussés de tongs. Il faut dire qu’en matière de tongs, les Brésiliens ont l’embarras du choix ! Si la marque la plus populaire est indubitablement Havaianas, elle est loin d’être la seule disponible sur le marché. Tu trouveras des tongs partout ou presque (supermarchés, boutiques de souvenirs, magasins spécialisés…) à des prix très attractifs. Tu l’auras compris, c’est le cadeau parfait à ramener à tes proches à condition évidemment de t’être préalablement renseigné sur leur pointure !

6. Les services d’un voiturier, tu solliciteras

Si en France, les voituriers sont une denrée rare associée, de surcroît, aux établissements de luxe, il n’en va pas de même au Brésil. Tu remarqueras que, dans les grandes villes, des voituriers sont en poste devant de nombreux bars et restaurants et s’en vont garer les voitures à chaque fois qu’un client en fait la demande. S’il pleut, le voiturier attend même les clients avec un parapluie à la main au sortir de leur véhicule !

7. Pour le football, tu te passionneras

On entend parfois dire qu’au Brésil le volleyball est le sport national parce que le football est une religion. Cette affirmation est loin d’être dénuée de tout fondement. Dans les rues, tu ne compteras plus les gens vêtus du maillot de leur équipe favorite ou de la Seleção. Si tu aimes le ballon rond, assister à un match est une expérience qui restera gravée dans ta mémoire car l’ambiance est assez exceptionnelle. Si tu ne peux te rendre au stade, ce n’est pas si grave car de nombreux matchs sont retransmis à la télévision (et regarder un match dans un bar avec une Original à la main ne se refuse pas !).

8. De fruits exotiques, tu te régaleras

On trouve au Brésil un nombre impressionnant de fruits exotiques inconnus en Europe pour le commun des mortels. Si tu aimes la mangue, tu pourras en tester les différentes variétés. Les noix de coco, fruits de la passion et ananas ne sont pas en reste. Rien de mieux que d’aller faire un tour au marché et de se laisser tenter !

9. Devant de nombreuses clinique de chirurgie esthétique, tu passeras

Au Brésil, le culte du corps bat son plein, surtout dans les régions côtières. L’usage de la chirurgie esthétique y étant particulièrement répandu, les médecins spécialistes en la matière ne sont pas ce qui manque ! Tu entendras dire que les implants mammaires et les liposuccions sont des cadeaux d’anniversaire très en vue pour les 18 ans des jeunes filles dans les milieux aisés. NB : les garçons sont chaque année plus nombreux à passer sur le billard.

10. Devant les habitudes de conduite brésilienne, dubitatif tu seras

Au Brésil, on roule lentement, tout du moins en théorie ! Tu constateras rapidement qu’en pratique, cela est rarement le cas. Si un véhicule n’est pas assez rapide, celui qui le suit le lui fera souvent vertement savoir… Les dépassements par la droite sont monnaie courante, de même que les comportements plutôt risqués des deux-roues. Bref, si tu es amené à prendre le volant, très prudent tu seras !