Haute-Savoie : suggestions touristiques

Parce qu’il n’y a pas que la randonnée dans la vie, nous avons profité de notre séjour en Haute-Savoie pour visiter les environs de Seytroux où nous logions.

1. Le lac de Montriond

Situé dans la ville du même nom, le lac de Montriond est un des plus grands de Haute-Savoie. On peut en faire le tour à pied (compter une quarantaine de minutes) mais aussi s’y baigner. Malheureusement, la météo n’était pas au beau fixe le jour où nous l’avons découvert. Quand le soleil est de sortie, le reflet des montagnes dans cette eau légèrement verdoyante doit être splendide.

2. Le cirque du Fer-à-Cheval

Le cirque du Fer-à-Cheval tient son nom de la forme de ses falaises qui dessinent un demi-cercle. Équivalent du Gavarnie pyrénéen, il s’agit du plus grand cirque montagneux alpin. De nombreuses cascades jaillissent de ses parois. Malheureusement, le ciel était bouché le jour où nous y sommes allés si bien que nous n’avons pas pu profiter de la plus belle vue. Pour accéder au site, il faut payer cinq euros de stationnement.

3. Les gorges du Pont-du-Diable

Nées sous un glacier, les Gorges du Pont du Diable se situent dans la Vallée d’Aulps et sont traversées par la Dranse de Morzine. Le droit d’accès coûte 18 euros, ce qui est, à mon sens, un peu cher. On nous explique que la visite prend une heure et quart mais soit on a loupé une partie soit on a été très rapides car en trente minutes nous en avions terminé. Certes, la vue sur les gorges est splendide cependant ce ne sont pas non plus les gorges les plus impressionnantes que j’ai eu la chance de découvrir.

4. Avoriaz

Le nom d’Avoriaz vous dit sans doute quelque chose ! Pourtant, Avoriaz n’est pas le nom d’une ville mais d’une station de ski située sur le territoire de la commune de Morzine. Nichée à 1800 mètres d’altitude, la station a été ouverte en 1967. Les grandes barres d’immeubles, dans lesquelles séjournent les amateurs de glisse, sont visibles depuis la route menant à Avoriaz. Sans doute cette année 2020 est-elle particulière mais on sent bien que l’été n’est pas la saison la plus animée. Les appartements et les rues sonnent bien vides, on est loin de l’effervescence de l’hiver.

5. Le rafting

Activité classique en montagne, le rafting est proposé par un certain nombre de prestataires. Huit d’entre nous s’y sont risqués et ont survécu aux remous de la Dranse de Mozine. Pour une heure et demi de descente, il faut compter une cinquantaine d’euros.

6. Le plus important : la ripaille !

La bande des dix aime les bonnes choses et, bonne nouvelle, ce n’est pas ce qui manque en Haute-Savoie ! La première victime de notre faim presque insatiable a été la ferme du Caly à Saint-Jean-d’Aulps. Nous y avons acheté du formage pour notre raclette estivale (le fromage à raclette fumé est indubitablement un des meilleurs de ma vie) ainsi que de l’Abondance qui est délicieuse (j’aurais d’ailleurs dû m’en procurer davantage). La petite tomme de chèvre vaut le coup d’être goûtée et ramenée. A la ferme du Caly, j’ai également investi dans de la confiture de myrtilles et du miel.

Un soir de la semaine, nous avons dîné au restaurant. C’est « Le Clin d’œil » situé à Morzine qui a remporté la mise. Au menu, des spécialités du Sud-Ouest et savoyardes. Pour ma part, ce fut tartiflette, choix que je n’ai pas regretté car elle fut excellente. Mis à part les filets de bœuf qui sont un peu chers, les plats coûtent entre 15 et 20 euros. Petit bémol pour le moelleux au chocolat qui avait comme un arrière-goût de brûlé.

Haute-Savoie : randonnées

1. L’avant-match : la Pointe du Clocher

Dénivelé : 593 mètres ; distance : 9,83 kilomètres ; durée : 3 heures 27

Notre toute première randonnée haut-savoyarde ! On part à pied du chalet pour rejoindre, en longeant la route, les Replats sur les hauteurs de Seytroux. Le sentier forestier nous mène jusqu’à la Pointe du Clocher, matérialisée par une croix, qui culmine à 1492 mètres. Bilan : rien de très difficile mais une bonne mise en jambes.

2. L’échauffement : le col de Coux

Le point de départ de cette randonnée est le lac des mines d’or à Samoëns. Le début du parcours est marqué par un dénivelé assez important. Nous marchons à travers les alpages où l’on croise des vaches équipées de cloches (avoir en permanence ce bruit de carillon dans les oreilles doit être horrible), des moutons et des chevaux. Après une heure quarante cinq minutes de marche, le col de Coux, qui culmine à 1920 mètres d’altitude, est en vue. Les randonneurs connectés y trouveront une borne de rechargement pour téléphones fonctionnant à l’énergie solaire. Une borne nous indiquant que nous sommes en Suisse, nous saluons avec emphase nos amis helvètes. Le col de Coux passé, nous continuons l’ascension jusqu’au Vanet, haut de 2137 mètres. La descente est marquée par la rencontre avec un troupeau de moutons escorté d’un brave chien qui éloigne pour nous les ovins.

Dénivelé : 721 mètres ; distance : 9,03 kilomètres ; durée : 4 heures

3. Le match : le lac d’Anterne

La plus grosse rando du séjour ! Le départ est donné du Lignon sur la commune de Sixt-Fer-à-Cheval d’où l’on rejoint le GR5 et ses balises rouges et blanches. Dès le début de la rando, le dénivelé est palpable. Le ciel est couvert et nous sommes humidifiés par une fine brume. Le sentier est parsemé de gadoue, il faut prendre garde à ne pas glisser. On arrive au refuge Alfred Wills (nommé ainsi d’après un juge et alpiniste britannique) situé à 1810 mètres d’altitude où les randonneurs peuvent dormir et se restaurer. Je vous recommande chaleureusement la délicieuse tarte aux myrtilles. Encore un peu d’effort sur le territoire de nos amies les marmottes avant d’atteindre le lac d’Anterne haut de 2063 mètres. La vue est un peu plus dégagée et c’est tant mieux car il est magnifique. Avec une petite laine sur les épaules, c’est l’endroit parfait pour pique-niquer. La descente, parsemée de cailloux et de passages étroits, n’est pas des plus évidentes à aborder. Le brouillard s’était évaporé, on profite d’une très belle vue sur les cascades de la Pleureuse et de la Sauffaz que beaucoup de gens viennent admirer.

Dénivelé : 1112 mètres ; distance : 16 kilomètres ; durée : 6 heures

4. Les arrêts de jeu : le mont Ouzon

Pour cette dernière rando, nous partons du col de Corbier situé à cheval entre les communes du Biot et de Bonnevau. L’objectif est de gravir le mont Ouzon à 1880 mètres d’altitude. La montée est assez intense mais pas très difficile, le passage critique est celui qui mène au sommet car il faut gravir la paroi rocheuse à l’aide d’une chaîne et surtout pouvoir en redescendre.

Dénivelé : 600 mètres ; distance : 7 kilomètres ; durée : 3 heures 30

Haute-Savoie : prologue

Une semaine de vacances en Haute-Savoie en six questions …

1. Qui ?

Neuf badistes (dont vos fidèles Panda 1 et Panda 2) et une athlète. Le beau sexe (trois contre sept) n’est pas majoritaire.

2. Où ?

A Seytroux (à une dizaine de kilomètres de Morzine), en Haute-Savoie dans un magnifique chalet fastueusement doté d’un sauna, d’un spa et d’une belle vue sur la montagne.

3. Pour quoi faire ?

Officiellement, de la randonnée (officieusement, de bons gueuletons : croissants et pains au chocolat faits maison, bières, burgers, raclette, tartiflette, pizzas, pâtes carbo, barbecue, portions généreuses de tome de Savoie et d’Abondance; je vous passe les détails…).

4. Combien ça coûte ?

A dix, la location du chalet pour une semaine revient à 300 euros par tête, somme à laquelle il faut ajouter les courses, le carburant (parce que nous y sommes allés à trois voitures) et les péages. La bonne vieille Casio indique environ 500 euros par convive en tout et pour tout.

5. Qu’ai-je emporté avec moi ?

  • Un sac de randonnée (pour des randos à la journée, un sac de vingt ou trente litres est suffisant)
  • Trois foulards « tour de cou »
  • Un collant de course à pied
  • Deux jupes de rando-trail
  • Quatre t-shirts de rando
  • Cinq paires de chaussettes de randonnée
  • Une paire de chaussures montantes de randonnée
  • De la crème solaire
  • Deux gourdes en inox
  • Une paire de lunettes de soleil
  • Un imperméable
  • Une paire de tongs
  • Quelques vêtements « de ville »
  • Des masques en tissu, Covid-19 oblige

6. Que ramener de Haute-Savoie ?

Du fromage bien évidemment (de la tomme, qu’elle soit de vache, de brebis ou de chèvre, de l’Abondance, du formage à raclette et j’en passe), de la confiture de myrtilles, du miel en plus du traditionnel magnet pour le frigo.

Parc naturel régional du Vexin français : le toit du Vexin

Dernier entraînement avant le grand départ pour les Alpes ! Avec une partie du groupe des futurs alpinistes, nous avons choisi de nous tester sur une rando un peu plus longue, à savoir un parcours d’une vingtaine de kilomètres à travers le parc naturel régional du Vexin français. Pour cette nouvelle incursion dans le Vexin, nous nous attaquons à du lourd, j’ai nommé les buttes de Rosne, massif qui abriterait le point culminant d’Ile-de-France, haut de 214 mètres. Cependant, selon les sources, ce n’est pas le même sommet qui occupe la tête du classement des plus hautes collines d’Ile-de-France, peut-être parce que certains considèrent que les buttes de Rosne ne sont pas situées dans le Val d’Oise mais dans l’Oise donc en Picardie. Tout ça pour dire que notre rando du jour nous emmène quelque part entre le Val d’Oise et l’Oise et, mine de rien, cela faisait un bail que je n’avais pas mis les pieds chez nos amis picards.

Le départ est donné de l’église de Bréançon (à ne pas confondre avec Briançon, ce n’est pas le même type de relief). Le ciel est certes un peu menaçant mais il en faut plus pour nous arrêter. Le sentier nous fait passer à travers champs et par de nombreux sous-bois. On rencontre de belles vaches et de sympathiques chevaux tout en dégustant quelques mûres un peu en avance sur la saison néanmoins plutôt goûtues.

A l’heure du déjeuner, on se trouve une table de pique-nique (cf. photo ci-dessus) un peu bancale qui fait néanmoins l’affaire à condition que chacun des convives soit prudent en se relevant. Alors que le repas est déjà bien avancé, les premières gouttes de pluie font leur apparition. Une fois n’est pas coutume, je n’ai pas embarqué mon imperméable… Heureusement, les arbres des forêts nous protègent des gouttes, ainsi je ne regrette pas amèrement le choix de la jupe-short. Nous traversons un certain nombre de communes, parmi lesquelles Marines, le Heaulme, Neuville-Bosc et Chavençon. Le dénivelé est un peu plus important que lors de nos précédentes sorties dans le Vexin, rien d’insurmontable cependant, loin de là. Je ne suis pas sûre qu’il s’agisse de l’entraînement le plus complet en vue de la Haute-Savoie mais, faute de mieux, on s’en contentera !

La pluie cesse et c’est donc sereinement que nous regagnons notre base de départ. Au total, on aura marché environ 22 kilomètres pour 485 mètres de dénivelé. A bientôt pour de nouvelles aventures pédestres !

GR34 : d’Erquy au cap Fréhel

En raison du confinement, cela faisait plus de quatre mois que nous n’avions pas foulé le sol de notre région natale. Pour fêter ce retour en Bretagne, quoi de mieux qu’une étape sur le GR34 ? Le départ est donné du port d’Erquy où nous nous étions arrêtés la dernière fois que nous avions arpenté le sentier des douaniers à l’Est de Saint-Brieuc. Le frère de Panda 2, en provenance directe d’Acigné (près de Rennes), nous accompagne. On laisse une voiture à Erquy et une autre au cap Fréhel où nous sommes censés arriver à l’issue de l’épreuve du jour.

Le mercure va frôler les trente degrés aujourd’hui et la météo annonce un risque d’orage en fin d’après-midi. Erquy offre de nombreuses possibilités de randonnées, des panneaux explicatifs détaillent d’ailleurs différents itinéraires. On commence à marcher vers 10 heures 15 sous un grand soleil. On emprunte un escalier assez raide pour monter sur les hauteurs du port d’Erquy, d’où la vue sur la mer est magnifique. Très vite, on arrive sur les premières plages. On ne se lasse pas de regarder les vagues se fracasser sur les rochers depuis la falaise. Les couleurs sont superbes, particulièrement au niveau du cap d’Erquy.

Nous ne sommes pas les seuls sur le GR34 en ce jeudi, loin de là. On croise de nombreux randonneurs sur le chemin en plus de tous ceux qui profitent de la plage. C’est justement sur une plage que l’on s’arrête pour déjeuner. On y trouve un peu d’ombre, ce qui toujours salutaire les jours de forte chaleur. En effet, il fait vraiment chaud aujourd’hui, la crème solaire et les lunettes ne sont pas de trop, bien au contraire. Je crois que c’est la première fois que je bois de l’eau en bouteille si chaude. Heureusement que j’ai aussi la gourde en inox qui conserve bien mieux la fraîcheur. A cause de la chaleur, notre vitesse de marche en prend un coup.

Je ne me rendais pas compte de l’étendue de la commune d’Erquy. On a l’impression d’avoir déjà parcouru une quinzaine de kilomètres sur son territoire et ce n’est pas encore fini. Les landes du cap d’Erquy sont classés parmi les milieux naturels les plus remarquables des Côtes d’Armor. Au mois de juin, la lande se teinte de violet et nous traversons donc de grandes étendues de cette couleur donnant sur la mer.

Bien que peu ombragée, notre portion du jour est très variée : entre falaises, forêts de pins, sous-bois et landes, pas le temps de s’ennuyer. Les randonneurs désireux de camper trouveront sur le parcours de nombreux hôtels de plein air. On est également passé devant quelques chambres d’hôte. Le GR nous emmène à Sables d’Or les Pins, station balnéaire célèbre pour sa longue plage de sable fin. Il nous faut encore marcher pour atteindre le cap Fréhel. Son phare en vue, on admire ses falaises et son relief tourmenté où les oiseaux aiment se nicher.

A quelques kilomètres au loin, on distingue Fort-la-Latte dont la visite fait partie des incontournables. Notre randonnée s’achève un peu après le cap Fréhel car stationner au plus près de celui-ci est limité à trois heures. C’est par conséquent un peu plus loin que nous avons dû laisser la voiture. Au total, nous avons parcouru 28,63 kilomètres ponctués par 542 mètres de dénivelé en sept heures et cinq minutes. L’imperméable sera resté dans le sac mais on a échappé de peu à un bel orage. Les jambes sont plutôt lourdes (la chaleur n’aide pas) néanmoins on est bien content d’avoir continué l’aventure GR34. A bientôt pour de nouvelles randos !

Parc naturel régional du Vexin français : le haut de Champagne

C’est reparti pour une nouvelle rando et une fois encore, c’est le parc naturel régional du Vexin français qui sera notre terrain de jeux. Cette fois, nous jetons notre dévolu sur le parcours dit du haut de Champagne décrit dans le topoguide intitulé « Le parc naturel régional du Vexin français à pied ». Treize kilomètres au programme, rien d’insurmontable ! C’est la météo, plutôt incertaine, qui nous a fait nous décider pour une sortie plutôt courte (car le randonneur avisé n’aime pas se faire saucer). On se donne rendez-vous place de Verdun à Champagne-sur-Oise, commune du Val-d’Oise desservie par la ligne H du Transilien (la gare est toute proche de la place de Verdun). Nous sommes huit valeureux, six garçons et deux filles, à prendre le départ de cette boucle.

On marche à travers les champs de blé et dans les sous-bois, endroits paisibles où on ne croise pas grand monde.

On déjeune sur l’herbe au milieu des oiseaux qui chantent. Il y a du vent aujourd’hui, de ce fait la petite polaire n’est pas de trop surtout pendant la pause repas. La promenade suit son cours entre champs et forêts avec un petit détour, la faute à une erreur de guidage. On marche quelques kilomètres sur le GR1, un des plus anciens sentiers de grande randonnée de France, qui fait le tour de Paris (mais dont le tracé dépasse largement les frontières de la capitale). On découvre les berges de l’Oise qui sont très paisibles du côté de Champagne-sur-Oise avant de remonter vers la place de Verdun.

Au total, on aura marché 16,08 kilomètres en 3 heures 15, pause repas non incluse, soit un peu plus qu’indiqué sur le guide. Le dénivelé est tout à fait modéré (278 mètres). Finalement, on n’aura essuyé aucune goutte de pluie. Ce fut donc une randonnée tranquille dans le Vexin où l’on projette de retourner pour un parcours un peu plus long d’ici le mois de juillet. A bientôt sur les chemins !

GR11 : de Villiers-Neauphle-Pontchartrain à Oregus-Behoust

Jour férié + fin du confinement + température estivale = randonnée ! C’est de nouveau sur le GR11 que nous nous élançons à partir de la gare de Villiers-Neauphle-Pontchartrain en direction de celle de Orgerus-Béhoust. Le descriptif de ce parcours d’une vingtaine de kilomètres est consultable sur le site du comité de la randonnée pédestre d’Ile-de-France. Comme lors de l’épisode précédent sur le GR11 (pour lequel on était également parti de Villiers-Neauphle-Pontchartrain, faut croire qu’on aime bien), on passe devant un site Renault avant de retrouver les balises blanches et rouges à travers des champs bordés de coquelicots.

Coquelicots

Peu après le lieu-dit de Cressay, on admire un beau lavoir entouré de ruisseaux.

Lavoir

Le sentier est plutôt montant en ce début de randonnée. On atteint assez vite la forêt domaniale de Beynes dans laquelle on chemine un bon moment. Ce n’est pas une « autoroute de forêt » à l’image des bois traversés la fois dernière. En effet, les voies sont plutôt étroites et pas en ligne droite. Par endroits, elles sont même assez broussailleuses, d’où les marques laissées par divers végétaux sur mes jambes. On ne croise pas grand monde hormis quelques cyclistes, c’est vraiment tranquille. Le GR, alternant entre sous-bois et champs, nous fait passer tout près du zoo de Thoiry.

On s’avale la salade de quinoa sous un bel arbre que mes faibles connaissances arboricoles ne parviennent malheureusement pas à identifier. On en a presque terminé avec notre sortie du jour. Encore faut-il sillonner la petite ville de Flexanville pour continuer ensuite vers Orgerus. On marche de nouveau à travers champs, en plein soleil certes. C’est alors qu’on bifurque sur le GR22 (qui relie Notre-Dame de Paris au Mont-Saint-Michel, en voilà une belle idée de rando !) qui nous amène jusqu’à la gare. Il n’y pas des masses de train les jours fériés sur la ligne N (un toutes les deux heures) donc on accélère le rythme dans les derniers kilomètres pour assurer le coup. Finalement, on aura une bonne vingtaine de minutes d’avance.

Au total, 23,27 kilomètres parcourus en 4 heures 41 sur une portion très agréable. Le dénivelé (217 mètres) se concentre au début de la rando. A bientôt pour de nouvelles aventures pédestres !

Parc naturel régional du Vexin français : autour de la Bernon

Tout juste rétablis de notre remise en jambes sur le GR11, nous voici trois jours plus tard de retour sur les sentiers, cette fois avec les copains du badminton toujours prêts à en découdre sur les terrains comme sur les chemins ! Nous sommes onze motivés, quatre filles et sept garçons (vous avez bien lu, nous dépassons d’une unité le nombre autorisé et sommes donc dans l’illégalité), sur la ligne de départ du château de Jambville (qu’il est tellement tentant d’appeler Jambonville), fief des scouts et guides de France.

Le château de Jambville

Les hostilités commencent peu après onze heures sous les ordres de notre éclaireur Vincent muni d’un précieux topo-guide sur le Vexin (question épineuse : qu’est-ce qui est le plus grave entre perdre Vincent et égarer le topo-guide ?). Nous suivons essentiellement un PR, défini par la fédération française de randonnée pédestre comme un « itinéraire linéaire ou en boucle d’une durée égale ou inférieure à la journée ». La rando commence paisiblement à travers champs et le long de petites routes. Comme le laisse supposer le nom de la randonnée, on fait connaissance avec une rivière, la Bernon (pour votre culture comme pour la mienne, il s’agit d’un affluent de la Montcient, que je ne connais cependant pas plus) visible notamment depuis un moulin. Seule difficulté, une petite montée avant d’atteindre la ferme de Maigremont d’où on distingue le quartier d’affaires de La Défense et la tour Eiffel.

La ferme de Maigremont (dans laquelle il est possible de louer des salles)

C’est cet endroit bucolique qui a l’honneur d’accueillir notre pique-nique. A cet égard, deux d’entre nous se sont particulièrement distingués en offrant généreusement au groupe de délicieux gâteaux de crêpes et croissants aux amandes faits maison. Leur altruisme et leur dévouement laissent à penser qu’ils ne seront pas éliminés lors du prochain conseil de la tribu réunifiée. A l’unanimité, un Label aussi Rouge que la robe du Père Noël a été décerné aux deux valeureux cuisiniers du jour !

L’aventure se poursuit au milieu des champs de coquelicots et d’agréables jardins dans lesquels poussent framboises et artichauts et peut-être, sait-on jamais, quelques cucurbitacées. A Lainville-en-Vexin, on admire un lavoir (un panneau nous apprend qu’il ne peut actuellement être entretenu en raison de la reproduction des grenouilles) et l’église, qui pour votre gouverne date du XIIe siècle.

Dans la portion forestière, certains arbres sont ornés d’avertissements assez énigmatiques, à savoir « attention zone piégée » sans comprendre pour autant en quoi consistaient les fameux pièges (mines antipersonnel ou tapettes à souris géantes, j’en appelle à votre imagination). Étonnamment, on croise des 4×4 qui dégagent un bon paquet de poussière. Il semble, en effet, se dérouler aujourd’hui une sorte de rassemblement d’amateurs de véhicules à quatre roues motrices. Après une dernière montée dans les bois, notre randonnée s’achève. On aura marché douze kilomètres pour 250 mètres de dénivelé. Rien de très compliqué donc, l’effort n’aura duré que trois heures en y allant tranquillement.

Le parc naturel régional du Vexin français devrait prochainement redevenir notre terrain de jeu avec une nouvelle randonnée (un peu plus longue cette fois, tout le monde étant désormais échauffé) prévue dans quelques semaines. Ce n’est donc qu’un au revoir, Vexin !

GR11 : de Villiers-Neauphle-Pontchartrain à Versailles-Chantiers

Confinement oblige, les randonnées ont connu, bon gré mal gré, une interruption forcée. Profitant de la fin du confinement, nous voici de retour sur les sentiers dix jours après la date fatidique du 11 mai.

C’est sur le GR11, parfois dénommé le grand tour de l’Ile-de-France que nous jetons notre dévolu et c’est une première ! Les étapes de ce de GR sont parfaitement détaillées sur le site internet du comité de la randonnée pédestre d’Ile-de-France. C’est donc en toute connaissance de cause que nous nous décidons pour le tronçon reliant la gare de Villiers-Neauphle-Pontchartrain à celle de Versailles-Chantiers. Au vu de la réduction du plan de transport de la SNCF en cette période de déconfinement, nous rallions notre de gare de départ en voiture. Force est de constater que notre véhicule est le seul stationné devant celle-ci en ce jeudi de l’Ascension. Il est un peu plus de neuf heures quand nous entamons la randonnée de la libération. Quel plaisir de retrouver ces chères balises blanches et rouges ! Le GR11 nous guide vers des chemins présentant un bon petit dénivelé, ce qui permet de faire travailler les jambes après deux mois de repos. Les sentes de Villiers-Saint-Frédéric sont donc assez montantes. Elles nous amènent au bourg de cette petite ville que l’on quitte ensuite pour la forêt départementale de Sainte-Apolline où l’on croise un certain nombre de cyclistes et de coureurs.

On traverse Plaisir (le nom de cette commune me fera toujours sourire) puis on s’engage dans la vaste forêt domaniale de Bois-d’Arcy. Pour reprendre les termes de Panda 2, il s’agit là d’une « autoroute de forêt » car le chemin est à la fois large, plat et en ligne droite.

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On arrive au niveau de Fontenay-le-Fleury où nous sommes parfois allés jouer des tournois de badminton. C’est sur une de ces portions forestières qui nous dégustons la traditionnelle salade de pâtes. Cette pause déjeuner me laissera néanmoins un goût piquant car je me fais dévorer par d’affreux moustiques. Il fait étonnamment chaud aujourd’hui avec le mercure qui frôle les 28 degrés, chose rare pour un mois de mai.

Le GR11 nous fait découvrir successivement trois sympathiques étangs. Le premier est celui du Moulin-à-Renard. Longé par un petit ruisseau qui clapote, le chemin qui y conduit le randonneur est très agréable. Situé dans la forêt domaniale de Versailles, ce point d’eau semble particulièrement prisé des familles et groupes d’amis qui viennent s’y promener ou qui s’installent sur les berges. Certains ramènent chaises et tables, c’est dire le niveau d’organisation.

On enchaîne avec l’étang du Val d’Or, également très fréquenté, avant de saluer celui de la Geneste. Nous en avons presque terminé avec notre étape du jour, encore faut-il rejoindre la gare de Versailles-Chantiers, ce que nous faisons au pas de course car le trafic est réduit sur la ligne N si bien qu’il n’y a qu’un train toutes les deux heures qui dessert la gare de Villiers-Neauphle-Pontchartrain. Nous parvenons à monter dans celui de 16 heures 11 (nous arrivons même avec une dizaine de minutes d’avance à la gare) munis des indispensables masques.

Que retenir de cette première fois sur le GR11 ? On aura marché en tout et pour tout un peu plus de trente kilomètres (distance légèrement supérieure à celle indiquée sur le descriptif du comité), ce qui est plus qu’honorable pour une reprise (d’ailleurs, les cuisses commencent sérieusement à tirer). La crème solaire n’était pas de trop et elle a visiblement produit ses effets car, selon un premier bilan, aucun coup de soleil n’est à déclarer. On aura marché en forêt, pris l’air et admiré des étangs.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

L’hiver canadien : les dix commandements

1. Bien couvert, tu sortiras

Pas besoin d’avoir écrit une thèse de doctorat pour comprendre qu’on ne sort pas par moins 20 degrés en tongs et veste en jean. Le temps consacré à l’habillage et au déshabillage peut sembler très long mais, au bout de quelques jours, tu seras déjà plus efficient. Inutile de préciser que la parka, les bottes, la polaire et la sous-couche seront tes plus fidèles alliés.

2. Égarer un gant, ton pire cauchemar deviendra

Sache-le, les extrémités du corps sont les plus sensibles au froid. A ce titre, l’investissement dans une bonne paire de gants (ou encore mieux de moufles) est indispensable. Elle te sera si utile que ta plus grande hantise deviendra vite d’en perdre un et de devoir compter sur ta simple poche pour prévenir la triste perspective d’un doigt gelé.

3. Dans des bottes de neige, tu investiras

On continue sur les extrémités avec les pieds ! Le principe est le même que pour les mains, il faut les maintenir au chaud. Tu vois sans doute où je veux en venir mais une bonne paire de chaussures s’impose ! Le port de grosses chaussettes est également fortement recommandé.

4. Ta capuche, ta meilleure alliée deviendra

Déjà, quand les températures descendent en dessous de zéro, tes oreilles en prennent un coup alors quand en plus le vent se lève… Les jours de grand froid, il est même pertinent de porter un bonnet ou un cache-oreilles en dessous de sa capuche.

5. A des activités hivernales, tu t’adonneras

La neige permet une multitude d’activités. Tu auras donc l’embarras du choix entre ski, randonnée en raquettes, traîneau à chiens, motoneige, patin à glace, nuit dans un igloo. Bref, une fois que tu auras compris comment lutter contre le froid, plein de possibilités s’offrent à toi.

6. La dextérité des Québécois pour déneiger les routes et les avenues, tu admireras

Quand il tombe un mètre de neige, il faut bien en enlever un peu pour que les gens et les véhicules puissent passer. Étant donné qu’il neige en masse tous les hivers, les Québécois sont particulièrement bien équipés en machines en tout genre pour déneiger efficacement les voies de circulation. Bref, ce ne sont pas dix pauvres centimètres de neige qui vont paralyser la belle province !

7. De frites, d’œufs Bénédicte et de poutine, ton estomac tu rempliras

Au Québec, ce ne sont évidemment pas les restaurants qui manquent. Tu pourras y manger des frites, qui semblent être le mets phare de la gastronomie locale. Dans de nombreuses tavernes, tu redécouvriras à coup sûr des œufs Bénédicte. Tu feras également en sorte de ne pas échapper à la poutine, spécialité québécoise par excellence.

8. Le pourboire, tu n’oublieras pas

Que serait l’Amérique du Nord sans les pourboires tellement ceux-ci sont ancrés dans la culture de ces lointaines contrées. Il faut dire que la générosité des clients tient une part importante dans le salaire des serveurs, c’est la raison pour laquelle ceux-ci se montrent particulièrement amicaux, quitte parfois à en faire un peu trop. Le pourboire suggéré (entre 15 et 25% de l’addition) est souvent indiqué sur le ticket de caisse afin que le client ne s’emmêle pas les pinceaux avec le calcul.

9. Les taxes aux prix affichés, tu ajouteras

Au Canada, les prix affichés ne correspondent pas à la somme que tu vas payer arrivé à la caisse. En effet, contrairement au modèle français, les prix ne sont pas TTC. Dans le calcul de la somme que tu vas devoir sortir, il faut ajouter environ 10% du prix des produits ou de la prestation de service au total pour obtenir le prix final.

10. De la bière, tu boiras

Je ne sais pas si la bière pourrait être qualifiée de boisson nationale canadienne mais elle semble en tout cas constituer le breuvage le plus populaire. On en trouve bien sûr dans les bars ainsi que dans les supermarchés et chez les dépanneurs. Si la marque la plus populaire semble être la célèbre Boréale, un certain nombre de bars à Montréal brassent leur propre bière. A la tienne !