A la découverte de Zagreb

Quand on on pense à la Croatie, les villes côtières de Dubrovnik et Split sont celles qui viennent généralement à l’esprit. On en oublie presque la capitale Zagreb située dans le Nord du pays et qui échappe aux flux touristiques balnéaires. Méconnue, Zagreb n’est pourtant pas dénuée de charme et a de belles choses à offrir.

D’un point de vue climatique, mon séjour a été rythmé par une pluie battante qui s’est, pour ainsi dire, seulement interrompue pendant la randonnée, en compagnie d’un collègue croate, dans le splendide parc naturel de Medvednica. Aisément accessible depuis Zagreb, cette aire boisée de 18 000 hectares regorge de sentiers de randonnée et de VTT. Le parc abrite également une station de ski qui semble avoir accueilli quelques compétitions internationales. On monte au sommet du Sljeme qui culmine à 1032 mètres d’altitude où on déjeune dans un des restaurants. On visite ensuite le château qui accueille notamment une exposition sur la faune et la flore.

Quand le temps se gâte, les musées s’apprécient d’autant plus. Bonne nouvelle, ce n’est pas ce qu’il manque à Zagreb. Le musée de la ville (muzej grada Zagreba) est installé dans une ancienne abbaye. L’exposition retrace l’histoire de la ville, de sa fondation à aujourd’hui. Mais le musée le plus original de Zagreb est sans doute celui des relations rompues qui fait plonger le visiteur dans des histoires intimes au travers d’objets du quotidien.

Le jardin botanique, arpenté sous une pluie battante, rassemble de nombreuses espèces de plantes dont un arbuste australien enfermé sous clé, ce qui m’a donné la vague idée d’organiser une manif avec pour mot d’ordre « libérez l’arbre wallaby ».

Le cimetière de Mirogoj est l’équivalent zagrébois du Père Lachaise. Il s’agit d’un cimetière monumental ambiance bucolique à souhait avec ses tombes presque entièrement recouvertes de lierre. Dans les allées, on remarque de nombreuses sépultures juives. On passe également devant des caveaux familiaux sous la forme de petites chapelles ainsi que des tombes dépourvues de noms (étonnant, n’est-ce pas ?). Des fosses communes rassemblent les corps de soldats allemands morts au combat pendant la seconde guerre mondiale. Le bâtiment principal, inaccessible depuis le séisme de 2020, accueille les sépultures de Croates illustres.

Hôtels :

  • Hôtel Dubrovnik : située en plein centre-ville, literie confortable, salon de coiffure et institut de beauté dans l’hôtel, buffet du petit-déjeuner pas très bien garni avec des mets au goût assez insipide
  • Auberge de jeunesse Main Square Hostel : idéalement située (à quelques centaines de mètres de l’hôtel Dubrovnik), accueille des voyageurs venus du monde entier, dortoirs, salles de bain communes. Points positifs : lits creusés dans le mur donc pas de grincements, casier avec cadenas fourni, belle salle commune, petit-déjeuner compris dans le prix (pas extraordinaire certes mais il a le mérite d’exister), serviette de toilette fournie. Points négatifs : salles de bain pas très pratiques et sous-dimensionnées par rapport au nombre de clients que peut accueillir l’auberge, escaliers menant aux lits d’en haut particulièrement douloureux pour les pieds sans chaussures.

Restaurants :

  • Heritage : excellentes tartines croates
  • La Struck : spécialités croates à base de fromage
  • Good Food : burgers pas mauvais du tout
  • Boban : restaurant italien

Bars (la plupart des établissements sont fumeurs ; bizarrement l’odeur de cigarette sur mes cheveux et vêtements ne me manque pas) :

  • Rock and beer club Alcatraz : l’endroit idéal pour les amateurs de rock
  • Swanky Monkey Garden : bar implanté dans une auberge de jeunesse, belle terrasse
  • Harat’s Pub : un pub irlandais comme il en existe dans de nombreuses villes, rien de très original donc
  • Krolo
  • Rockstar Cafe : petit bar au décor éclectique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *