Neige, températures négatives, vent glacial… L’hiver canadien a de quoi effrayer les plus frileux ! Certes, le mois de février au Canada n’a rien de tropical mais dédramatisons ! Pour vous donner une idée de ce que j’ai emporté, voici un inventaire à la Prévert du contenu de mon sac à dos :
- Ce que j’avais déjà dans les placards (parfois depuis des années) et que j’ai emmené:
- Une polaire Décathlon de randonnée d’hiver
- Un pantalon Décathlon de randonnée neige
- Un sous-pantalon Décathlon en laine mérinos
- Des chaussures de randonnée (modèle haute montagne)
- Des chaussons (pour ne pas avoir froid aux pieds dans les appartements)
- Trois paires de chaussettes de randonnée
- Deux sous-pulls de randonnée, l’un en polaire, l’autre en laine mérinos
- Une paire de collants polaires
- L’incontournable gourde en inox
- Ce que je n’avais pas dans les placards et que j’ai dû me procurer :
- Une grosse parka Décathlon (110 euros) : coup de chance, elle m’a gentiment été prêtée par une amie (allez faire un tour sur son blog de voyage, il est très réussi !)
- Une paire de moufles de ski Ellesse (35 euros chez Go Sport) réputées tenir plus chaud que les gants
- Une paire de sous-gants (10 euros chez Décathlon ; pas terribles, plusieurs trous se sont formés à la main droite)
- Deux paires de chaussettes Décathlon dites grand froid (environ 15 euros)
- Un sous-pantalon en synthétique Odlo (35 euros au Vieux Campeur)
- Une polaire Ragwear (50 euros au Vieux Campeur) plus chaude que respirante ; j’avais certes d’autres polaires de rando mais j’avais peur qu’elles ne soient pas assez épaisses
- Un sous-pull de randonnée Décathlon en laine mérinos à col montant (35 euros)
- Des bottes de neige Sorel. Il s’agit de mon plus gros investissement. La frileuse des pieds que je suis craignait plus que tout pour la survie de ses chers orteils et a aligné 140 euros pour une paire de bottes au Vieux Campeur. Quoiqu’un peu lourdes, elles ont parfaitement fait l’affaire, en ville comme dans les sentiers enneigés. Panda 2 avait, lui, opté pour une paire de bottes Décathlon à 35 euros, achat peu concluant car ses pieds furent souvent mouillés…
C’est à peu près tout (loin de moi l’idée de détailler le nombre de culottes ou le contenu de la trousse de toilette) car je n’avais pas de bagage en soute. Voyager avec un bagage cabine pour seul compagnon permet de partir plus léger, ce qui est d’autant plus facile quand on loue des appartements équipés d’une machine à laver et d’un sèche-linge.
Alors, ai-je survécu ? La rédaction de cet article permet de trancher par l’affirmative ! La température au Québec l’hiver est en fait très variable selon les jours. On aura ainsi expérimenté du -24 au +5. Quand il faisait vraiment froid, je portais mon pantalon de randonnée neige assorti d’un sous-pantalon. Alors que le pantalon était au lavage, j’ai porté un sous-pantalon avec le collant polaire par dessus sans sentir tant que ça le froid montréalais. Sortir en jupe à Montréal n’a donc rien d’impossible, il suffit d’avoir les bons vêtements. J’aurais même pu apporter une robe supplémentaire (moi qui ne porte presque jamais de pantalons) !