Retour à Montréal et découverte de la poutine

Ce matin, on avale les restes de pain et de confiture en guise de petit-déjeuner. Pas trop le temps de traîner car la voiture doit être rendue pour dix heures dans le vieux Québec. Après avoir réglé (124,95 dollars, ce qui fait de ce studio notre hébergement le plus cher), on file donc vers Québec. Une heure quinze plus tard, nous y sommes et, non sans avoir refait le plein d’essence, on ramène le char à bon port. Les formalités réalisées, on marche en direction de la gare routière de Québec. Nous avons un peu de temps devant nous car le bus part à 11 heures 30. Le trajet prend un peu plus de temps qu’à l’aller en raison des bouchons et d’un arrêt supplémentaire.

Arrivés à Montréal, on rejoint à pied notre auberge, la M Montréal (1245 rue Saint-André). Grande, branchée et proposant de multiples activités, elle semble faire partie de ces endroits où la jeunesse voyageuse du monde entier se donne rendez-vous. Le Mac, le portable dernier cri et les vêtements à la mode sont de rigueur. Après une petite visite des lieux, notre premier objectif est de faire une lessive, ce qui est facilité par le fait que l’auberge abrite en son sein plusieurs machines à laver et séchoirs.

On se rend ensuite à l’IGA situé tout près de l’auberge pour acheter du beurre d’arachide, de la levure (celle qu’on trouve en Amérique du Nord est un peu différente de celle disponible en Europe), des pépites de chocolat et du sirop d’érable. On retrouve ensuite mon frère en bas de l’auberge pour aller se manger une bonne vieille poutine des familles. Si la poutine est le passage obligé d’un voyage au Québec, j’appréhendais quelque peu cette dégustation, la faute à la réputation grasse et bourrative de ce monument de la gastronomie canadienne. L’endroit où Frère nous emmène s’appelle Poutine Centrale (3971 rue Hochelaga). Ce n’est pas dans l’hyper-centre de Montréal, ce qui explique peut-être pourquoi le restaurant n’est pas très fréquenté ce soir. Je choisis la poutine « Petite Italie » composée de frites, de fromage et de sauce bolognaise. Verdict : je m’attendais à pire ! Je parviens presque à finir ma portion (je précise avoir commandé une petite et non une grande). C’est la peau du ventre bien tendue que nous rentrons au bercail.

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