De Québec aux chutes de Montmorency

Les lits de l’auberge Maeva sont assez rudimentaires. Ils grincent beaucoup surtout ceux du haut. Malgré tout, j’ai bien dormi (mais pas Panda 2 qui justement était en haut). Quoi de mieux que des pancakes pour commencer la journée ? C’est ce dont nous sommes gratifiés à l’heure du petit-déjeuner !

Comme hier, on fait un tour dans la vieille ville, passant notamment par la très belle place d’armes ornée du buste de Louis XIV.

Les photographes se massent en face de la célèbre fresque des Québécois, qui est, il est vrai, pour le moins impressionnante.

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Le plan était de visiter ce matin le musée de la civilisation mais nous trouvons malheureusement porte close car celui-ci est fermé le lundi tout comme celui des beaux arts du Québec… Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous décidons de changer de programme et de mettre le cap sur les chutes de Montmorency. Pour s’y rendre, il faut prendre le bus 800 (il dessert notamment la station Youville). Acheté dans le bus, le ticket coûte 3,50 dollars. Une demi-heure plus trad, nous arrivons au terminus de la ligne. On tombe sur un restaurant gastronomique américain (comprendre un Mac Do) où nous nous laissons tenter par un bagel garni au Philadelphia. L’accès aux chutes de Montmorency est gratuit sauf si vous choisissez d’emprunter le funiculaire. On traverse le pont qui surplombe la chute, puis on descend les escaliers.

Plusieurs passerelles permettent de s’approcher de la chute et de se rendre compte du débit. A certains endroits, l’eau vient caresser les vêtements mais rien de bien méchant à condition de revêtir un manteau.

On remonte les escaliers pour regagner notre point de départ. Les plus téméraires pourront tenter la tyrolienne ou la via ferrata.

De retour à Québec, on achète des timbres dans un bureau de poste ou plutôt une grande pharmacie. Les timbres sont bien plus chers qu’en Europe ! On retourne ensuite dans la partie la plus touristique de la ville pour faire un tour sur le vieux port. On marche ainsi jusqu’au marché du vieux port, halle accueillant des marchants de fruits et légumes, de confitures et bien sûr de sirop d’érable.

On s’arrête boire un smoothie à la Serre (117 rue Dalhousie), sympathique comptoir proposant jus, soupes et salades.

C’est l’heure de la corvée de lessive que connaît tout voyageur en sac à dos. Ça tombe bien, la laverie de la rue du Roi est proche de l’auberge Maéva. Malheureusement, nos espoirs sont vite douchés car la moité des machines sont hors service et, comble de malchance, le distributeur de lessive est à sec… Les deux dépanneurs à proximité de la laverie ne proposant pas de lessive en petit format, nous sommes contraints de nous mouvoir vers une autre laverie située dans le vieux Québec, rue Sainte-Ursuline. Les prix sont plus élevés que dans le premier établissement (quatre dollars pour une machine,  un dollar pour quinze minutes de séchoir) mais la laverie semble bien mieux entretenue. Il est censé y avoir du wifi néanmoins le réseau indiqué reste introuvable. La lessive achevée (la fin de la corvée est passée vite grâce à une sympathique discussion avec un Québécois), on rentre dîner à l’auberge. Nous avons acheté, un peu plus tôt, des pâtes et du pesto rouge au supermarché Métro. C’est le premier soir que nous n’allons pas au restau depuis le début du séjour. Pour dire la vérité, on s’est rendu compte qu’on avait dépensé en trois jours presque la moitié des mille euros changés en France… Le temps est donc venu de réduire un peu la voilure ! Le repas, pris dans la cuisine en compagnie d’autres voyageurs, est très convivial.

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