Turin : entre pavillon de chasse et palais royal

Le Palazzina di Caccia di Stupinigi est un des châteaux les plus célèbres du Piémont. Pour s’y rendre, il faut prendre le tram 4, qui dessert notamment la gare de Porta Nuova, jusqu’à son terminus, puis le bus 41. Attention, les distributeurs de billets à proximité immédiate des arrêts de tram ne sont pas légion (apparemment, les tickets peuvent s’acheter dans certains kiosques ou bureaux de tabac). On achète les nôtres dans la bouche de métro. Nous guettons le bus 41 mais au bout de vingt minutes d’attente, nos jambes nous démangent et nous décidons de rejoindre le château à pied. Arrive cependant ce qui devait arriver, le bus finit par nous passer devant. Durant ces 25 minutes de marche, on croise un certain nombre de prostituées qui attendent le client au bord de la route.

Le Palazzina di Caccia di Stupinigi est particulièrement imposant. Pour le visiter, il faut débourser 12 euros.

La bâtisse est inaugurée en 1731 et sera par la suite agrandie. On raconte qu’y furent données des fêtes somptueuses. Toutes les pièces sont ornées d’impressionnants lustres et des peintures, représentant des scènes de chasse, sont accrochées aux murs.

Je pensais qu’on pourrait accéder au parc derrière le château mais malheureusement nous avons dû nous contenter du petit jardin à la française.

Les estomacs se creusant, on se pose dans un restaurant à quelques encablures du pavillon de chasse. L’établissement répond au doux nom de Sabaudia. Les poutres du plafond donnent un effet vieille auberge. Nous commandons deux plats de pâtes. Les portions, comment souvent en Italie, ne sont pas gigantesques car les pâtes constituent le premier plat (le deuxième, c’est la viande). C’est bon mais sans doute pas le meilleur rapport qualité-prix des environs. C’est dans ce restaurant que nous suivons le match de l’équipe de France face à l’Australie grâce à l’application Flashscore. Au vu du caractère poussif de la prestation du onze national, nous ne sommes pas particulièrement sereins pendant le repas.

Comme à l’aller, on ne prend pas le bus, convaincus qu’une promenade digestive s’impose. De retour dans le centre-ville, on visite le Palazzo Reale, résidence des souverains piémontais jusqu’en 1865. Les salles sont chargées de dorures, de gros lustres et de peintures. Les amateurs d’armures trouveront une galerie dédiée aux armes médiévales. L’entrée coûte 12 euros.

On se pose ensuite au Caffé Regio (Via Po, 3) qui propose glaces et gâteaux avant de pénétrer dans l’église San Lorenzo.

Turin compte de nombreux restaurants, les amateurs de cuisine italienne auront donc l’embarras du choix. On se décide pour La Monachella (Via Santa Croce, 2), pizzeria qui donne sur la place Carlo Emanuele II.

Verdict : les pizzas sont délicieuses ! Il a fait très chaud toute la journée et le temps est toujours aussi agréable ce soir, ce qui explique que le carton plein des terrasses des bars et restaurants.

 

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