Si proche Italie ! Parmi les pays d’Europe, tu es assurément un de ceux dans lesquels j’apprécie le plus me rendre, d’où cette nouvelle virée transalpine ! A la base, nous souhaitions mettre le cap sur Venise avant que les prix prohibitifs des hébergements nous en dissuadent (j’aimerais, ceci dit, beaucoup aller faire un tour de gondole mais peut-être faudrait-il mieux privilégier la basse saison pour éviter la foule et bénéficier de tarifs plus attractifs). Après quelques recherches, nous élisions Turin prochaine ville de villégiature. Il faut dire que de Paris, Turin est facilement accessible par le train : un TGV vous y amène en moins de six heures. Les billets nous sont revenus à 64 euros par personne et, une fois n’est pas coutume, nous voyageons en première (c’était à peine plus cher). Le retour s’effectuera lui en avion, Air France proposant des tarifs intéressants et les horaires des vols retour étant plus flexibles que ceux des trains.
Deux jours avant le départ, la SNCF nous fait une petite frayeur en nous annonçant par SMS qu’en raison des conditions météorologiques, un retard est anticipé sur notre train. Nous apprenons, en effet, sur Internet que des voies ont été endommagées par des coulées de boue et que les trains sont, par conséquent, détournés. Plus de peur que de mal, le trafic sur la ligne Paris-Milan (parce qu’on peut poursuivre le voyage jusqu’à la capitale lombarde) n’est pas interrompu.
A 06 heures 29, nous prenons place à bord du TGV 9241. A quelques arrêts en pleine voie près, le trajet se passe bien. A partir de Lyon (même si en occurrence, notre train ne s’y arrête pas), le TGV roule de plus en plus lentement, surtout à partir du moment où les Alpes se dressent à l’horizon. A Modane (gare particulièrement vieillotte), notre train accuse une bonne demi-heure de retard. Le trajet est donc un peu long mais on tien bon et à 13 heures 15 nous arrivons à destination.
Premier objectif : trouver l’appartement loué via Airbnb. Nous nous y rendons à pied car il n’est situé qu’à une vingtaine de minutes de marche de la gare de Porta Susa. On prend possession des lieux guidés par le Signore Rocco chargé par la propriétaire de nous accueillir. L’appart est tout en longueur, le lit est installé sur la mezzanine. Au grand soulagement de Panda 2, un écran de télévision trône dans le salon ; coupe du monde de football, quand tu nous tiens !
Sur les conseils de la bible du voyageur francophone (vous aurez reconnu le guide du Routard), on déjeune au Rondini, restaurant situé Piazza della Repubblica. Vu qu’on débarque assez tard, le four à pizza n’est plus opérationnel donc on se rabat sur des pâtes et des ravioles qui sont excellentes.
Le Museo Egizio fait partie des incontournables de Turin, à raison car la collection est aussi riche que splendide. Sarcophages, momies, statues, poteries, vous trouverez de quoi satisfaire votre curiosité sur la fascinante ancienne Egypte. L’entrée coûte 15 euros, je vous recommande vivement la visite.
Turin est traversée par de longues artères commerçantes avec lesquelles cohabitent des ruelles beaucoup plus intimistes.
Je suis impressionnée par le nombre de glaciers, tout porte à croire que les Turinois sont de grands amateurs de glaces ! On achète quelques victuailles pour le petit-déjeuner avant de rentrer nous poser à l’appart. On dîne chez Taglio (Via IV Marzo), petite pizzeria qui donne sur une jolie place (cf. image à la une). Les pizzas s’y achètent à la part et se dégustent en terrasse. Elles sont délicieuses, la pâte est à la fois légère et craquante. Les employés sont en plus super sympas. Pizzas et bières terminées, on rentre à l’appart car la fatigue commence à se faire sentir. On regarde la deuxième mi-temps de la rencontre opposant le Portugal à l’Espagne, sans doute une des plus belles de ce début de coupe du monde. Les commentateurs italiens s’enflamment, il faut bien se donner une raison de suivre ce mondial après la non-qualification de la Squadra Azzurra.