São Paulo : du musée du football au parc d’Ibirapuera en passant par l’avenue Paulista

Nous sommes réveillés d’assez bonne heure par les rayons du soleil car, oui, il fait très beau en mars au Brésil même si l’été touche à sa fin. La journée commence par la découverte d’une boulangerie française, qui répond au doux nom de St. Chico (461, Rua Fernão Dias), et qui se situe tout près de la résidence de nos amis. L’établissement vient de se monter, il propose des pains, viennoiseries et petits sandwichs à la mode française. Le personnel est super sympa, alors si vous êtes de passage dans le quartier, n’hésitez pas à vous y arrêter !

Même si São Paulo n’est pas considérée comme la ville la plus touristique du Brésil, il y a malgré tout pas mal de choses à y faire et, en ce premier jour, on se décide pour le musée du football. Nous nous y rendons en voiture avec Pedro car ce haut lieu n’est apparemment pas très bien desservi par les transports en commun. Le musée, qui se situe dans le Estádio Municipal Paulo Machado de Carvalho, rend hommage à la légende nationale Pelé et au football brésilien dans son ensemble.

Les visiteurs pourront écouter des commentaires radiophoniques de buts mythiques dans les conditions du direct et deviendront incollables sur les statistiques du football brésilien (on apprend notamment que le championnat carioca de 1909 a vu Botafogo écraser Mangueira 24 buts à 0…). On peut aussi faire des parties de baby-foot, tester ses connaissances sur le football ou encore s’entraîner aux tirs au but.

Pedro nous dépose ensuite avec Adèle sur l’avenue Paulista, longue artère considérée comme les Champs-Elysées de la capitale économique du Brésil. La librairie Cultura est immense et très joliment agencée. On y trouve toutes sortes de produits culturels, notamment des livres étrangers en version originale. Les restaurants en libre service où on paye au poids de l’assiette ont pignon sur rue au Brésil. Attirés par une bonne odeur, on entre dans un de ces établissements situé dans une rue attenante à la Paulista. On s’en tire pour moins de dix euros par personne pour une qualité tout à fait correcte.

En guise de promenade digestive, nous marchons le long de l’avenue Paulista.

Comme toutes les grandes avenues du monde, elle est parsemée de boutiques qui sont souvent des succursales de grandes chaînes internationales. Le parc du Trianon est accessible depuis l’avenue Paulista. Son calme contraste avec l’agitation régnant sur l’avenue. Sa végétation est luxuriante en comparaison avec celle des parcs urbains en Europe.

Le MASP, le musée d’art de São Paulo, est le plus célèbre de la ville. Y sont exposées des œuvres de Boticelli, Rembrandt ou encore Monet, sans oublier des peintures d’artistes brésiliens et latino-américains. L’exposition temporaire, consacrée à Maria Auxiliadora, vaut le détour.

De retour de son rendez-vous professionnel, Pedro vient nous chercher. Il n’a pas eu le temps de manger, du coup, on s’arrête au centre commercial Eldorado où il se prend quelques sushis ainsi qu’une glace Ovomaltine (on trouve ça au Mac Do et apparemment ce type de produit n’existe qu’au Brésil).

On reprend la voiture pour se rendre au parc d’Ibirapuera, endroit des plus agréables que cela soit pour se promener ou pour faire du sport.

Après presque deux heures de déambulation dans les allées du parc, nous rentrons à l’appartement. Le trajet prend beaucoup de temps tellement les bouchons s’enchaînent et se ressemblent. On dîne à la Pizzeria 1900 (Rua Barão de Capanema, 348), où l’on sert, comme son nom l’indique, des pizzas. Cela faisait longtemps que je n’en avais pas mangé une si bonne !

Niveau météo, nous avons été gâtés aujourd’hui car il a fait un temps absolument magnifique avec des températures supérieures à trente degrés.

 

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