L’aventure commence par le Blue Lagoon

Départ de Roissy un peu après midi avec la compagnie islandaise à bas coûts Wow Air. Attention, ils pèsent les bagages à main (Ryanair et EasyJet font parfois du zèle pour la taille mais je ne les ai jamais vus contrôler le poids des bagages à main) ! Il ne faut pas que votre sac dépasse les 5 kilos (je viens de vérifier sur leur site et apparemment c’est 10 maintenant mais méfiance, ce serait bête de devoir payer un supplément). Les hôtesses ne sont pas particulièrement souriantes mais on arrive à bon port après 3 heures 15 de vol (et c’est bien là l’essentiel !). Il fait huit degrés et le vent souffle fort, bienvenue en Islande !

On se dirige vers les comptoirs des loueurs de voitures sans pour autant trouver celui de Geysir. On s’est alors rappelé qu’ils devaient nous attendre à la sortie de l’aéroport. Cependant, personne à l’horizon. Après avoir patienté un bon quart d’heure, on se renseigne au point infos où on nous donne un numéro de téléphone. On les appelle et le gars de Geysir arrive dix minutes plus tard. Il nous amène en minibus jusqu’au bureau de la compagnie. On récupère notre char et c’est parti pour le Blue Lagoon situé à une vingtaine de minutes de route de l’aéroport.

Le Blue Lagoon est un haut-lieu du tourisme islandais et attire chaque année des milliers de visiteurs. On se disait qu’au mois de mai il ne serait pas nécessaire de réserver. Erreur ! L’hôtesse d’accueil nous explique que tous les billets sont vendus jusque 19 heures mais nous conseille de regarder sur Internet (grâce au wifi de la cafétéria) s’il ne reste pas des entrées pour 18 heures. En fait, la réservation en ligne doit se faire deux heures en avance par rapport à l’horaire désiré. On choisit donc 19 heures et réglons 40 euros par personne (et dire qu’il s’agit là de la formule la moins chère… Pour ce prix, la serviette n’est pas fournie).

Pour passer le temps, on se promène sur le petit sentier qui longe le Blue Lagoon.  C’est plutôt mignon.

On mange un morceau à la cafétéria (deux sandwichs + un smoothie = 22 euros, ça fait mal quand même !).

Il est très agréable de se baigner dans une eau à 38 degrés, néanmoins, à mon sens, c’est un peu cher. Après, je me dis que je retournerai sans doute pas en Islande de sitôt. De la boue blanche à appliquer sur le visage et les épaules est à disposition des visiteurs (verdict : j’étais sceptique mais je dois bien avouer que ma peau était plus douce après ce masque). Si on veut boire quelque chose pendant la baignade, pas de problème ! Le barman scanne le bracelet qui vous a permis de fermer votre casier et vous paierez vos consos à la sortie.

Après une bonne heure passée au Blue Lagoon, on reprend la voiture pour rallier Reykjavik. Comme il est plus de 21 heures, on se rend directement à l’auberge, le Kex Hostel (à deux, nous payons dans les 90 euros, somme à laquelle il faut rajouter douze euros par tête pour le petit-déjeuner), où nous partageons une chambre avec deux autres personnes. L’endroit est très branché, le premier étage abrite un grand bar. Malheureusement, nous sommes un peu fatigués et conscients du fait que demain sera notre seule journée dans la capitale, nous ne goûtons pas les bières islandaises.

 

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